Le plan pour l’emploi de Villepin

Critiques tous azimuts sur fond de scepticisme

11 juin 2005

Le plan pour l’emploi du Premier ministre Dominique de Villepin a été accueilli par de nombreuses critiques, notamment de la part des organisations syndicales. Le camp de la droite reste pour sa part relativement sceptique.

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Une "course de vitesse" est engagée avec le gouvernement, a lancé jeudi Bernard Thibault, dirigeant de la Confédération générale des travailleurs (gauche), l’un des principaux syndicats français, qui a appelé à une "large mobilisation pour l’emploi" dès le 21 juin.
Même le "patron des patrons" français, Ernest-Antoine Seillière, est revenu de son "emballement" premier en qualifiant jeudi de "limitées" les mesures annoncées. Il estime qu’elles ne seraient "probablement pas suffisantes" pour créer un "élan vers l’emploi".
Avec un taux de chômage qui touche 10,2% de la population active, et qu’il a lui-même qualifié d’"inacceptable", M. de Villepin a fait de la "bataille pour l’emploi" sa priorité absolue après la large victoire du “non” au référendum du 29 mai sur la Constitution européenne.
C’est le "contrat de nouvelle embauche", mesure phare et novatrice à destination des toutes petites entreprises, qui cristallise le mécontentement et le scepticisme, tant des syndicats que du grand patronat. Il prévoit pour le salarié une période d’essai de deux ans au cours de laquelle il peut être licencié sans préavis, ni indemnité.
Autre motif de critiques, à gauche mais aussi à droite, la décision du Premier ministre de court-circuiter le Parlement et de prendre des mesures par "ordonnances" gouvernementales afin d’aller plus vite et de mettre en œuvre son plan dès le 1er septembre.


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