Lutte Ouvrière...

... défenseur des travailleurs et de la classe ouvrière

8 mars 2007

Jean-Bernard Payet de Lutte Ouvrière roule pour Arlette Laguiller, candidate à la présidentielle. Hier matin, il a affirmé cette fidélité dans un restaurant bénédictin. Une femme qui n’a pas retourné sa veste. Il croit en elle ! Elle peut défendre les intérêts des travailleurs et des classes populaires. Il entend par travailleurs « ceux et celles obligés de vendre leur force de travail pour vivre, et par classes ouvrières, les petits commerçants et les petits planteurs ».

Un salaire net pour tous de 1.500 euros

Lui aussi plaide pour un salaire minimum net de 1.500 euros. Les profits réalisés par les grandes entreprises françaises et les établissements bancaires sont la source de financement de cette mesure. Une autre lui tient tout particulièrement à cœur : le droit de regard de la population sur l’organisation, par exemple, des stratégies des entreprises. Les patrons savent ce que gagne un travailleur car ils le paient. Et le contraire ?

Tout était prévisible

Puis, Jean-Bernard Payet a porté son œil sur Gamède. Les conséquences, tout particulièrement pour les travailleurs. À commencer par ceux du BTP à qui on doit payer les jours non travaillés, pour cause d’intempéries. Une obligation mise en évidence dans l’article L 731.1 du Code du travail. La réalité, d’après lui, « est tout autre ».

Pour lui, tout était prévisible. Il ne croit pas en la fatalité. De nombreuses familles réunionnaises ont été privées d’électricité. Il incombe, selon lui, à EDF d’opérer les élagages pour que pareille situation ne se reproduise plus.

J.-F. N.


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