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Congrès du SNAEN-UNSA à Salazie
12 mai 2006
Les adhérents du SNAEN-UNSA se sont rassemblés nombreux hier à Salazie pour la tenue de leur congrès qui dresse le bilan d’activité des 3 années de mandats passées. Le dossier du transfert des TOS a mobilisé bien sûr une grande partie des débats. Le syndicat maintiendra pour son prochain mandat son positionnement contre la précarité au sein de l’Académie de La Réunion et pour la création de postes de fonctionnaires, contre l’externalisation des emplois et pour le rattrapage des retards. Déjà, une grève se dessine.
Pendant plus de 2 heures, le dossier du transfert des TOS a mobilisé les débats sur le rapport d’activité du mandat écoulé, voté à l’unanimité par les 600 à 700 membres participants, pour un syndicat qui en compte près de 1.000 et qui voit ses adhésions encore augmenter.
Précaire : pas un métier
Ce qui ressort des échanges, c’est que le SNAEN-UNSA confirme son engagement de l’année passée, contre la précarité et pour la création d’emplois de titulaires, de fonctionnaires au sein de l’Académie de La Réunion. Son action en ce sens a permis de voir la création l’année dernière de 71 postes de fonctionnaires, contre 4 sur l’ensemble des 29 académies que compte le territoire français. Vincent Baugé, secrétaire général encore pour quelques jours, soutient aujourd’hui encore que le SNAEN-UNSA n’accepte pas que l’on considère les postes de précaires comme un métier, que l’on puisque concevoir une perspective de carrière dans la précarité. "Et nous le rappelons, nous ne luttons pas contre les personnels précaires, mais contre la précarité". Si l’on s’est positionné contre le transfert des TOS aux collectivités, on s’oppose aussi au transfert des précaires, affirme Vincent Baugé. Cette position est soutenue par les chefs d’établissements et enseignants présents qui se disent "contre la précarité et l’externalisation". Le syndicat maintient cette ligne de conduite qui lui a pourtant valu mauvaise presse, car selon lui, mal comprise, et "s’il le faut, très bientôt, on organisera une grève".
Le couac du transfert
En effet, alors que 30 fonctionnaires sont partis à la retraite et que 20 personnes admises au concours sont en attente de postes sur des listes complémentaires, l’Académie ne veut pas pourvoir ses postes. La raison : c’est encore l’État qui gère et finance ces postes jusqu’au transfert définitif aux collectivités en 2008, et durant ces 2 années de transition, il ne veut ni recruter, ni embaucher. Résultat : pas de travail pour les listes complémentaires, et encore moins de prise en compte du rattrapage d’effectif avéré au sein de l’Académie. "On n’accepte pas le vide laissé, on s’insurge contre la précarité qui prend le pas", affirme Vincent Baugé. "C’est un des couac de la précipitation du transfert".
De même, l’Académie refuse la mutation des collègues reçus au concours et qui exercent dans les services déconcentrés (IUFM, CREPS, Rectorat) à plusieurs kilomètres de leur domicile car ils ne sont pas considérés comme des personnels transférables sauf si les collectivités les font passer comme personnels TOS. Face à ce blocage, le syndicat parle de "remettre la machine en route". "On a su se battre contre le CPE, enterré par le gouvernement sous l’effet d’une mobilisation syndicale unitaire, une victoire au goût amer pour les TOS qui, malgré 2 mois de grève en 2003, n’ont pas obtenu gain de cause et ont aujourd’hui, la gueule de bois".
Estéfani
Le ministère interpellé
Recruter et financer
Depuis 3 ans, Gilbert Romain est à la tête du syndicat national SNAEN-UNSA après un engagement marqué en 2003 à La Réunion. "Je suis intervenu auprès du ministère concernant les emplois vacants dégagés par les départs à la retraite et la liste complémentaire des personnes à qui l’on doit donner du travail". Le SNAEN-UNSA a ainsi proposé à la Division administration de la modernisation du personnel du ministère de l’Éducation nationale qui gère les personnels non enseignants, que l’État dégage la masse financière nécessaire pour que les collectivités deviennent les employeurs de ces personnels titulaires. Le syndicat ne s’oppose pas au principe du transfert à condition que ce gouvernement, ou le prochain, transfert également les fonds nécessaires. Sur cette question fondamentale de la péréquation des fonds, on est encore dans le flou total.
Rectificatif
L’article paru en page 2 dans notre édition d’hier rendant compte de l’intervention de Prosper Ève à l’IUT de Saint-Pierre comporte une erreur. Nous voulions parler des luttes de Toussaint Louverture en Haïti et non Toussaint Laventure.
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