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8 février 2021, par
La situation sanitaire de nos îles, devient de jour en jour, de plus en plus inquiétante. Le taux d’incidence à la Réunion est passée la semaine dernière à 40,9 cas pour 100 000 habitants, tandis que Mayotte est passée à 415 cas pour 100 000 habitants.
Et pourtant, les conditions de maitrise des épidémies sont réunies. Une île est un territoire ou l’on peut entièrement maitriser les arrivées de population. Ensuite il est plus facile de maintenir en quarantaine les personnes arrivants et de soigner les malades. Mais nous constatons qu’à la fois à Mayotte et à La Réunion qu’aucune décision cohérente avec la géographie de nos territoires n’a été prise.
A La Réunion, l’ouverture de l’aéroport est irresponsable
L’épidémie a flambé deux fois à la Réunion et ces deux moments correspondent au retour de vacances, en aout et fin janvier. Les faits sont têtus même si on martèle le contraire. Le préfet culpabilise le peuple Réunionnais alors qu’il ne prend pas les décisions, ou qu’il ne peut pas les prendre. Nous n’oublierons jamais l’épisode ubuesque du réveillon du nouvel an.
Alors il peut parler toutes les semaines, tant qu’il veut, sa parole ne prend plus. Il navigue à vue et tente de vider la mer à l’aide d’une petite cuillère. Seule la maitrise des arrivées et la mise en protection des personnes atteintes peut préserver les Réunionnais d’une épidémie de grande envergure. D’ailleurs la « septaine » est une vaste fumisterie, autant que les motifs impérieux. Ce week-end, il y a eu juste 2000 personnes qui sont arrivés avec toutes des motifs impérieux, et une grande majorité qui parcourt déjà l’île.
A Mayotte, le reflet de l’Etat catastrophique du système sanitaire
A Mayotte, la protection de la population a été un plus grand échec aussi. L’épidémie a flambé en peu de temps sans que personne ne le voie. Le préfet a annoncé des moyens de surveillance exceptionnels et un déploiement de la marine. De plus, il est de notoriété publique que la situation hospitalière de l’île est catastrophique. Le CHU est saturé en temps normal, mais alors là avec la flambée de l’épidémie, il y a la crainte de devoir choisir les malades que l’on soigne. On va accuser les Comoriens, mais jamais on dira que les flux aériens n’ont jamais été filtré. Le virus vient -il vraiment des Comores ou plutôt de Marseille ? Personne ne peut le dire, car il n’y a aucun moyen de le savoir. Comment peut on mettre en protection une population quand on n’a déjà pas les moyens de la soigner en temps normal ?
Mayotte est toujours le plus grand désert médical du pays. Elle ne compte que 98 médecins pour 100 000 habitants contre 339 en métropole ou encore 279 à la Réunion. L’accès aux soins est très limité puisqu’il n’existe qu’un seul centre hospitalier (CHM) pour les 212 000 habitants, qui concentre la majorité des patients. À titre de comparaison, la Réunion, pour 844 000 habitants, en compte neuf.
La campagne de vaccination est elle aussi en panne à Mayotte. L’incidence du virus doit rendre prioritaire la population mahoraise. Et que constate-t-on, l’approvisionnement a été retardé mais le pire c’est qu’à l’heure actuelle seuls 4 680 doses ont été livrés, soit seulement 2340 personnes vaccinées. L’Etat commet un crime contre le peuple mahorais.
Que faire ?
Au contraire, la Nouvelle Calédonie ou Tahiti ont réussi à protéger leur population. On constate seulement que là-bas, les décisions ne sont pas prises à Paris. La comparaison est tenu, la responsabilité de la flambée de l’épidémie incombe entièrement au gouvernement et à ses représentants qui n’ont pas su ou voulu prendre les décisions adéquates pour protéger nos peuples.
Mais n’ayant pas suffisamment échoué dans leur politique sanitaire, les autorités ont décidé de renforcer le pont aérien entre Mayotte et La Réunion. IL y aura à partir d’aujourd’hui 2 avions d’évacuation sanitaire par jour. Mais pourquoi ne dit-on pas, qu’incapable de gérer la situation à Mayotte on déporte le problème à la Réunion ? On dirait que sans le dire, l’Etat a décidé contre les intérêts des Réunionnais et des Mahorais de faire la France de l’Océan Indien. Nous voulons simplement que l’on nous respecte et que nos populations soient protégées.
Les entrées à la Réunion doivent être filtrées et la quarantaine obligatoire dans des hôtels réquisitionnés pour cela. A Mayotte, l’armée doit déployer en urgence un hôpital de campagne comme elle l’a fait en Alsace. La construction d’un deuxième hôpital à Mayotte ne peut plus attendre.
David Gauvin
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