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26 août 2014, par
Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé la démission du gouvernement, lundi 25 août, après les récentes déclarations des ministres de l’économie et de l’éducation, dimanche 24. Cette annonce, qualifiée de « séisme politique », était à prévoir. Dans la foulée, le président de la République a demandé à Manuel Valls de constituer un nouveau gouvernement.
En juillet 2013, c’est l’ancienne ministre de l’écologie, Delphine Batho qui avait été la première à être remercié par François Hollande pour ses déclarations contre les coupes budgétaires mises en place par le gouvernement. Quelque mois plutôt, François Hollande avait répondu à Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Cécile Duflot : « le cap qui a été fixé, je n’en changerai pas. Aucun ministre ne peut remettre en cause la politique du gouvernement ». La dernière aura également été licenciée.
Dans une interview accordée au quotidien Le Monde, le 20 août 2014, François Hollande avait assuré qu’il fallait « aller plus vite et plus loin » dans les réformes. Dans les colonnes du journal, le chef de l’Etat avait assuré : « J’ai fixé un cap, c’est celui du pacte de responsabilité », afin de « moderniser notre économie en améliorant la compétitivité et en soutenant l’investissement comme l’emploi ».
Contesté par l’aile gauche du Parti Socialiste, la politique de François Hollande est remise en cause pour sa direction libérale. Opposé au Pacte de responsabilité et de solidarité, les députés socialistes frondeurs ont dénoncé la politique d’austérité mise en place par François Hollande. Cette politique a également été contestée par certains économistes et Thierry Mandon, secrétaire d’Etat, chargé de la réforme de l’Etat, qui ont demandé un rééchelonnement de la dette.
Suite à ces remarques, le chef de l’Etat avait assuré dans Le Monde que « c’est ensemble que nous réussiront », « les choix ne peuvent être rediscutés à chaque fois qu’un indice trimestriel est connu ». 24 heures après ces déclarations, le Premier ministre Manuel Valls a convoqué les ministres et secrétaire d’Etat afin de travailler autour de quatre axes : « les investissements étrangers, la promotion du tourisme, l’importance d’accueillir les talents de notre pays et la mobilité européenne ». Le but était alors de maintenir le cap politique et éviter la contestation.
Les propos tenus par François Hollande, sur la « solidarité envers le gouvernement » ont été répétés à de nombreuses reprises et pourtant, ils n’ont pas été entendus par Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie et du Redressement productif. Dans une tribune publiée le 21 août dans Le Monde, le ministre avait appelé à « faire évoluer nos choix politiques ». Pour ce dernier, le gouvernement devait « apporter des solutions alternatives », à la politique actuelle, jugée austère.
Pour Arnaud Montebourg, « il faut donner la priorité à la sortie de crise et faire passer au second plan la réduction dogmatique des déficits, qui nous conduit à l’austérité et au chômage ». Principal contestataire au sein du gouvernement de la politique menée par François Hollande, le ministre avait mené la charge contre l’Union européenne, raison des problèmes budgétaires, « avec l’accumulation des plans d’austérité dans l’Union », et monétaires, car « la BCE doit changer de braquet et se mettre à faire ce que font toutes les banques centrales du monde, notamment des pays qui ont sur faire repartir la croissance, à savoir racheter de la dette publique ». A cette date, Arnaud Montebourg avait assuré ne pas se situer dans l’hypothèse d’une démission. « Je suis à mon poste de combat pour faire évoluer des politiques qui méritent d’être changées », avait-il indiqué.
Cependant, face au silence des intéressés, François Hollande et Manuel Valls, le ministre de l’Economie et du Redressement productif a réitéré son discours lors de la Fête de la Rose, dimanche 24 août à Frangy-en-Bresse. Arnaud Montebourg a dénoncé la promesse du gouvernement de remettre l’économie en mouvement, qui « n’a pas été tenue, l’honnêteté oblige à le reconnaître. Je le dis tous les jours au Premier ministre, au président, au gouvernement : il faut tirer immédiatement les conclusions de cet appel mondial à changer de politique » a-t-il assuré lors de son allocution dimanche.
Une déclaration saluée par son homologue du ministère de l’Education, Benoît Hamon, qui a lui aussi appelé à un retour à une politique favorisant le pouvoir d’achat des ménages français. Les deux hommes ont proposé de redistribuer un tiers des 50 milliards d’économies prévues. Pour sa part, Benoit Hamon a assuré que lui et Arnaud Montebourg n’étaient « pas loin des frondeurs du PS ».
Ce dernier a assuré qu’il y avait « aujourd’hui un débat, qui existe en raison de faits nouveaux : l’isolement de Madame Merkel, la menace de la déflation. Et ce débat, il justifie (...) d’être mené. On le fait en parfaite loyauté ». « Nous, ce qu’on veut, c’est la réussite de la gauche, avec des députés qu’ils soient frondeurs ou pas frondeurs, c’est notre seule obsession à Arnaud Montebourg et moi », a ajouté le ministre de l’Education ajoutant qu’"on peut avoir un avis, une conviction, l’exprimer et être loyal ».
Hier lundi, au lendemain des déclarations des deux ministres, Manuel Valls a déposé auprès de François Hollande, la démission de son gouvernement. « Le chef de l’Etat lui a demandé de constituer une équipe en cohérence avec les orientations qu’il a lui-même définies pour notre pays. Sa composition sera annoncée dans la journée de mardi », a indiqué le communiqué de la présidence.
Pour le Premier ministre, « une ligne jaune a été franchie » par le ministre de l’Economie. Selon les déclarations obtenue par Le Monde, Matignon a assuré qu’un ministre de l’Economie « ne peut pas s’exprimer ainsi, que ce soit sur la ligne économique du gouvernement auquel il appartient ou à l’égard d’un partenaire européen de la France », en référence aux propos tenus contre l’Allemagne, accusée d’être responsable des politiques d’austérité conduites dans la zone euro.
D’après l’Agence France Presse, Manuel Valls aurait tapé du poing sur la table, pour renvoyer le ministre de l’Economie, d’après son entourage, le Premier ministre aurait déclaré à François Hollande : « C’est lui ou moi. Si tu refuses, ce sera sans moi ». Raison pour laquelle, François Hollande a demandé au Premier ministre de « composer un nouveau gouvernement ».
Céline Tabou
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