Rentrée solennelle de l’institution

Cour des Comptes : la réduction du deficit public doit continuer

13 janvier 2016

La Cour des Comptes faisait hier sa rentrée solennelle. Son premier président a estimé que l’état de guerre ne doit pas se traduire par une dérive des dépenses publiques.

Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, lors de l’audience solennelle de la Chambre régionale des comptes.

Le 16 décembre dernier, le président de la République s’était exprimé devant le Congrès des députés et sénateurs. Il avait notamment affirmé que le « pacte de stabilité » devait l’emporter sur le « pacte de stabilité ». Cela voulait dire que l’état de guerre pouvait justifier que la France ne respecte pas ses engagements de réduction du déficit public.

Hier, la Cour des Comptes faisait sa rentrée solennelle. Didier Migaud, premier président, a souligné que « la France doit veiller à ne pas s’écarter de sa trajectoire de maîtrise des dépenses ». C’est une condition pour avoir “la capacité à procéder à des choix souverains de politique publique”.

Et de souligner que « si la réduction des déficits et de la dette publics se poursuit aujourd’hui, elle se poursuit à un rythme très lent – trop lent même, par rapport aux efforts consentis par nos partenaires de l’Union européenne et de la zone euro, y compris des pays comparables au nôtre ». Entre la fin 2007 et la fin 2015, la dette publique a gonflé de 32 points de PIB, pour atteindre « le niveau le plus élevé jamais atteint en temps de paix ».

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