
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
L’Alliance constate des dossiers méconnus et maltraités
14 avril 2011, par
Lors de la conférence de presse des élus de l’Alliance, mardi 12 avril, Philippe Jean-Pierre, Maya Césari, Catherine Gaud, Michel Lagourgue, Raymond Mollard, Béatrice Leperlier et Aline Murin-Hoarau ont dénoncé le manque de rigueur et de transparence de la majorité.
Entre les dysfonctionnements dans la gestion et le déferlement de communication de Didier Robert, les élus de l’Alliance ont pointé du doigt l’absence d’alternative dans les projets supprimés depuis un an.
Une politique de communication et non de construction
Didier Robert avait annoncé « une vraie révolution économique en faisant le choix d’une vraie stratégie ». Cependant, comme le constate l’économiste, l’arrêt des grands chantiers a mis un coup de frein à la dynamique économique lancée par les grands chantiers, et entraîné le ralentissement de l’économie réunionnaise. L’objectif de Didier Robert était de « renforcer la croissance, et mieux accompagner la création d’entreprises nouvelles pour faire toujours de l’emploi notre cause régionale » à travers un pacte de confiance, qui est aujourd’hui « un pacte de défiance ». « La Région est loin de la politique économique promise, il y a beaucoup de déclarations mais peu d’action ». En effet, Raymond Mollard a pointé du doigt la non-construction de trois lycées, alors que toutes les démarches avaient été approuvées.
« Même avec la crise économique et financière, la Région n’est pas à la hauteur de ses responsabilités », a expliqué Philippe Jean-Pierre. En effet, ce dernier a mis en avant « le manque de visibilité de la trajectoire de la région avec notamment la mise en place d’un plan pluriannuel d’investissement ». Les élus ont indiqué qu’ils avaient à de nombreuses reprises demandé des détails sur les dossiers à traiter, des informations complémentaires sur les thèmes majeurs au développement économique de l’île, mais « nous n’avons reçu aucune note, ni information, nos demandes restent sourdes ».
En matière de « continuité territoriale, investissement, développement économique avec des projets concrets, le développement des formations », tous ces secteurs n’ont pas été pris en compte. Aujourd’hui, le « bilan économique est décevant, car sur quatre ans, un président de Région n’a pas droit à l’improvisation comme c’est le cas aujourd’hui avec des effets d’annonce », a conclu Philippe Jean-Pierre.
La pauvreté du bilan en matière de transport et d’énergie
Michel Lagourgue a déploré l’abandon de la route du Littoral pour une nouvelle route à six voies, qui « devra demander de nouvelles études, et un surcoût (notamment la hausse du prix du ciment), non pris en charge par l’État ». En effet, « le nouveau protocole de Matignon ne garantit pas la prise en charge des frais supplémentaires, ce seront les Réunionnais qui paieront la facture, quand la route demandera de nouveaux investissements », a indiqué Michel Lagourgue. Concernant les 2.000 bus, « ce chiffre est théorique, car il a été utilisé pour son discours de campagne, on constate que le bilan est identique à celui du début du mandat ».
Suivi par Maya Césari, cette dernière a mis en avant les carences en matière d’énergie et de NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication). « La Réunion était en avant-garde sur le plan national en matière de NTIC et d’énergie renouvelables. Mais les décisions du gouvernement — soutenu par Didier Robert, membre du bureau politique de l’UMP et acteur des lois promulguées — ont mis un frein à une dynamique pour le développement de La Réunion ».
L’élue a indiqué que les crises énergétiques (pétrole, nucléaire...) rendent urgentes une politique environnementale à La Réunion, sujette à des catastrophes naturelles, « La Réunion doit avoir une politique ambitieuse et phare à la hauteur de l’ancienne mandature pour l’autonomie énergétique en 2025 et le grenelle de l’environnement d’ici 2030, mis en place par l’État ».
La jeunesse et la culture laissées pour compte
Aline Murin-Hoarau a fustigé l’arrêt de « plusieurs projets structurants, car l’inquiétude grandit ». Didier Robert avait souligné avec « arrogance et assurance la fin de la MCUR, mais la politique culturelle de proximité promise avec les associations dans les quartiers n’existe pas. Ce sont des mensonges, car la politique culturelle de Didier Robert est ’’j’arrose, je saupoudre’’ », a déclaré Aline Murin-Hoarau, « la culture n’est pas à vendre, elle est restée trop longtemps dans les placards, il faut cesser l’achat de voix » et faire sortir la culture réunionnaise au grand jour.
« Pour Didier Robert, la MCUR est réductrice alors qu’aujourd’hui qu’il est élu, Didier Robert s’est enfermé à la Région, où il a oublié le 10 mai, où aucune action n’a été engagée pour l’année de l’Outremer ou l’année Élie. La Région préfère envoyer ses élus de la majorité à l’étranger, la région préfère “bat’ caré” », a dénoncé Aline Murin-Hoarau.
Face au silence de Didier Robert sur la réforme des retraites, le budget de l’État, Béatrice Leperlier dénonce « l’absence de déclaration ou de grandes déclarations » lorsqu’il s’agit de « se positionner sur la politique nationale menée et décidée par le Conseil national de l’UMP dont il fait partie ».
Parmi les décisions contestables de Didier Robert, l’élue de l’Alliance des jeunes pour la formation et l’emploi à La Réunion a souligné la suppression du tram-train. « J’ai 20 ans, je vis sur une île au relief accidenté, qui accueillera d’ici 2030, 200.000 habitants de plus », une hausse du parc automobile, la hausse du cours du pétrole, et « nous comptons de plus en plus à travers le monde, des réfugiées climatiques ». Cette dernière a mis en avant que d’ici 2030, toute une génération ne sait pas comment elle va se déplacer pour trouver un emploi ou se divertir.
Béatrice Leperlier conclut en expliquant, « en cette triste année, j’ai assisté à la condamnation de ma génération mais aussi celles qui viennent après, à un triste avenir », « je pense qu’il n’est pas exagéré de parler ici d’irresponsabilité (...) J’aurais honte à leur place ».
Céline Tabou
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