
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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28 novembre 2007
Avec une croissance plus faible que prévu et un paquet fiscal qui prive l’État de moyens, le volontarisme réformateur du Président ne suffira pas à améliorer la situation économique.
« Le point de croissance qui nous manque, nous ne l’obtiendrons pas en attendant les bras croisés », martelait Nicolas Sarkozy, le mois dernier, devant les députés de la majorité. De fait, les perspectives d’activité se sont bien assombries pendant l’été. Sans même tenir compte des répercussions de la crise financière, les prévisions pour 2007 ont été fortement revues à la baisse. L’OCDE a ramené les siennes de 2,4% au printemps à 1,9% désormais, tout comme la Commission européenne. L’Insee n’attend plus que 1,8% de croissance pour l’année en cours. Et les créations d’emplois, de l’ordre de 212.000 au premier semestre, devraient revenir à 128.000 au second. Le taux de chômage est remonté légèrement en août, pour la première fois depuis mai 2005. Quant à l’année 2008, elle reste conditionnée par l’impact de la crise financière. Les difficultés des banques pourraient en effet les inciter à restreindre leur offre de crédit aux ménages et aux entreprises. Ce resserrement a déjà commencé, mais personne ne sait aujourd’hui jusqu’où il ira.
Le président a pourtant bien besoin de croissance. Il en a besoin pour financer les cadeaux fiscaux offerts en juillet et pour reconstituer les marges de manoeuvre de la politique économique. Il en a besoin également pour faire reculer le chômage et la pauvreté, d’autant que le budget taille dans les emplois aidés réhabilités par Jean-Louis Borloo en 2005 et massivement mobilisés pour faire baisser le chômage à la fin de la législature précédente.
L’objectif d’un point de croissance supplémentaire n’est pas hors de portée. Après tout, la croissance a été en moyenne de 2,5% sur les cinq dernières années dans les économies de l’OCDE (contre 1,5% pour la France). On ne voit pas pourquoi l’Hexagone ne pourrait égaler les performances des autres pays riches.
Comment faire ? La plupart des économistes, à droite comme à gauche, s’accordent pour reconnaître que l’activité bute aujourd’hui en France non sur un déficit de demande - la consommation est au contraire le principal moteur de la croissance - mais sur des contraintes d’offre. Plus que d’une relance conjoncturelle, c’est donc d’une action sur les structures de l’économie dont le pays a besoin. À cet égard, le Président ouvre le feu sur tous les fronts : marché du travail, marché des biens, régimes de retraite, financement de l’assurance maladie, etc.
Mais il ne suffit pas d’inviter les partenaires sociaux à se réunir, ni de faire plancher des commissions, il faut aussi se donner les moyens de mettre en oeuvre des réformes socialement acceptables parce que réellement porteuses de progrès. Or, toute réforme, avant de porter ses fruits, a un coût. Le budget actuellement en discussion semble malheureusement l’ignorer.
Sandra Moatti - Alternatives Economiques
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