
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
18 décembre 2020, par
L’observatoire des inégalités à présenté son « rapport sur la pauvreté en France » dernièrement, en insistant sur le fait que les personnes les plus frappés ne sont pas forcement celles qui étaient en difficulté avant la crise. Pour exemple, nous voyons des restaurateurs qui se retrouvent en difficultés car en baissant leur rideau, c’est leurs loyers qu’ils ne pourront plus payés. Ainsi, les plus fragiles sont à nouveau privés de ressources, rejoignant les personnes sans emploi en difficultés. C’est clairement une bombe à retardement !
Dans ce contexte difficile, nos chers députés de la majorité n’ont rien trouvé de mieux que de demander un rééquilibrage judiciaire en faveur des bailleurs pendant l’hiver. On se demande bien ce qui se passe dans la tête de ces derniers depuis le début de leur mandat. À croire qu’il n’y a aucune fibre sociale en eux après les nombreux textes contestés qu’ils ont voté pour la plupart sans trop y comprendre grand choses. Ces derniers se justifient par l’histoire d’une propriétaire qui s’est retrouvée à la rue, faute de pouvoir récupérer son bien. Nous reconnaissons tous que cela a été dramatique mais pourquoi ne pas parler du nombre d’expulsions locatives en nette augmentation depuis 2018. Ce chiffre a augmenté de 41% en dix ans. Le drame de ces familles jetées à la rue semble pourtant moins affecter nos chers députés qu’une histoire isolée de propriétaire malheureuse.
Par cet exemple, nous voyons clairement que ces députés souhaitent opposer les locataires aux propriétaires, et surtout remettre en cause la trêve hivernale nécessaire pour protéger les personnes vivant dans une grande précarité. La période de trêve hivernale est fixée chaque année du 1er novembre au 31 mars : elle signifie que durant cette période, l’Etat n’accorde aucun concours de la force publique pour procéder a des expulsions locatives et ce, pour ne pas mettre à la rue des personnes en pleine période hivernale. Rappelons le, que face à la propagation du Covid-19, dès le 12 mars, le Président de la République à annoncé le report inédit de fin de la trêve hivernale jusqu’au 31 mai. L’assemblé nationale, composée majoritaire de ces même députés, l’ont voté sans rechigner et c’est ces même députés qui aujourd’hui, souhaite s’attaquer aux locataires.
Si nous ne bougeons pas les choses, l’institut de recherches économiques et sociales, déclare que la crise risque de mettre entre 2,5 et 2,8 millions de ménages en difficultés pour payer leurs loyers. Alors agissons pour limiter davantage l’impact désastreux de cette crise.
Bertrand Ancelly
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