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Investissement en retrait, les 4% de déficit seront dépassés
16 août 2014, par
La croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) de la France a été stable, à 0,0%, au deuxième trimestre 2014. A l’annonce des données de l’INSEE, le ministre des Finances, Michel Sapin, a reconnu la « panne » de croissance du pays.
Face à une croissance atone et une faible inflation, le ministre a prévenu un déficit public de plus de 4% du PIB cette année, au lieu des 3,8% espérés auparavant. Face à ces chiffres, le gouvernement a annoncé qu’il tiendra « sans faiblesse » son intention de poursuivre ses réformes, maintenant son plan d’économies de 50 milliards. Pour combler les nouvelles brèches dans ses finances, le gouvernement a assuré des augmentations d’impôts.
Comme prévu par l’exécutif, la croissance économique du pays ne s’est pas relancée, pire elle est restée stable. Bien que les dépenses de consommation des ménages se redressent de 0,5%, l’investissement total poursuit son repli à –1,1% après –1,0%. A la fin du mois de juin, la France accusait un déficit commercial de près de 30 milliards d’euros, soit presque le même niveau qu’à la même date en 2013.
Globalement, la demande intérieure finale (hors stocks) progresse faiblement, contribuant à l’évolution du PIB pour +0,2 point. L’INSEE note également un ralentissement des importations passant de 0,4% à 0,6%, et une baisse des exportations de 0,0% après +0,5%. L’institut a indiqué qu’en conséquence, le solde extérieur contribue négativement à l’évolution du PIB (–0,1 point), après une contribution neutre le trimestre précédent. De même les variations de stocks pèsent légèrement sur l’évolution de l’activité : –0,1 point après +0,5 point début 2014.
Le ministre des Finances français Michel Sapin a reconnu la stabilité de la croissance, évoquant une « panne ». Ce dernier a appelé à l’indulgence européenne pour le déficit public, à travers une « adaptation » des règles budgétaires. Michel Sapin a prévenu dans une tribune publiée par Le Monde que la France n’atteindra pas 1% de croissance, prévu initialement cette année. Ce dernier a estimé à 0,5% de croissance pour 2014, ne croyant pas à un chiffre « très supérieur à 1% », pour 2015.
Le gouvernement avait multiplié ces derniers jours les avertissements sur une rentrée économique difficile, raison pour laquelle la faible croissance n’a pas étonné. Celle-ci ajoutée à une inflation peu vigoureuse conduira à un déficit public « supérieur à 4% du Produit intérieur brut en 2014 », a indiqué le ministre, au lieu d’une prévision initiale de 3,8%. En dépit, des annonces faites par le gouvernement depuis le début du mandat de François Hollande, l’objectif d’un respect en 2015 de la limite européenne de 3% est compromise.
Le ministre a rappelé que l’Europe toute entière est « atteinte par cette langueur » conjoncturelle et cette « panne » de croissance, estimant que la solution devait venir aussi de Francfort, siège de la Banque Centrale Européenne, et de Bruxelles, siège de la Commission européenne. « L’Europe doit agir fermement, clairement, en adaptant profondément ses décisions à la situation particulière et exceptionnelle que connaît notre continent. La France pèsera en ce sens », a-t-il écrit.
Pour lui, la BCE « doit aller jusqu’au bout de ses possibilités, conformément à son mandat, pour que le risque de déflation disparaisse et que l’euro retrouve un niveau plus favorable ». Michel Sapin remet en cause le refus de la BCE de financer directement les Etats via l’achat de dette publique. Ainsi, le ministre souhaite une adaptation du « rythme de la réduction des déficits publics à la situation économique actuelle », car la France devrait être incapable de tenir ses objectifs de réduction des déficits, d’après Michel Sapin.
Céline Tabou
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