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Avec la baisse du nombre de contrats aidés, les pauvres doivent encore payer
2 août 2017, par
La diminution du nombre de contrats aidés signifie que le gouvernement diminue sa contribution à la lutte contre le chômage à La Réunion. Cette décision s’inscrit dans la suite logique de l’abandon des jeunes en emploi d’avenir.
Le recours aux contrats aidés est un des aspects du traitement social du chômage. Ils sont une conséquence de la politique de non-développement de La Réunion menée par les gouvernements qui se succèdent à la tête de la France depuis des décennies. Les politiques successives ont amené la destruction d’une grande partie des emplois dans l’agriculture et l’industrie. Une des causes réside dans la mise en concurrence de l’économie réunionnaise à peine sortie de l’époque coloniale avec celle de la France, un des pays les plus industrialisés du monde. L’intégration dans l’Europe puis l’adhésion de la France à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) ont aggravé cette situation, car l’Union européenne et l’OMC défendent le dogme de la « concurrence libre et non faussée ». Il s’agit de mettre les travailleurs en concurrence afin que le moins-disant social puisse l’emporter dans le but d’augmenter les profits.
Plutôt que d’accompagner le développement de La Réunion, Paris a préféré faire de notre île un territoire d’exportation pour les produits de son industrie. La France a même organisé l’exil d’une grande partie de la jeunesse pour satisfaire ses besoins en main d’oeuvre plutôt que de favoriser la création de richesses à La Réunion, qui aurait pu créer les emplois sur place pour ces jeunes.
Le résultat est la situation actuelle, avec comme conséquence l’usage de différents expédients pour tenter de faire face à un problème devenu insoluble dans le cadre actuel. Du fait de l’accroissement de la population, ce traitement social du chômage coûte toujours plus cher à l’État. Cela représente généralement une somme de l’ordre de 250 millions d’euros par an pour financer les actions d’insertion dans l’emploi comme les contrats-aidés, l’apprentissage ou les formations financées par l’État. Or, ce dernier veut mener une politique d’austérité pour réduire les dépenses publiques tout en réduisant le devoir de solidarité des plus riches. Comme dans toute politique d’austérité, ce sont les plus pauvres qui sont les premières victimes. La décision de réduire de 75 % le nombre de contrats aidés subventionnés par l’État procède de cette logique.
Elle est la suite de l’abandon des jeunes arrivés à la fin de leur contrat en emploi d’avenir. En octobre dernier, interrogée à ce sujet, Ericka Bareigts alors ministre des Outre-mer était très claire : « Nous sommes sur un contrat, qui était un contrat de trois ans au SMIC, formation, accompagnement, donc nous sommes dans ce processus de fin de contrat. Il y a des processus de mobilisation, d’accompagnement vers aussi les secteurs marchands, les entreprises. Il faut que nous organisions le lien, cela se passe dans certains territoires, cela se passera aussi en partie ici ». Le résultat est le suivant : l’État ne propose pas d’emploi à ces jeunes en fin de contrat qui sont donc condamnés à retouner au chômage après avoir travaillé pendant trois ans.
Le choix de baisser le soutien de l’État à l’emploi des plus démunis montre que ce gouvernement marche bien dans les traces de son prédécesseur et veut aller bien plus loin.
M.M.
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