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Nouvelle visite ministérielle, nouvelle opération de com’
24 mai 2011, par
En 2007, l’Outre-mer était présenté comme une priorité par le gouvernement. Le président de la République avait donné une feuille de route prévoyant au plus vite le vote d’une nouvelle loi-programme mettant en application le concept de développement endogène. Depuis lors, trois ministres se sont succédé rue Oudinot sans qu’aucune amélioration ne soit apportée à la situation, bien au contraire.
Lors de l’élection présidentielle de 2007, le candidat de l’UMP est sévèrement battu dans l’Outre-mer. À La Réunion, il n’arrive pas à dépasser 40% des suffrages au second tour. Ce résultat illustrait une crise de confiance. Dès son arrivée à l’Élysée, Nicolas Sarkozy allait donc affirmer que l’Outre-mer était une priorité de son projet présidentiel.
Quelques semaines plus tard, Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer, et Christian Estrosi, secrétaire d’État, avaient leur feuille de route. Il s’agissait de stimuler le développement économique des territoires en mettant en pratique le concept de développement endogène. Quand tout ceci serait mis en œuvre ? Christian Estrosi donnait la réponse le 14 juillet 2007 : dès l’année suivante, car « même si ce texte devait être voté en dernière lecture en avril ou en mai, je souhaite que ces dispositions soient rétroactives au 1er janvier 2008 ». Autrement dit, on allait voir ce que l’on allait voir…
Mais en mars 2008, on a vu une chose : le départ de Christian Estrosi, élu maire de Nice, et son remplacement par Yves Jégo, mais pas de loi-programme.
L’affrontement institutionnel
L’arrivée du nouveau secrétaire d’État à l’Outre-mer coïncide avec un changement dans la politique du gouvernement. S’ouvre alors une période d’affrontement institutionnel visant en particulier la Direction de la Région. Le point culminant sera les sièges successifs de la collectivité par des transporteurs qui restent à ce jour impunis. Pendant ce temps, les dossiers n’avancent guère bien qu’Yves Jégo multiplie les déplacements à La Réunion. Il est allé même jusqu’à dire que pour un secrétaire d’État à l’Outre-mer, venir à La Réunion, c’est comme aller au bureau. C’est là que commence à se dessiner l’orientation clairement partisane des déplacements des membres du gouvernement : visites quasi systématiques au Tampon, boycott de la Région et du Conseil général, voire animation de meetings de l’UMP. De la loi-programme prévue, les mesures qui filtrent suscitent l’opposition des personnes concernées, en particulier dans le domaine du logement. En mai 2008, à l’occasion de la venue d’Yves Jégo en Guadeloupe, les acteurs économiques se fendent d’une tribune libre dans laquelle ils demandent au gouvernement de garder son argent et de laisser en place la loi-programme datant de 2003.
C’est dans ce contexte que commence le mouvement social outre-mer. Il provoquera une rencontre à l’Élysée entre le président de la République, plusieurs ministres et les parlementaires de l’Outre-mer. Ce sera le point de départ des États généraux de l’Outre-mer. Ce mouvement social aura aussi pour effet d’accélérer le vote de la loi-programme, devenue LODEOM. Son adoption a lieu en mai 2009, soit avec un an de retard sur ce qui était annoncé. De plus, cette loi ne correspond plus au contexte de l’Outre-mer, et elle donne les moyens au gouvernement de casser la politique du logement.
Le chômage atteint des sommets
Un mois après le vote de cette loi, une nouvelle ministre est nommée. Pour la première fois, c’est une Ultramarine qui est ministre de l’Outre-mer. Le président de la République justifie ce choix par la volonté de montrer l’exemple dans la promotion de cadres ultramarins dans la fonction publique amenée à servir outre-mer. Là encore, les annonces ne correspondront pas aux faits.
Tout comme son prédécesseur, la secrétaire d’État devenue ministre à partir de novembre dernier a un rythme de visites soutenu : sept visites depuis juillet 2009. Entre chaque déplacement, la situation s’aggrave. Les grands chantiers sont abandonnés, l’État diminue son effort dans la construction de logements, puis il porte un coup d’arrêt au photovoltaïque. Tout cela provoque l’envolée du chômage avec une hausse d’au moins 20.000 inscrits à Pôle Emploi depuis juillet 2009.
Fidèle à cette orientation, la dernière visite ministérielle a donc été une opération de com’. Toute une matinée a en effet été consacrée à un projet totalement virtuel de route à six voies au-dessus de la mer. D’ailleurs, la date de lancement du chantier est fixée bien après la prochaine Présidentielle, c’est-à-dire au moins un an après le changement de gouvernement.
Autrement dit, toujours du bla-bla, mais les coups portés restent redoutables.
M.M.
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