Cyrille Lebon, conseiller municipal de la ville du port, président du Mouvement de la gauche écologiste de La Réunion (MGER) :

10 février 2007

En Mars 2004, à l’occasion des Régionales, vous avez souscrit au projet d’une Alliance. Aujourd’hui, en tenant compte de vos engagements antérieurs et du travail accompli, comment - parvenu à mi-mandat - appréciez-vous ce travail ?

- Malgré que nous n’avons pas d’élus au Conseil Régional, le MGER a toujours été invité lors des réunions de concertations organisée par les élus de l’Alliance. Nous avons été informés des grands travaux, Route des Tamarins, Route du littoral, tram-train, Maison des Civilisations. Jamais aucune mandature n’a entrepris de tels projets pour La Réunion. Nous souscrivons totalement au travail effectué, et sommes satisfaits de ce travail.

L’Alliance vient d’organiser une grande réunion publique dans l’Est. Au cours de cette réunion, des participants de cette partie de l’île ont appelé de leurs voeux l’extension du tram-train dans leur région. C’est, de notre point de vue, encourageant pour ceux qui, comme vous, soutiennent le tram-train, mais pensez-vous qu’il soit possible de répondre favorablement à cette demande en dépit du blocage de la CIREST et de la mairie de Saint-André ?

- A chaque fois qu’il y a un projet très positif, on nous met des bâtons dans les roues. Ces élus auront affaire à la population, qui fera savoir ce qu’elle souhaite. La population est demandeuse de ce projet du tram-train. Soit ses protagonistes reviennent à plus de raison, soit la population le fera savoir lors du rendez-vous des urnes.

L’Alliance va à la rencontre la population réunionnaise. Comment la vision d’avenir qu’elle présente peut-elle se conjuguer avec les besoins exprimés de solutions immédiates ?

- J’ai un peu discuté de ce sujet avec des élus de l’Alliance. Il faut reconnaître peut-être un manque de proximité avec la population. En tout cas, on s’entend pour dire qu’il faudra faire mieux, communiquer plus encore.

La Réunion terre modèle, exemplaire par sa démarche sur les énergies renouvelables. Quelle politique environnementale doit entreprendre La Réunion, face aux défis climatiques ?

- C’est la main de l’homme qui détruit. La planète va mal. La biodiversité est menacée. Aujourd’hui, on commence à prendre conscience que les écologistes disaient vrai. Déjà, il importe de savoir ce que les candidats vont faire, est-ce qu’ils soutiendront le pacte écologie de Nicolas Hulot. Le MGER a déjà fait des propositions. Pour ce qui concerne La Réunion, il faudrait que notre île participe encore plus. Je parle de l’élimination des déchets notamment, alors que l’on essaie de nous vendre l’incinérateur.


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