Lancement de l’année préparatoire du 60e anniversaire du Parti communiste réunionnais

Ce que les zarboutan nous ont donné

19 mai 2018

Un exemple de la répression en 1968.

Aujourd’hui, plus besoin de charroyer de l’eau ou du bois. Aujourd’hui, les Réunionnais ne craignent plus de recevoir des coups en allant voter. Aujourd’hui, les plus pauvres ont un revenu suffisant pour ne plus mourir de faim. Aujourd’hui, plus besoin d’aller au fond d’un champ de cannes pour jouer ou écouter du maloya.
Ce sont quelques avancées parmi tant d’autres qui nous sont données par le combat des zarboutan.

Il en fallait du courage pour s’engager pendant cette période de répression. Paul Vergès était contraint à la clandestinité. C’est dans cette époque que s’est forgé le lien entre le Parti communiste réunionnais et sa population. C’est aussi cela le travail de nos zaboutan.

Nos aînés se sont avant tout engagés parce que le PCR était à l’avant-garde du combat pour le respect des libertés. Le droit de vote et le pluralisme des opinions n’étaient pas reconnus par le pouvoir. Les zarboutan ont pris des coups, certains sont allés en prison, d’autres ont été chassés de leur emploi, mais ils n’ont pas dévié. Ils sont restés fidèles à leur combat pour la liberté.

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