
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Agir Pou Nout Tout et la visite d’Yves Jégo
2 février 2009, par
Hier au siège de l’association, le Collectif Agir Pou Nout Tout tirait les premiers enseignements de la visite d’Yves Jégo. Les annonces du secrétaire d’État à l’Outre-mer ne répondent pas aux attentes de la société réunionnaise, notamment les plus démunis, constate le Collectif.
De la visite d’Yves Jégo, « la population attendait beaucoup, notamment 52% de la population qui vit sous le seuil de pauvreté (moins de 790 euros par mois), les travailleurs pauvres, les dizaines de milliers de smicards », rappelle Jean-Hugues Ratenon du Collectif Agir Pou Nout Tout. Agir Pou Nout Tout constate qu’en réponse à cette attente, Yves Jégo a fait des propositions.
La première concerne la lutte contre le chômage, avec l’annonce de 4.500 emplois aidés supplémentaires. Tout d’abord, constate le Collectif, cela ne correspond pas à l’attente de la population, et notamment les 100.000 chômeurs, « cela ne donne aucune visibilité et ne règle rien ».
Le Collectif déplore en effet « le flou total autour de cette annonce » : « 4.500 contrats de 6 mois, 4.500 contrats d’un an ? Quels sont les critères d’éligibilité ? Les jeunes sont-ils concernés ? ». Une autre interrogation concerne le financement de ces contrats : « Quelle sera la prise en charge de l’État ? 65% ? 85% ? 95% ? ». Le Collectif s’interroge également sur la nature de ces contrats : CUI ou CAE ? Et de rappeler qu’en 2008, les quotas CUI et CAE n’ont pas été consommés à La Réunion, un bilan a-t-il été fait et quels enseignements en ont été tirés ? Devant l’absence de réponse à ces questions, le Collectif craint que ces 4.500 contrats ne soient même pas utilisés par les collectivités, cela parce qu’il est plus difficile aujourd’hui pour les collectivités d’embaucher des personnes en contrat aidé. Jean-Hugues Ratenon rappelle qu’en 2002, La Réunion avait 40.000 emplois aidés.
Pour « une vraie politique d’économie solidaire »
Aujourd’hui, le nombre est tombé en dessous de 20.000, justement parce que les conditions ont changé, au détriment de l’embauche des travailleurs, constate le Collectif. Quoi qu’il en soit, ces 4.500 emplois ne permettront pas de retrouver le niveau de 2002, alors que le chômage continue d’augmenter à La Réunion.
« Nous demandons une vraie politique d’économie solidaire pour satisfaire les besoins des Réunionnais », précise le Collectif. Il faut passer à des emplois de service dans la culture, pour la personne, dans l’environnement notamment, poursuit le Collectif. « Allons vers une stratégie de pérennisation des emplois aidés » et sortons du « saupoudrage ».
Sortir du « saupoudrage »
Sur la prime de 200 euros, le Collectif indique qu’elle n’est que l’application d’une mesure décidée pour la France. Mais le Collectif rappelle que ces 200 euros n’ont pas la même valeur à La Réunion, car le coût de la vie est plus élevé dans notre île. Puisque cette aide est décidée pour répondre à une situation catastrophique en France, elle doit apporter la même réponse à La Réunion qu’en France, et donc être augmentée et étendue aux dizaines de milliers de travailleurs qui ne gagnent pas plus que le SMIC.
Mais malgré tout, elle n’est que saupoudrage. Ces 200 euros représentent à peine 50 centimes par jour, « moins que le prix d’une baguette de pain ». « Est-ce que c’est cela qui va sortir de la misère ? ». « Alors que la population veut vivre dans la dignité, le gouvernement propose des mesurettes exceptionnelles », note Agir Pou Nout Tout.
Ces 200 euros s’inscrivent dans le dossier du pouvoir d’achat, or, sur cette question, le ministre est resté silencieux. « Yves Jégo a zappé le panier de la ménagère, il ne parle plus de la charte signée avec la grande distribution car cette charte est un échec total. En effet, les prix continuent à augmenter », ajoute Jean-Hugues Ratenon.
Autrement dit, « rien de solide pour la société réunionnaise » dans les annonces d’Yves Jégo.
M.M.
Logement : attendre encore combien d’années ?
Le ministre a annoncé 1.000 à 1.500 logements sociaux supplémentaires. Le Collectif note que cette annonce concerne un effort exceptionnel pour 2009. Qu’en sera-t-il pour 2010 ? Et même si l’État fait des efforts suffisants pour construire 5.000 logements sociaux par an, il faudra attendre six ans pour que toutes les familles ayant droits à un logement social puissent y accéder, à condition que ce nombre de demandes n’augmente plus, constate le Collectif.
Agir Pou Nout Tout constate que la crise du logement appelle à sortir des mesurettes.
Carburants : -20 centimes pour tout le monde. La bouteille de gaz à 17 euros
Le Collectif est satisfait de l’annonce de la venue de l’Inspection des Finances dans quelques jours. « Celui qui paie a le droit de savoir », rappelle Jean-Hugues Ratenon, « nous attendons beaucoup de l’inspection et souhaitons qu’elle puisse faire de vraies investigations ».
Le Collectif milite pour que toute la transparence soit faite dans la formation des prix des hydrocarbures avant leur arrivée à La Réunion (prix d’achat, choix de l’approvisionnement, choix et rémunération des intermédiaires, marge véritable des compagnies pétrolières). Le Collectif demande également à être auditionné par les inspecteurs.
En attendant, Agir Pou Nout Tout demande que le prix qu’annoncera le préfet aujourd’hui soit le juste prix pour les Réunionnais, tout en déplorant que beaucoup de temps ait été perdu. Depuis plusieurs mois, une baisse significative est possible, mais elle n’est pas appliquée et ce sont des dizaines de millions d’euros qui sortent des poches des Réunionnais pour aller alimenter les marges des compagnies pétrolières.
Le Collectif demande une baisse des prix de 20 centimes sur les carburants, et que le prix de la bouteille de gaz soit de 17 euros.
Solidarité avec la lutte du peuple guadeloupéen
Agir Pou Nout Tout salue l’unité du peuple guadeloupéen dans la lutte pour un projet de développement par et pour les Guadeloupéens. « Les Guadeloupéens ont refusé les mesurettes », souligne le Collectif, « à La Réunion, les problèmes demeurent, le patronat et le gouvernement restent sourds. Faut-il attendre des barrages et des dizaines de millions d’euros perdus par l’économie réunionnaise ? ».
Le Collectif demande que « ceux qui ont le pouvoir intègrent une logique de partage des richesses pour tous les Réunionnais ».
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