Repas de la section PCR Saint-Denis

Contre une réécriture de notre histoire

12 décembre 2005

Hier durant toute la journée, la section Saint-Denis du Parti communiste réunionnais pique-niquait dans la forêt de Bébourg à la Plaine des Palmistes.

Hier jusqu’en fin d’après-midi, 180 militants, sympathisants et amis de la section dionysienne du Parti communiste réunionnais se retrouvaient sous les cryptomerias et dans la fraîcheur de la forêt de Bébourg à la Plaine des Palmistes. Ils partageaient deux savoureux repas préparés par Arnaud : le traditionnel carri de poulet et un cabri massalé.

Jeunes et seniors réunis

Cette initiative de Florian Baillif, bien connu pour son dévouement pour la cité du Chaudron à Saint-Denis, permettait de réunir les mémoires vivantes du PCR et la jeunesse. Il allait de table en table pour s’assurer que personne ne manquait de rien. Après avoir remercié les participants, il passait le témoin à Jean-Max Hoarau, qui les félicitait pour leur implication au sein de la section de Saint-Denis.

La démolition des acquis sociaux

En cette fin d’année, il leur souhaitait tout le bonheur du monde. Il profitait de ce moment pour leur rappeler que "la casse sociale est opérée par le gouvernement Raffarin, puis De Villepin et relayée à Saint-Denis par René-Paul Victoria, député-maire". Elle démolit les acquis sociaux et les plus démunis se trouvent une nouvelle fois pénalisés. Il profitait de ce temps de parole pour insister sur deux grandes dates de l’Histoire de La Réunion. Le 20 décembre 1848 où l’esclave passe du statut de bien meuble à celui d’humain. Et la loi du 19 mars 1946 où Raymond Vergès et Léon Lepervanche sort La Réunion de son statut de Colonie pour celui de Département.

De la Colonie au Département

Mais les nostalgiques du temps béni des colonies ne voyaient pas ce changement d’un bon œil. Aussi, ils ne plaidaient aucunement en faveur de l’Égalité sociale à La Réunion. Aujourd’hui, certains tentent à leur manière de réécrire l’histoire des colonies d’une manière édulcorée : les esclavagistes étaient bons et les esclaves de bons serviteurs. Ils mangeaient tous à la même table. Une fois de plus, le peuple réunionnais est touché dans sa chair.

Jean-Fabrice Nativel


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