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Négociations sur l’emploi
28 décembre 2012
Au moment où viennent de tomber des chiffres du chômage confirmant l’aggravation de la crise en France, un autre débat est en train de s’ouvrir, c’est la négociation interprofessionnelle sur l’emploi. Cette discussion divise au sein même de la majorité, car elle pourrait aboutir à la remise en cause de tous les acquis obtenus par les luttes des travailleurs depuis les années 30 et l’époque du Front populaire. Autant dire que l’impact à La Réunion est évident. Le 23 décembre dernier, trois élus socialistes bien connus, Emmanuel Maurel, Vice-président du Conseil régional d’Ile de France, Marie-Noëlle Lienemann, Sénatrice de Paris, et Jérôme Guedj, Président du Conseil général de l’Essonne et Député de l’Essonne, ont fait paraître dans ’Marianne’ une tribune dont nous reproduisons ci-après de larges extraits avec des intertitres de ’Témoignages’. Ces responsables socialistes demandent au gouvernement de prendre résolument la défense des travailleurs, conformément aux engagements pris durant la campagne électorale.
Le projet d’accord présenté par le MEDEF porte en germe, indiscutablement, un démantèlement systématique des principaux piliers du droit du travail français et de la protection des salariés.
Il s’attaque frontalement au Contrat à durée indéterminée, en revenant sur l’exigence de motivation de la lettre de licenciement, en généralisant les contrats pour « mission déterminée » , le travail intermittent et à temps partiel, en raccourcissant les délais de prescription des actions prud’homales et en limitant le montant des indemnités pour rupture abusive. (…)
Et que dire de ces accords « compétitivité-emploi » , copie conforme du projet présenté par Sarkozy durant la campagne présidentielle. Ces accords permettraient, pour une durée dite déterminée, de baisser les salaires et d’augmenter ou baisser la durée du travail, en contrepartie d’engagements de maintien de l’emploi.
Porte ouverte aux licenciements abusifs
Un accord du salarié est aujourd’hui nécessaire pour revenir sur ces éléments essentiels du contrat de travail, en particulier le salaire. Avec les accords compétitivité-emploi, le licenciement consécutif au refus par le salarié d’une telle modification ne serait pas économique, mais sui generis , donc autonome. Dès lors, si plusieurs salariés refusaient la modification de leur contrat, l’employeur n’aurait pas à mettre en œuvre un plan social avant de les licencier. Il s’agirait d’une atteinte profonde à la protection contre les licenciements économiques, consacrée par des années de jurisprudence.
Enfin, le MEDEF propose de remettre en cause drastiquement le droit du licenciement pour motif économique, en réduisant le champ de ces licenciements (les plus protecteurs pour les salariés), en limitant l’obligation de reclassement préalable et en réduisant le rôle des experts du comité d’entreprise et du CHSCT.
Un tel projet est inacceptable. A celles et ceux qui se pâment devant la « flexi sécurité » , il est facile de démontrer que si l’on voit bien poindre l’hyperflexibilité, on serait bien en peine de trouver quoi que ce soit de « sécurisant » pour des salariés déjà fortement fragilisés par la crise.
Un problème de démocratie
La gauche doit aujourd’hui réagir. D’autant que le calendrier actuel est peu favorable à la démocratie sociale. En effet, jusqu’à la détermination de la liste des organisations syndicales représentatives au plan national, qui sera connue courant 2013, tout accord sera considéré comme valide s’il ne fait pas l’objet d’une opposition d’une majorité arithmétique des organisations syndicales anciennement présumées représentatives. En d’autres termes, un accord minoritaire quant au pourcentage de salariés représentés peut aujourd’hui techniquement voir le jour.
La transposition législative d’un tel accord poserait un problème démocratique évident. Il remettrait en cause toute la philosophie de la « Position commune » et de la loi de 2008 relative à la démocratie sociale reposant sur une validation large des accords, entendue par rapport à l’audience réelle des syndicats auprès des salariés.
Si de surcroît cet accord reprenait les régressions sociales que porte le projet du MEDEF, nul doute que, bien que valide juridiquement, il serait inacceptable socialement, et donc rejeté par le monde du travail et ses représentants. Il serait alors inconcevable que le pouvoir le transpose en l’état dans le droit positif. Sur cette question centrale de la sécurisation de l’emploi, la gauche doit, fidèle à son histoire et à sa mission, défendre la sécurité des salariés. (…)
Il est enfin impératif que la gauche, comme elle s’y est engagée devant les Français, fasse résolument entrer les salariés, avec voix délibérative, dans les organes de direction des entreprises. C’est sur ces bases que la négociation en cours tiendra sa promesse d’une sécurisation de l’emploi.
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