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Dans trois jours, arrivée prévue du ministre des Outre-mer
14 août 2020, par
Outre l’actualité immédiate marquée par l’épidémie de COVID-19 et le débat sur le financement de la seconde partie du chantier de la route en mer dite nouvelle route du littoral, la visite du nouveau ministre des Outre-mer intervient peu après la présentation en Conseil des ministres du premier acte de la réforme des institutions de la République. Dans ce débat capital pour leur avenir, les Réunionnais ont des propositions, notamment celle de la Conférence territoriale élargie, cadre de l’élaboration par les Réunionnais d’un projet de développement pour La Réunion dont la mise en œuvre sera ensuite négociée avec Paris.
Ce 17 août est prévue l’arrivée de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer. Cette visite officielle intervient dans un contexte particulier, quelques jours après l’annonce de la découverte d’un premier foyer de coronavirus à La Réunion. Ce premier « cluster » dans notre île est d’ores et déjà à l’origine du report de la rentrée dans 14 écoles de Saint-Denis.
Le prix du démarrage de la seconde partie du chantier de la route en mer sera également un autre sujet important de cette visite. L’éventualité de puiser des fonds du Plan de relance post-COVID a été évoquée par le gouvernement.
Au-delà de cette actualité immédiate, la visite ministérielle a lieu au moment où le gouvernement a enclenché le processus pour réformer les relations entre le pouvoir central et les collectivités. C’est le concept de différenciation, qui peut donner aux collectivités des compétences supplémentaires spécifiques à chaque territoire.
La crise sociale, économique et politique est un phénomène structurel à La Réunion, d’une ampleur sans commune mesure avec la France. Déjà en 1975, le taux de chômage était estimé à 25 % par une étude du Conseil général. Ce taux de chômage est quasiment à l’identique aujourd’hui, tandis que d’autres secteurs relevant de la compétence de l’État ne donnent pas un résultat plus reluisant. Il manque encore plus de 20.000 logements sociaux, plus de 110.000 Réunionnais souffrent d’illettrisme alors qu’ils sont allés au moins 10 ans à l’école, et plus de 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Ces indicateurs sociaux « hors norme » sont le résultat de politiques inadaptées, en raison de la volonté d’intégrer La Réunion à un pays 60 fois plus peuplé et distant de près de 10.000 kilomètres. Les lois pensées pour un environnement différent ne peuvent atteindre leurs objectifs.
Depuis sa création en 1959, le PCR milite pour que les Réunionnais puissent avoir le droit de gérer les affaires qui les concernent. Pour cela, la stratégie est de rassembler autour du droit à la responsabilité des Réunionnais.
Cette responsabilité, c’est d’abord de chercher entre Réunionnais des moyens de sortir de la crise. C’est le sens de l’appel lancé en direction des forces vives pour œuvrer ensemble à la réalisation d’un plan de développement durable, solidaire et cohérent, dont la mise en œuvre sera ensuite négociée avec Paris.
Cette orientation a été rappelée le 1er août dernier par le Comité central du PCR qui a adopté une résolution qui stipule notamment que :
« Avant les manifestations des Gilets Jaunes, nous avons alerté le Président de la République en lui proposant de réunir une « Conférence Territoriale, élargie aux forces vives du pays », pour élaborer un projet global et cohérent dans tous les domaines qui servirait de discussion pour un nouveau partenariat entre La Réunion, le Gouvernement et même l’Union Européenne.
Cette idée est aujourd’hui largement partagée par de nombreux courants de pensée. L’opportunité de la concrétiser existe. En effet, certaines déclarations du nouveau Gouvernement laissent ouverte cette possibilité. Qu’on le prenne au mot et qu’on le mette au pied du mur.
Rassembler toutes celles et tous ceux qui aspirent à ce progrès et qui comprennent l’urgence d’élaborer collectivement un projet réunionnais est impératif. En particulier, avant les échéances importantes pour la Région et le Département. »
A l’heure où de profondes réformes s’annoncent pour les institutions de la République, les Réunionnais doivent être entendus et respectés.
M.M.
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