
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Les rapports du Congrès — 5 —
15 juillet 2013
Le rapport de David Lebon a porté sur la présentation des axes du projet de développement proposé par le PCR.
Mesdames, Messieurs, chers amis, chers camarades, Bonjour,
Dans l’intervention précédente, la camarade Sylvie nous a expliqué que le préalable au développement de notre pays est la mise en œuvre d’une nouvelle politique sur l’urgence sociale, ce dont sur quoi je ne reviendrais plus.
Quelle est pour nous cette nouvelle politique ?
En fait, après 1946, à la fin du régime colonial, le pouvoir a voulu maintenir les intérêts français à La Réunion et dans les vielles colonies. Pour ce faire, il a aidé à la création d’un marché et il s’est appuyé sur ses agents à qui il a donné un pouvoir d’achat pour pouvoir répondre à ses objectifs, à savoir une prime de vie chère, un index de correction, et cela a représenté un important transfert financier vers les 4 vieilles colonies.
Situation actuelle
Ainsi a été créée en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion une masse de consommation solvable. Cela a facilité l’installation à La Réunion des monopoles de la grande distribution, de l’automobile, des carburants, et l’essentiel de ces transferts alimentent ces monopoles dont les sièges sociaux sont en France, en Europe ou ailleurs.
C’est sur cela que repose la structure même de la formation des prix et il est évident que toute politique visant à agir sur les prix doit remettre en cause cette structure.
Et nous, en tant que Parti communiste réunionnais, nous devons proposer une politique de rupture pour mettre fin à cela.
Les transferts financiers de la France vers La Réunion ne doivent plus alimenter, comme maintenant, les grosses sociétés extérieures. La politique de rupture, c’est de faire en sorte que les transferts financiers servent au développement de La Réunion et que les bénéfices soient réinvestis ici même à La Réunion.
Il en est de même concernant les transferts publics sociaux qui passent pour l’essentiel dans la consommation, notamment dans la grande distribution avec les grandes surfaces alimentaires notamment. A ce propos, vous avez dû remarquer que le nombre de grandes surfaces alimentaires ne cesse d’augmenter à La Réunion, une est en construction à Saint-Leu, des projets sont à l’étude sur Saint-Paul, Saint-Joseph…
Un Fonds réunionnais de développement
Aussi, la mise en œuvre d’une nouvelle politique tendant à mettre au profit des Réunionnaises et des Réunionnais et du développement de La Réunion passe par la création de ce que nous appelons un fonds réunionnais de développement, cela vous sera présenté tout à l’heure par Julie.
A partir de ce fonds et en synergie avec les autres politiques publiques, il convient de définir les grands projets de développement durable. Pour notre part, au PCR, nous avons déjà dit les grands axes de ce développement durable qui tournent autour de 5 axes :
- C’est d’abord un vrai plan de construction de logements sur lequel Sylvie s’est déjà exprimée.
- C’est l’aménagement du territoire, particulièrement des mesures d’adaptation face aux effets climatiques qui ont été évoqués dans les rapports précédents.
- C’est la politique des déplacements : nous ne pouvons plus subir d’année en année les conséquences du tout-automobile avec les inconvénients que chacune et chacun d’entre nous peut vivre au quotidien. La réalisation du grand projet ferroviaire de Saint-Benoit à Saint-Joseph est ainsi une impérieuse nécessité.
- C’est l’autonomie énergétique : quand Paul Vergès dirigeait la Région, l’objectif de l’autonomie énergétique était fortement affirmé pour 2025. Des actions avaient été engagées, ce qui faisait de La Réunion un exemple pour la transition énergétique en France et même au-delà. La transition énergétique s’impose au monde entier, pour des raisons écologiques, les émissions de CO2 qui impactent le climat proviennent en grande partie des moteurs à explosion et de l’utilisation massive de carburants. Enfin, tout le monde sait que les énergies fossiles sont épuisables, que ferons-nous donc lorsqu’il n’y aura plus de pétrole ?
- Enfin, il y a l’autonomie et la sécurité alimentaire : il est irresponsable de faire dépendre notre pays de l’extérieure pour son alimentation. La Réunion doit se suffire à elle-même que ce soit pour ses besoins et sa consommation. Des milliers d’hectares sont en friche et abandonnés, certaines extensions urbaines se font dans l’anarchie, une volonté politique doit permettre d’utiliser rationnellement le sol de La Réunion pour répondre aux besoins de sa population.
De grands pourvoyeurs d’emplois
Pour résumer, je dirai que ces 5 grands axes sont également de grands pourvoyeurs d’emplois.
- Ainsi, l’aménagement du territoire, c’est la protection des ravines, c’est la protection de notre espace naturel sensible classé qui est menacé, c’est sécuriser notre population notamment en réglant le problème des radiers, c’est l’embellissement des sites, c’est la gestion de l’eau (avec la création de retenue par exemple), c’est la protection du lagon, c’est le problème du traitement des déchets et j’en passe. Cela justifie donc ce que disait Sylvie avec la création de 2 grands services.
- Pour l’autonomie énergétique, de nombreuses possibilités s’offrent à nous avec le solaire, l’éolien, la géothermie, la biomasse. Ce sont des activités innovantes, créatrices de dizaines de milliers d’emplois.
- Il en est de même pour le transport : la réalisation d’un transport ferroviaire, c’est 4.000 emplois directs et indirects, et le fonctionnement du chemin de fer, c’est la création ou plutôt la renaissance du métier de cheminot ici à La Réunion.
- Enfin, dans le secteur alimentaire, nous disons : « Produisons ce que nous consommons et consommons ce que nous produisons » , et cela permettra véritablement le développement et la création d’emplois dans notre île.
Je terminerai en vous disant, chers camarades, qu’il y a la possibilité de créer des emplois à La Réunion, mais le tout est véritablement une question de volonté politique.
Je vous remercie de votre attention. Bonne journée, camarades.
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