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Les présidents de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de Mayotte dénoncent la méthode de Paris
24 novembre 2023, par
« Je refuse d’être un exécutant des décisions préalablement décidées par le gouvernement » : au nom de ce principe, Serge Letchimy, président de la Martinique, et d’autres élus ont boycotté le bilan d’étape du CIOM organisé jeudi 23 novembre à Paris par le gouvernement. La Guadeloupe, la Guyane et Mayotte ont également dénoncé la méthode de Paris qui ne fait que consulter. Dès son premier bilan d’étape, le CIOM est déjà plombé par le boycott de plusieurs responsables. Paris comprendra-t-il un jour que le monde a changé ?
Serge Letchimy, président de la Collectivité de Martinique, a boycotté le bilan d’étape du Conseil interministériel tenu outre-mer à Paris. Dans un courrier, il dénonce la méthode « infantilisante » du gouvernement. Les représentants de chaque territoire étaient reçus chacun leur tour dans un bureau à Paris, pour se voir exposer par un ministre le bilan de 72 mesures décidées par Paris. La Martinique devait « ouvrir le bal ». « Je refuse d’être un exécutant des décisions préalablement décidées par le gouvernement », écrit-il.
Les présidents de la Collectivité de Guyane, de la Région Guadeloupe et du Département de Guadeloupe ont également adressé des courriers au gouvernement pour dénoncer la méthode choisie.
La méthode est la suivante. Quelques ministres réunis à huis-clos dans un bureau lointain à Paris décidèrent de 72 mesures spécifiques aux anciennes colonies intégrées à la République. Aucun représentant des peuples concernés n’était présent, et encore moins associé aux décisions.
Ce que Paris a décidé seul, il en fait le bilan aux représentants des peuples concernés… C’est la méthode choisie par un gouvernement en 2023.
Or, cette méthode est à contre-courant du vent d’émancipation qui s’est levé dans toutes les colonies intégrées à la République. C’est ce qu’a notamment rappelé l’élection au Sénat d’un candidat du FLNKS aux dépens d’une ministre anti-indépendantiste.
L’appel de Fort de France émanait de la plupart des présidents de collectivité de ces territoires. Il revendiquait notamment plus de responsabilité pour les assemblées locales. Cette question ne figure même pas dans l’ordre du jour des mesures décidées par Paris et présentée aux représentants des peuples concernés.
A Paris, certains pensent qu’il est donc possible de régler les problèmes en traitant les peuples des anciennes colonies comme des sujets, et non des citoyens. C’est bien là le fonds du problème. Car comment peut-on imaginer qu’à Paris, il soit possible de décider à la place des peuples concernés ?
Ce décalage entre cette méthode d’arrière-garde et la situation réelle explique une crise de confiance qui se dessine entre les représentants des anciennes colonies et Paris.
Dès son premier bilan d’étape, le CIOM est déjà plombé par le boycott de plusieurs responsables. Paris comprendra-t-il un jour que le monde a changé ?
M.M.
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