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Plus de 2.000 créations nettes d’emplois dans l’artisanat en 2006
6 août 2007, par
Malgré la crise du chikungunya, l’artisanat a permis l’an dernier de créer plus de 2.000 emplois. C’est le résultat de la conjonction de plusieurs facteurs. L’esprit d’entreprise des Réunionnais, la commande publique et l’existence de mesures spécifiques à notre île jouent un rôle décisif.
34.216 emplois se décomposant en 23.330 salariés et 10.886 chefs d’entreprises : ces chiffres donnent un aperçu de l’artisanat réunionnais en 2006 selon les données de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Un secteur qui a réalisé un chiffre d’affaires de 1,27 milliard d’euros, en augmentation malgré l’épidémie de chikungunya.
Parmi ces entreprises, il est à noter que près de la moitié d’entre elles (47%) n’emploient qu’une personne, 42% ont moins de 5 salariés. Au total, 96% des entreprises artisanales comptent moins de 10 salariés.
Ce secteur a permis la création nette de 1.641 emplois l’an dernier. Parmi ces créations, il est à signaler que 975 entreprises supplémentaires étaient recensées l’an dernier. C’est le solde de 2.038 créations, en hausse de 10% par rapport à 2005, et de 1.063 radiations (baisse de 1,8%). Autrement dit, pour deux entreprises créées, une est liquidée.
La Chambre de métiers et de l’artisanat souligne la progression à un « rythme élevé pour la quatrième année consécutive » : +12,7% en 2003, +14,7% en 2004 et +8,1% en 2005. Cela donne une idée de l’esprit d’entreprise des Réunionnais.
Le rôle de l’ARA
Les statistiques de la CMA donnent un portrait de ces forces vives. En 2006, un créateur sur deux est un Réunionnais privé d’emploi, 39% sont des salariés. 27% ont moins de 30 ans. La tranche d’âge la plus créatrice d’entreprises artisanales est celle des 31-40 ans. Il est à souligner que une création sur dix est le résultat de la démarche d’un Réunionnais de plus de 50 ans. Cette démarche créatrice est donc partagée dans toutes les classes d’âge de la population active, et c’est une femme qui porte le projet dans un cas sur cinq.
C’est la bâtiment qui tire ce dynamisme, avec 45% des créations, juste devant les services (25%), les activités de production (19%), et l’alimentation (11%). Cette répartition reflète le dynamisme économique du BTP. Une situation qui s’explique par exemple par les chantiers initiés par la commande publique, notamment la Région (route des Tamarins, construction de lycée...), et par les initiatives privées dans le domaine de la construction.
Ces données soulignent un des aspects spécifiques de l’économie réunionnaise. Elles expriment l’importance de l’artisanat. Elles ont permis l’an dernier de donner un travail à plus de 2.000 personnes. Parmi ces dernières, une part importante a créé son propre emploi en montant un projet. Nul doute que pour ses porteurs de projet, une mesure spécifique comme l’Allocation de retour à l’activité (ARA) a joué un rôle décisif. Inscrite dans le droit par l’adoption de la loi d’orientation pour l’Outre-mer en 2000, l’ARA permet à un allocataire du RMI de conserver partiellement pendant deux ans le revenu minimum. Ajoutée à d’autres mesures spécifiques comme les exonérations de cotisation sociale, l’ARA a contribué à transformer une partie de la croissance de l’activité économique en emplois.
Partager la croissance pour l’intérêt général
L’analyse des chiffres de l’artisanat à La Réunion relève le socle nécessaire pour que le dynamisme unanimement salué de l’économie se traduise en emplois. Il s’agit notamment des grands chantiers issus de la commande publique, de construire des logements pour répondre au besoin légitime des Réunionnais, et de l’existence de mesures spécifiques, adaptées à un pays où le taux de chômage a depuis longtemps franchi le seuil de l’intolérable.
À l’heure où La Réunion affronte des défis considérables liés à la perspective du million d’habitants, la reconnaissance des spécificités de l’île, par exemple à travers un cadre législatif traduisant la priorité donnée à la lutte contre le chômage, est plus que jamais nécessaire. C’est un moyen de partager la croissance au profit de l’intérêt général et c’est donc un levier du développement.
Manuel Marchal
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