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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Les dérives budgétaires du gouvernement remettront-elles en cause les 2 milliards obtenus par Élie Hoarau et Younous Omarjee ?
6 octobre 2014, par
La France ne tiendra pas son engagement de faire repasser le déficit public sous la barre des 3 % fin 2015. Elle s’expose donc à des sanctions à partir de 2016 aux répercussions dramatiques pour La Réunion : la suspension des fonds européens. La nouvelle initiative du ministre des Finances est inquiétante, il demande une adaptation des règles de calcul du déficit. La France a-t-elle peur des sanctions ?
Le dernier remaniement a confirmé une donnée importante : le déficit public de la France restera au dessus de 3 % de PIB en 2015 et en 2016. Peut être repassera-t-il en dessous de cette limite en 2017.
Aussi bien les gouvernements sous Sarkozy que les socialistes au pouvoir depuis 2012 s’étaient donné comme but de faire repasser le déficit public en dessous de 3 % du PIB.
C’est une règle commune à tous les pays utilisant l’euro comme monnaie. Si un pays reste au-dessus de ce seuil, alors il peut être sanctionné. Cela peut aller jusqu’à la suspension du versement des fonds structurels européens, FEDER et FSE notamment. Grâce à Élie Hoarau et Younous Omarjee, La Réunion a droit à plus de 2 milliards d’euros de ces fonds pour la période 2014-2020. Toute suspension ne peut qu’avoir de très graves conséquences sur les investissements et la formation dans notre île.
Le respect de la règle des 3 %, c’est l’argument qui est officiellement à l’origine des plans d’austérité mis en œuvre sous deux présidents de la République et trois Premiers ministres successifs. Chaque année, la rigueur s’intensifie pour les plus démunis alors que la France continue de se ruiner dans de coûteuses expéditions guerrières. Après la guerre en Libye lancée par Nicolas Sarkozy, François Hollande a impliqué l’armée au Mali, en Centrafrique, en Irak tout en livrant des armes en Syrie.
Juste après l’alternance de 2012, les socialistes ont élaborés un budget 2013 qualifié de plus austère depuis des dizaines d’années. Le pouvoir avait promis à la population deux premières années difficiles pour corriger les dérives de dix ans d’UMP, puis à partir de 2014 les fruits de la croissance devaient être redistribués. Les représentants de François Hollande à La Réunion ont répercuté le discours. Il était prévu de revenir sous la barre des 3 % fin 2013, ce qui permettait à la France d’être en règle vis-à-vis de l’Europe.
Mais la réalité a rendu cet engagement impossible à tenir. Pour le budget 2014, le gouvernement a été encore plus loin avec 30 milliards d’économies. Paris avait dans le même temps obtenu de repousser à fin 2014 puis à fin 2015.
En début d’année, François Hollande annonce un changement de politique. Priorité aux entreprises avec la garantie de 40 milliards d’aides sans aucune obligation d’embauche pour le moment. La contrepartie, ce sont les 50 milliards d’euros de dépenses publiques en moins avec des ponctions sur la Sécurité sociale, les subventions aux collectivités et l’État. Mais tout cela ne permettra pas de tenir l’engagement de faire revenir le déficit public sous les 3 % fin 2015. C’est pourquoi dès sa nomination à Matignon, Manuel Valls est parti négocier à Bruxelles une prolongation du délai. Le 10 avril, la Commission européenne a refusé. Le 18 avril, le PCR alertait la population sur les graves conséquences de cette politique.
Le présentation du projet de budget pour 2015 a confirmé les craintes. Malgré les dizaines de milliards d’euros d’économies, Paris ne prévoit pas de respecter son engagement. Fin 2015, le déficit public sera au-dessus de 3 %, et en 2016 également.
Autrement dit, tout au long du mandat de François Hollande, le gouvernement socialiste n’aura pas réussi à tenir la promesse faite à la Commission européenne. La Réunion risque donc de payer cher les dérives du budget de la France.
Hier, Michel Sapin est revenu à la charge dans l’émission Le grand rendez-vous d’Europe1, I-Télé et Le Monde. Le ministre des Finances et des Comptes publics demande une adaptation des règles européennes sur le déficit public. Comme gage de bonne volonté, il annonce aussi que l’État va céder pour 4 milliards d’euros d’actifs pour renflouer un peu les caisses. Cette initiative n’est pas rassurante. Car si le gouvernement n’avait aucune crainte au sujet d’éventuelles sanctions de l’Europe, pourquoi multiplierait-il les actions pour tenter de remettre en cause son engagement ?
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