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Victorin Lurel annonce qu’une étude est déjà lancée
15 novembre 2013
Appel à la riposte face à la menace d’une double trahison : après celle des accords de 1969, la fin des quotas en 2017 ne doit pas être celle de la fin des planteurs.
Mardi, le ministre des Outre-mer était auditionné par la Commission des affaires économiques du Sénat. Il a prononcé des paroles qui ont provoqué un tollé, car elles laissent entendre que l’État se prépare à la remise en cause de la filière canne. Mardi, le ministre a annoncé qu’une étude avait été commandée pour préparer l’après 2017, date de la fin des quotas.
Dans un communiqué hier, le Parti communiste réunionnais a dénoncé ces propos, et il a rappelé son soutien aux planteurs en lutte pour leur survie. Suite au communiqué du PCR, Victorin Lurel a réagi. Ce qu’il déclare confirme ce que dit le PCR.
Les planteurs sont au courant désormais, il y a danger, il faut s’organiser et riposter.
Le communiqué du Parti communiste réunionnais Menace sur la filière canne Le PCR aux côtés des planteurs Suite aux propos tenus par le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, lors de son audition au Sénat, le PCR réagit dans un communiqué. Auditionné mercredi par la Commission des affaires économiques du Sénat et la délégation Outre-mer, Victorin Lurel a déclaré ceci : « La fin des quotas risque de créer une concurrence supplémentaire pour le sucre de La Réunion et de la Guadeloupe. La réponse, c’est : se spécialiser dans des niches. On a commandé une étude par un cabinet indépendant pour s’interroger sur tout ça et décider des éventuelles réorientations à prévoir à notre échelle et à plus grande échelle, à l’échelle de l’Europe et à l’international » . C’est la première fois qu’un ministre exprime aussi clairement la menace qui pèse sur la filière canne-sucre. Il est prévu que le nouveau règlement sucrier mette fin au régime protecteur des quotas et prix garantis à partir de 2017. Ces propos interviennent après ceux tenus par Dacian Ciolos, Commissaire européen à l’Agriculture, lors de sa visite à La Réunion le 29 juillet. Le membre de la Commission avait dit que tout allait dépendre de la stratégie qui sera choisie par les sociétés productrices de sucre, autrement dit par Téréos. Manifestement, le gouvernement a donc décidé de lancer une étude d’impact sur les conséquences de la fin des quotas sucriers à partir de 2017. Les pouvoirs publics ont donc le devoir d’informer en direct les planteurs sur les résultats de cette étude, et de dire publiquement sans tarder ce que fera l’État pour préserver les intérêts des planteurs, ainsi que les richesses acquises par plus de deux siècles de recherche-développement à La Réunion. Le gouvernement doit donc indiquer précisément comment il compte éviter une catastrophe sociale qui concernerait toute La Réunion : il y a des planteurs dans 23 communes, et la 24ème abrite des ateliers de transformation et d’exportation. Le PCR rappelle qu’il est possible de consolider à La Réunion une industrie de la canne en partageant équitablement les recettes de tous les produits que cette plante peut donner : sucre, électricité, plastiques bio, cosmétiques… Cet objectif peut se concilier avec celui de l’autosuffisance alimentaire. Le PCR pense donc que l’agriculture est un gisement d’emplois pour les Réunionnais. Il réitère ses propositions et demande à l’État de s’impliquer pour ne pas que La Réunion subisse une crise bien plus grave que celles du café, de la vanille, du géranium ou du vétiver. Plus que jamais, le PCR sera aux côtés des planteurs en lutte pour leur survie. Le bureau de presse |
La réponse de Victorin Lurel Le communiqué du ministre des Outre-mer « Suite à son audition devant la Délégation Outre-mer du Sénat, le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, tient à rappeler que le gouvernement n’a eu de cesse de défendre la filière canne, sucre et rhum des Outre-mer depuis 18 mois, en particulier dans le dossier de la fiscalité des rhums devant l’Union européenne. La volonté de préserver l’avenir de cette filière nécessite d’anticiper collectivement avec les élus et les professionnels des outre-mer les conséquences de la fin des quotas sucriers prévue pour la campagne 2017. Une évaluation de l’impact sur le secteur de la fin des quotas sucriers est en cours dans le cadre d’une étude indépendante. L’enjeu est bien le confortement de la filière et ses perspectives de développement dans ce nouvel environnement ». |
Drôle de méthode Le ministre des Outre-mer serait-il un adepte de la rétention d’information ? Il a fallu attendre mardi pour apprendre qu’une étude d’impact sur les effets de la fin des quotas sucriers était commandée. 48 heures plus tard, cette étude n’était plus seulement commandée, elle était en cours. Mais avant cette audition au Sénat, qui était au courant ? Force est de constater que la méthode mise en œuvre n’est guère exemplaire du point de vue démocratique. Les planteurs sont les premiers concernés par les effets de la fin des quotas sucriers. Mais ils doivent lire la presse pour savoir qu’une étude d’impact est en cours. Devront-ils utiliser le même canal d’information pour connaître les enseignements que le gouvernement tirera de cette étude ? Ce manque de transparence ouvre donc la porte à cette question : le gouvernement a-t-il déjà décidé de l’avenir des planteurs ? |
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