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Sainte-Rose
18 mai 2007
Le Parti Socialiste Réunionnais (PSR) vient de créer une section à Sainte-Rose. Objectif : porter les préoccupations des habitants en matière de logement, d’emploi, de sécurité et de proximité avec les élus lors des élections municipales.
Depuis mercredi dernier, la commune de Sainte-Rose dispose d’une section du Parti Socialiste Réunionnais. C’est, pour Fabrice Juppin de Fondaumière, « le résultat d’une attente de la population de Sainte-Rose. Depuis les élections de 2001, beaucoup de Saint-rosiens sont venus me voir se plaignant de la municipalité actuelle, me disant notamment qu’ils en avaient assez des politiques pratiquées dans cette commune depuis les dernières années et qu’ils trouvaient vraiment dommage qu’il n’y ait pas dans cette ville un autre parti d’opposition, un vrai parti de gauche.
Beaucoup de citoyens me parlaient du Parti Socialiste Réunionnais évoquant cet aspect non négligeable du vrai parti de gauche localement créé. Après ma rencontre avec les responsables de ce parti et retrouvant chez eux une forte envie de défendre les vraies valeurs de La Réunion, j’ai donc, sans hésiter, décidé de créer la section PSR de Sainte-Rose ».
« Un élu doit lutter contre le chômage et non tuer l’emploi »
Cette section veut ainsi répondre aux préoccupations des citoyens et profiter des prochaines élections municipales pour faire passer ses idées. « Ayant toujours voulu aider ma commune à se développer, et compte tenu des injustices sociales enregistrées ces dernières années, j’ai souhaité, avec les encouragements de beaucoup de personnes, présenter une liste pour les prochaines élections municipales, affirme Fabrice Juppin de Fondaumière. Il est pratiqué ici une politique trop politicienne que je qualifierai de dictatoriale, anti-démocratique et affectant gravement l’économie et la vie associatives de la commune ». Le Secrétaire de section fait allusion aux difficultés rencontrées récemment par l’association Les Béliers, deuxième employeur de la commune pour la valorisation de l’environnement depuis 14 ans. « Un élu, poursuit Fabrice Juppin de Fondaumière, doit lutter contre le chômage et non tuer l’emploi. Rien n’est fait sur Sainte-Rose pour aider les jeunes à s’en sortir, et si cela continue, j’ai bien peur que la délinquance ne se développe aussi chez nous. Il y a un manque de sérieux trop important dans la prise en compte des vraies priorités. En résumé, Sainte-Rose ressemble à un navire qui s’apprête à faire naufrage ». Pour Sainte-Rose, le PSR veut défendre les priorités que sont l’emploi (grâce au secteur associatif et au tourisme), le logement (une juste attribution pour les personnes qui en ont vraiment besoin), la sécurité (plus de prévention et d’animation pour cette commune encore épargnée par la délinquance), la proximité des élus avec la population (« les adjoints ne reçoivent plus les gens depuis longtemps »).
Mais avant les Municipales, le prochain rendez-vous sera l’élection législative. Le PSR présente 4 candidats : Daniel Cadet, Dominique Henry, Jean-François Fays et Denise Delorme.
« Le défi de la gauche dans sa richesse et dans sa diversité sera, à La Réunion, de répondre au message clair de nos compatriotes. Sa responsabilité sera aussi de présenter des candidats disponibles, compétents, capables de poser les vrais problèmes, de porter une voix réunionnaise forte et audible jusqu’à Paris, de relayer fidèlement cette souffrance exprimée, de résister de façon vigilante, respectueuse, responsable et constructive aux projets dangereux du gouvernement. Les Réunionnais savent qu’ils ne peuvent compter sur les élus de droite, complètement discrédités après 3 scrutins consécutifs. A travers le nouveau président de la République, ces élus ont tous été sanctionnés. Mais si, vraisemblablement, les Législatives se joueront à gauche, nos concitoyens semblent réclamer aussi à travers l’ampleur de la participation record enregistrée plus de démocratie, plus de respect et plus de morale politique ».
Edith Poulbassia
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