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La Région a réuni sa Commission permanente à Saint-Louis
3 mars 2007
La Commission permanente de la Région s’est réunie à Saint-Louis hier, après les événements dus à Gamède qui ont coupé l’île en deux : un geste de solidarité d’une haute valeur politique et pour l’aménagement du territoire.
Ce qui s’est amorcé hier à Saint-Louis, c’est la fin de l’isolement et de l’enclavement du Sud, par un acte fort comme on en n’avait pas vu depuis le débat sur le 2ème Département.
- « Rendez-vous ici dans deux ans, pour voir les débuts de l’endiguement et le nouveau pont ! » -« Je l’espère, président ! ». Ce court dialogue entre le Président de la Région et le Maire de Saint-Louis, côte à côte au lieu-dit Le Belvédère, d’où ils contemplaient le lit de la Rivière Saint-Etienne, a mis fin à la réunion dédiée, après la Commission permanente, à un échange de vues, avec les élus du Sud, sur l’aménagement et les transports.
- « C’était comme une vision de guerre », a dit le jeune Maire de la ville à Paul Vergès, en désignant les décombres du pont. On imagine sans difficulté le choc des Saint-louisiens en découvrant le désastre, lundi matin. Mais le plus dur a été certainement de réaliser que la rupture d’un seul point de passage pouvait “prendre en otage” un bassin de 200.000 habitants et plus. C’est cette réalité d’une île coupée en deux par la suppression d’un seul pont qui a motivé la rencontre d’hier, relançant le débat sur le désenclavement du Sud.
Les élus de la Commission permanente se sont donc réunis hier matin dans une salle du lycée Jean-Joly, à la Rivière Saint-Louis, pour un ordre du jour des plus habituels. A la fin, les élus de la Région ont reçu le Maire de Saint-Louis et des élus du Conseil municipal pour un échange de vues sur les projets d’aménagement de la commune en matière d’infrastructures, de transports et pour les déplacements. Les élus locaux ont pu exposer les conclusions des projets lancés depuis 2003, tel l’endiguement de la Rivière Saint-Etienne, dont l’étude de faisabilité a été rendue en octobre 2006 (voir encadré).
Le débat qui a suivi a pu porter plus largement sur les aménagements à privilégier pour que la remise en marche de ce point nodal pour les déplacements dans le Sud serve aussi le rééquilibrage entre le Nord et le Sud.
- « Le TCSP, oui ! Il faudra le réaliser au plus vite », a dit notamment le Maire de Saint-Louis dans son intervention sur les aménagements à mettre en œuvre dans sa commune et pour le Sud.
Saint-Louis, à l’heure actuelle, c’est à peu près 55.000 véhicules venant de l’Ouest et 70.000 venant de l’Est et du Sud. Le centre-ville lui-même est engorgé de 10.000 à 15.000 véhicules par jour. Dans cette situation, qui découle globalement des choix faits dans le cadre du “tout-routier”, la conséquence la plus évidente de la ré-ouverture du pont resté valide est un engorgement quotidien comme les gens du Sud n’étaient pas encore vraiment habitués à le voir. C’est ce qui explique cette autre déclaration du Maire de Saint-Louis, disant qu’il s’opposerait « à la reconstruction du pont à l’identique ». Les Saint-louisiens veulent en effet lier la construction du pont à l’endiguement de la rivière. La discussion avec le Président de la Région, rappelant les choix techniques faits pour La Rivière des Galets, a fait voir qu’une fois l’endiguement réalisé, on pouvait choisir une largeur de pont qui supprime les piles et mette ainsi le franchissement de la rivière à l’abri des risques des crues.
Un autre moment important de la discussion a porté sur la solidarité entre les communes du Sud. C’est aussi le souhait des élus saint-louisiens d’associer les élus du Sud aux décisions d’aménagement qui concernent l’ensemble de la micro-région. Ces décisions vont porter sur le TCSP bien sûr, mais aussi sur la voie de moyenne altitude, réalisant le franchissement du Bras de Cilaos et du Bras de la Plaine.
Le Président de Région a fait valoir que la part des communes pouvait être réduite, si elles sont à l’initiative et si elles jouent groupées. Il a proposé aux élus « une programmation de l’aménagement de La Réunion sur 20 ans » pour préparer les infrastructures de La Réunion du million d’habitants. Cette programmation serait la mission principale du Syndicat mixte regroupant les collectivités de l’île et le partenariat de l’Etat, pour la collecte de l’épargne et pour une démarche permettant d’adapter les urgences et les priorités aux moyens financiers des collectivités.
Ces urgences, telles qu’elles ont été réaffirmées hier dans la rencontre avec les élus du Sud, portent sur la reconstruction d’un franchissement de la Rivière Saint-Etienne et sur les moyens d’accélérer la route de moyenne altitude.
Cette programmation, incluant la suppression des radiers et leur remplacement par des ouvrages confiés aux Très Petites Entreprises (TPE) de l’île, vise aussi à donner des perspectives d’emploi décentralisé aux entreprises.
À la fin de la rencontre, comme pour encourager tout le monde à se mettre au travail en dépit de la complexité des projets, le Président de la Région a dit sa « conviction profonde que tout ceci est à notre portée ! ».
P. David
Saint-Louis à l’avant-pont pour le rééquilibrage Nord/Sud
Les projets d’aménagement pour Saint-Louis, tels qu’ils ont été présentés hier aux élus de la Commission permanente, dégagent 3 grands axes, de 2 natures : ceux de la desserte locale et l’axe de transit Nord/Sud, qui serait reconstruit un peu en aval du pont détruit. Quant aux axes de desserte locale, ils convergent à la gare routière, qui serait le futur pôle d’échanges TCSP/bus. De là, part un axe reliant Bel Air à la zone d’activités liée au quai de débarquement - l’un des points forts de l’aménagement futur de la ville - puis franchissant l’estuaire vers Pierrefonds, un peu comme l’axe mixte Le Port/Saint-Paul relie les zones d’activités de ces 2 villes.
Le pont actuel resté valide après Gamède servirait d’axe de desserte locale, tandis qu’une 2 fois 2 voies prendrait le relais de la desserte Nord/Sud.
Après avoir pu débattre de ces projets, le Maire de Saint-Louis, Cyrille Hamilcaro, s’est dit « heureux du soutien de la Région » et a réitéré son souhait que les études faites soient intégrées aux décisions, et que ces décisions « soient prises avant la présidentielle ».
P. D.
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