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Éducation
25 septembre 2006
L’éducation est un secteur où de très nombreuses familles réunionnaises connaissent encore beaucoup de difficultés, parce que "les inégalités sociales sont aggravées de plus en plus par les coûts de scolarité", a exposé Graziella Leveneur, Conseillère générale de Saint-Pierre.
Manque d’enseignants, manque de places - pour les moins de 2 ans et dans les lycées professionnels - pas assez de moyens financiers, humains et matériels... L’énumération des défaillances montre que les résultats scolaires, s’ils ont progressé, masquent encore de graves inégalités.
L’élue du Sud a comparé les niveaux de scolarisation des 12-19 ans ici et en France, celle des 20-24 ans et sur tous les tableaux, La Réunion vient loin derrière la moyenne des départements de la France hexagonale.
"Les retards scolaires sont plus importants, les redoublements aussi. Beaucoup d’élèves abandonnent sans diplôme", a-t-elle poursuivi en donnant un palmarès des "faiblesses de l’académie" dans l’accès aux diplômes de niveau IV et V : partout, La Réunion accuse un retard. "C’est le résultat d’une situation sociale dans laquelle les catégories sociales les plus défavorisées pèsent d’un poids prépondérant", a-t-elle dit en substance, rappelant que 6 collégiens et lycéens sur 10 sont boursiers ici : c’est plus de 2 fois et demi le nombre des boursiers de la France hexagonale.
La Réunion est la 3ème académie de France pour l’éducation prioritaire : on y trouve près de 2 fois plus d’établissements secondaires et 3 fois plus d’établissements du primaire en "zone d’éducation prioritaire". Et ce ne serait encore pas suffisant pour permettre aux élèves les plus défavorisés de combler leurs retards.
Le taux d’accès d’une classe d’âge au Baccalauréat est encore nettement inférieur ici à ce qu’il est en France : seulement 58% dans l’île.
Et pendant ce temps, la poussée démographique nécessite de nouveaux établissements. "Beaucoup d’établissements accueillent au-delà de leur capacité. Le nombre d’élèves par classe situe La Réunion dans les 4 dernières académies", a poursuivi Graziella Leveneur.
Pour les enfants des familles les plus modestes, le manque de professeurs est plus pénalisant. "Le niveau des bourses est dérisoire et l’allocation de rentrée scolaire devrait être indexée sur le coût de la vie et majorée de 35%", a ajouté Graziella Leveneur.
Au final, ce sont encore "de gros efforts à faire pour garantir la gratuité de l’éducation à tous et atteindre une société réunionnaise plus juste, ouverte aux savoirs et au monde", a conclu l’élue du Sud.
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