Contribution du groupe UMP et apparentés

« Créer les conditions d’un développement endogène »

27 août 2009, par Edith Poulbassia

Le groupe UMP et apparentés a présenté des propositions relatives aux huit ateliers des États généraux de l’Outre-mer. Cependant, trois axes prioritaires se dégagent pour « créer les conditions d’un développement endogène ».
D’abord, le développement de l’économie « en réformant l’octroi de mer pour plus d’équité et de pertinence », « en renforçant la production locale » (structurer les filières, modifier le code des marchés publics, etc.), « en agissant sur ce qui modifie le marché », « en axant davantage le développement de La Réunion vers la mer » (pêche, énergies des mers, compagnie maritime régionale).
Ensuite, la gestion durable du territoire « en harmonisant l’urbanisation » (zones d’activités, agriculture, urbanisation, fluidifier le trafic routier), « en garantissant l’accompagnement public à la construction de logements et au développement des activités économiques », en prenant à bras le corps le problème de l’assainissement et du traitement des déchets.
Enfin, le développement de la visibilité internationale de La Réunion, « en visant l’excellence énergétique » (Gerri), en valorisant « la spécificité de La Réunion en matière d’offre touristique » (associer plus les professionnels du tourisme à la stratégie touristique, tourisme éco-responsable, partenariat avec les Mascareignes), « en restaurant la confiance des Réunionnais » (transparence des prix avec Observatoire des prix, DGCCRF ; exercice modernisé du pouvoir politique, avec proximité, information et éthique).

E.P.


Roland Hoarau : « nous ne sommes plus les suiveurs de la France métropolitaine »

Intervenant dans le cadre de la présentation du projet du groupe UMP, Thierry Sam Chi Tsong a tenté de lancer une polémique affirmant que les mots d’ordre d’autonomie énergétique et d’autonomie alimentaire servent à dissimuler celui d’autonomie.
Son collègue de groupe, Roland Hoarau, est alors intervenu pour dire qu’« il n’est pas de notre nature de faire des procès d’intention ». Il a également souhaité que les Réunionnais puissent avoir un droit de regard sur la gestion des TAAF, par le biais d’une gestion au niveau régional. Expliquant que la sur-rémunération posait un problème de fond, Roland Hoarau a conclu son intervention en répétant plusieurs fois que « nous ne sommes plus les suiveurs de la France métropolitaine ».

Outre-mer

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