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Le Cercle Philosophique Réunionnais et les prochains scrutins
10 avril 2007
Lors de sa réunion du vendredi 6 avril dernier, le Cercle Philosophique Réunionnais (CPR) a adopté une déclaration à propos des prochains rendez-vous électoraux. On lira ce texte ci-après, avec des inter-titres de “Témoignages”.
« Le Cercle Philosophique Réunionnais (CPR) n’est pas une organisation politique. Il ne s’est donc pas fixé comme objectif de prendre une position partisane à l’occasion d’une élection et d’appeler les électeurs à voter pour tel candidat, tel parti ou telle tendance.
Mais compte tenu des enjeux des prochains scrutins (présidentielle et législatives) pour la République et pour La Réunion, le CPR ne peut pas être indifférent au contenu du débat électoral dans l’opinion et dans les médias. Il propose donc ici quelques réflexions afin de contribuer à ce que les citoyens réunionnais se prononcent en toute liberté et responsabilité. N’est-ce pas une des tâches de la philosophie ?
Une nouvelle période
Tout d’abord, le CPR estime nécessaire de souligner que ces élections vont se dérouler à un moment où s’ouvre une nouvelle période dans l’histoire de La Réunion, de la France, de l’Europe, de notre région et du monde.
C’est une période au cours de laquelle il faudra relever d’immenses défis, dont l’ampleur est généralement sous-estimée par la plupart des décideurs, des médias et par bien d’autres acteurs de la vie sociale. Pour s’en convaincre, il suffit de voir l’insuffisance des changements préconisés pour résoudre ces problèmes.
Le CPR se préoccupe également du respect des valeurs fondamentales, comme la liberté, qui peuvent être en jeu dans ces élections.
Pour La Réunion
Au niveau réunionnais, des transformations importantes sont nécessaires dans tous les domaines afin de remédier à des difficultés n’ayant aucune commune mesure avec celles de la Métropole. L’objectif est principalement d’en finir avec une société coupée en deux mondes, où la moitié de la population se trouve sous le seuil de pauvreté et où un tiers des personnes ne survivent que grâce aux minima sociaux.
Des changements radicaux doivent être opérés notamment dans la politique de l’emploi, des prix et des revenus, dans l’aménagement du territoire et la politique foncière, dans les règles économiques et le système scolaire. Ces changements profonds sont indispensables si l’on veut que les droits fondamentaux de tous les Réunionnais (emploi, logement, santé, formation...) soient respectés et si l’on veut permettre à chaque citoyen de notre île de vivre dans un environnement naturel respectueux de la biodiversité et dans une société valorisant l’interculturalité.
Les partis politiques et les personnes qui dirigeront la République après les prochaines élections vont-ils réellement prendre en compte les attentes spécifiques des Réunionnais sur ces différents points ? Voilà une question essentielle qui déterminera la prise de position de ces derniers.
Une nouvelle problématique planétaire
À l’autre bout de l’échelle géographique, c’est-à-dire au niveau planétaire, qui concerne également La Réunion, mesure-t-on que l’on est passé au cours des dernières décennies d’une problématique fondamentale à une autre, dont les données sont sans précédent dans l’Histoire de l’humanité et encore plus préoccupantes ? À savoir : auparavant, des centaines de millions d’humains souffraient de la faim, de la misère et de maladies liées à colonisation, au pillage du tiers-monde et à la dégradation de leur environnement ; cette situation intolérable, qui se perpétue aujourd’hui avec notamment 9 millions de personnes tuées par la famine chaque année, s’accompagne dorénavant d’une menace de disparition définitive qui pèse sur l’humanité entière.
En effet, de nombreuses recherches scientifiques arrivent à la même conclusion : si des mesures radicales ne sont pas prises au niveau mondial par les États pour arrêter le réchauffement climatique et pour prévenir ses effets, pour enrayer les maladies émergentes, pour sauvegarder la biosphère et la biodiversité, pour écarter le danger de l’armement nucléaire etc..., une menace mortelle va planer sur toute l’humanité d’ici la fin de ce siècle.
Toujours se battre
Entre ces deux échelles - La Réunion et le monde -, les décisions politiques, économiques, sociales et culturelles justes doivent également être prises d’urgence au niveau des sphères intermédiaires : la République, l’Union européenne, les États insulaires et riverains de notre région de l’Océan Indien.
L’avenir de tous les peuples de ces pays et du monde ne peut se concevoir s’il reste dominé au niveau économique par la loi du marché et par la croissance illimitée des profits, de la consommation, de la compétition et, au niveau social, par l’inégalité au détriment de la solidarité.
Là aussi, les Réunionnais jugeront si les futurs décideurs parisiens s’engageront à changer les orientations dominantes actuelles qui nous ont menés dans des impasses et s’ils respecteront leurs engagements. En effet, l’expérience nous a montré que, quelles que soient leurs étiquettes, la plupart des gouvernants ont rarement appliqué l’essentiel des promesses positives qu’ils avaient faites et qu’il a toujours fallu se battre pour faire respecter nos droits.
Lorsqu’on prend la mesure de tous ces problèmes, on comprend tout de suite qu’il ne suffira pas de glisser tel ou tel bulletin dans l’urne, lors des scrutins à venir, pour résoudre tous nos problèmes les plus cruciaux. Mais l’on peut se dire aussi qu’il faut saisir cette opportunité citoyenne pour adresser un message fort aux décideurs et les contraindre à prendre les décisions justes. C’est ainsi que nous pourrons contribuer, à l’occasion de ces élections, à bâtir un monde meilleur pour tous ».
Le Cercle Philosophique Réunionnais (C.P.R.)
• Pour tout renseignement, on peut appeler le 0692-03-60-61.
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