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Élie Hoarau : donner un signal
23 octobre 2004
Le secrétaire général du Parti communiste réunionnais était l’invité hier de KOI dans l’émission “La Réunion s’ouvre sur le monde”. Il s’est exprimé sur la politique des déplacements, et en premier lieu sur le débat public.
L’actualité, jusque début novembre, c’est le débat public. Élie Hoarau, secrétaire général du Parti communiste réunionnais, était hier l’invité de la radio KOI. Dans le cadre de l’aménagement du territoire et des grands projets dans la région, s’est instauré un débat sur les déplacements publics à La Réunion. Quel est le sentiment du secrétaire général du PCR sur ce sujet d’actualité, le tram-train et la route du Littoral ?
- Élie Hoarau : Ouvrir un grand débat public sur des investissements et des travaux aussi importants est une avancée de l’intervention du public. C’est une avancée de la démocratie et je pense que c’est une bonne chose. J’ai eu l’occasion de participer à une de ces réunions publiques. L’assistance était relativement importante et surtout, les gens qui sont venus avaient des choses à dire. Cela montre bien que dans la conduite des affaires d’un pays, tout le monde est concerné. Pas seulement les politiques, pas seulement ceux qu’on appelle les décideurs professionnels, il y a aussi monsieur et madame tout-le-monde et chacun a son mot à dire. Chacun a sa part de vérité sur un certain nombre de problèmes et c’est intéressant d’écouter les uns et des autres. Ça c’est pour la forme.
Concernant le fond, il y aurait beaucoup à dire sur les thèmes qui nous sont proposés. Je pense que c’est l’avenir de La Réunion qui se joue à travers le déplacement. L’aménagement du territoire pour les années à venir, c’est envisager aussi l’arrivée de dizaines de milliers de Réunionnais en plus.
On va vers La Réunion du million d’habitants d’ici 25 ans et les travaux qu’on envisage de faire ne seront pas réalisés effectivement avant 25 ans, c’est-à-dire au moment ou l’on aura le million d’habitants.
Ce n’est pas seulement un problème de déplacement, c’est aussi celui de l’aménagement du territoire : c’est un vaste débat.
Puisqu’on parle de déplacements, je crois qu’il y a une première nécessité : la route des Tamarins. Elle conditionne le déplacement des habitants du Sud vers l’Ouest et vers le Nord.
Le problème de fond, c’est “à quoi va-t-on donner la priorité ?” aux transports publics en commun ? ou bien à la route ?
Bien évidemment, nous sommes majoritaires à penser que il faut donner la priorité aux transports publics en commun. À partir de là, les choix s’imposent d’eux-mêmes. Il faut réaliser des transports en commun en site propre (TCSP). Là ce pose le problème de l’équilibre sur l’ensemble du territoire.
"Moi, je suis partisan de réaliser des transports en commun en site propre des deux bouts de l’île. C’est-à-dire on commence simultanément les travaux, la réalisation du support du transport, de la route qui demain sera peut-être un chemin de fer.
Je suis pour qu’on donne un signal à l’ensemble de la population de l’île, pour montrer qu’on est soucieux de l’aménagement de l’ensemble du territoire et je suis pour qu’on commence par le Sud et l’Est et que cela se rejoigne vers l’Ouest et le Nord. Je pense que cela peut se faire simultanément ; bien entendu, la première phase serait un transport en commun en site propre pour les bus.
J’ai peur, si on commence par un bout le tram-train et qu’on n’entame rien de l’autre côté, de voir une partie de l’île abandonnée un certain temps ou tout du moins renvoyée à un terme que personne ne peut fixer. Avec le risque de voir également l’ensemble des crédits gelés pour la réalisation du tram-train dans une seule partie de l’île.
Cela serait dommageable si on veut penser en termes harmonieux d’aménagement du territoire. Voilà une première réflexion : je pense que le débat public a le mérite de montrer les insuffisances de ce qui est déjà proposé et de voir comment corriger. La correction devrait se faire au bénéfice de l’aménagement harmonieux du territoire, et sur l’ensemble du territoire, bien entendu.
(à suivre)
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