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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Élie Hoarau annonce que la Commission Développement régional vote à l’unanimité le maintien des fonds structurels européens
30 mai 2011, par
Les avancées annoncées vendredi par Élie Hoarau illustrent l’efficacité d’un élu. Deux ans après son élection, le député réunionnais au Parlement européen a fait entendre notre voix et celle des Outre-mers pour que l’Europe ne puisse pas nous contester le principe d’avoir les moyens de notre développement.
Le 7 juin 2009, Élie Hoarau est élu député au Parlement européen. Il est l’élu de la section océan Indien des Outre-mers. Durant sa mandature, l’Union européenne doit prendre des décisions sur des dossiers très importantes pour notre pays : le devenir des fonds structurels européens soit près de 2 milliards d’euros, la reconduction ou pas de l’octroi de mer, le régime sucrier et les accords de partenariat économique.
Deux ans après cette élection, des résultats ont déjà été obtenus, et cela dans un contexte difficile.
En effet, vendredi, Élie Hoarau a annoncé d’importantes avancées obtenues la veille au Parlement européen dans trois domaines : les fonds structurels, l’octroi de mer et le soutien à l’agriculture.
Pour les fonds structurels, la Commission Développement régional a demandé à l’unanimité au Parlement qu’il vote pour le maintien de l’enveloppe allouée à La Réunion pour la prochaine période de programmation au titre de la politique de cohésion. Notre île reste une région classée dans l’Objectif convergence, et elle a donc droit à un effort spécifique.
Des moyens à préserver
Entre 2007 et 2013, les programmes européens représentent 1,950 milliard d’euros pour financer les investissements. Si la décision des élus de la Commission développement régional est suivie, alors c’est la garantie pour notre île d’obtenir au moins 1,950 milliard d’euros pour la période 2014-2020.
Il est important de rappeler que le niveau actuel de l’investissement de l’Europe est exceptionnel. Un tel niveau ne s’explique pas uniquement par le classement de La Réunion dans le groupe des Régions les plus touchées par le non-développement, c’est aussi dû à la lutte menée par le prédécesseur réunionnais d’Élie Hoarau au Parlement européen : Paul Vergès. Dès 1979 et son premier mandat, Paul Vergès fait avancer le principe de la reconnaissance du droit à des programmes d’investissements spécifiques. Cela concerne notre île et tous les territoires qui partagent nos spécificités telles que l’insularité, l’éloignement ou l’étroitesse du marché.
Ce principe est ensuite consacré juridiquement dans le texte fondamental européen lors de la signature du Traité d’Amsterdam. C’est l’article 299-2 qui reconnaît les régions ultrapériphériques. C’est une base sur laquelle les défenseurs de l’intérêt de La Réunion peuvent s’appuyer constamment.
Réélu en 2004 au Parlement européen, Paul Vergès a porté nos revendications et les a fait aboutir pour que nous puissions avoir les moyens de notre développement.
Deux ans de luttes
Cinq ans plus tard, Élie Hoarau est élu au Parlement européen. Tout comme son prédécesseur, il fait avancer la cause de notre pays sur la question essentielle des fonds structurels. Le contexte est très difficile, car les pays de l’Union européenne traversent leur plus grave crise économique depuis celle de 1929. Élie Hoarau et ses collègues des autres régions ultrapériphériques décident de s’unir pour constituer une Conférence des députés des RUP qui transcende les clivages partisans. La Conférence va alors rencontrer des responsables européens comme le Commissaire à la politique régionale, ou le président de la Commission européenne.
Tout ce travail accompli voit aujourd’hui ses efforts récompensés : la Commission Développement régional du Parlement européen a soutenu notre cause à l’unanimité.
Cette annonce intervient deux ans après l’élection d’Élie Hoarau. Elle montre qu’en deux ans, un élu réunionnais a réussi à relever le défi d’une situation qui semblait bien compromise pour faire avancer l’intérêt du pays.
M.M.
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