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La présidente du Brésil dénonce un « tsunami monétaire »
6 mars 2012, par
Depuis quelques mois, la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, fustige les politiques monétaires européenne et américaine qui pèsent sur l’économie nationale brésilienne. Elle a dénoncé « les méthodes de sortie de crise employées par les pays développés qui impliquent une cannibalisation des marchés émergents ».
Cette dernière conteste la manipulation des monnaies de la part de plusieurs pays développés et dénonce un « tsunami monétaire déclenché par les pays développés ». Dans un discours aux chefs d’entreprises et aux dirigeants syndicaux, la chef de l’État brésilien a dénoncé les pays riches qui abaissent le coût du crédit, en maintenant des taux d’intérêt bas.
« Guerre des changes »
La présidente a expliqué que « ces capitaux bon marché prennent le chemin du Brésil, dont la monnaie est forte et les taux d’intérêt élevés ». Face à cette situation, le pays doit créer des instruments pour combattre les politiques « perverses mises en œuvre par les pays riches tels que l’Union européenne, qui inondent le monde de dollars ».
La monnaie brésilienne, le real, est « forte et a un taux élevé », de fait, les produits locaux sont plus chers que les produits venus d’Europe ou des États-Unis, mettant en péril l’industrie brésilienne. Décidée à défendre la production nationale, Dilma Rousseff a indiqué que les pays riches « ne vont pas cannibaliser les marchés émergents ». Depuis plusieurs années, le pays tente de réduire l’appréciation de sa devise, qui a déjà augmenté de plus de 8% face au dollar, au premier trimestre 2012.
La BCE injecte des milliards aux banques
Le mécontentement s’est accentué lorsque la Banque centrale européenne a annoncé jeudi 1er mars l’octroi de crédit de plus de 500 milliards d’euros à 3 ans, au taux fixe de 1% aux banques européennes. Pour la seconde fois, la BCE accorde des crédits à taux bas aux banques qui, faute de rembourser les États, réinjectent l’argent dans le système bancaire. Cette facilité s’ajoute aux politiques monétaires accommodantes des États-Unis, du Japon et du Royaume-Uni.
La chef de l’État brésilienne a dénoncé une « guerre des monnaies qui s’appuie sur une politique monétaire expansionniste qui fausse les règles de la concurrence ». Cet afflux financier se dirige droit vers le Brésil, depuis plus d’un an, contribuant à la surévaluation du real et nuisant à la compétitivité de l’industrie brésilienne. Pour éviter la contagion, le gouvernement a introduit une taxe de 6% sur les emprunts des entreprises étrangères à court et moyen terme pour essayer d’enrayer le surenchérissement de la monnaie. Lors de son allocution, Dilma Rousseff a indiqué qu’« au lieu d’avoir recours à des politiques fiscales pour investir dans leurs propres économies dans le but d’éviter la crise, les pays riches ont répandu 4.700 milliards de dollars dans le monde avec pour seul effet d’empirer les problèmes, mettant ainsi les marchés émergents en danger ».
Céline Tabou
L’appréciation chinoise de sa monnaie
Accusé par le gouvernement américain de dévaluer sa monnaie pour faciliter ses exportations, Pékin s’est défendu de toute intervention sur sa monnaie. Toutefois, la Chine parvient à éviter ce tsunami monétaire en influant sur sa monnaie, afin de protéger sa production locale, et notamment ses problèmes d’inflation.
La Chine a annoncé le maintien de son taux de change à un niveau approprié et équilibré en 2012, selon le rapport d’activité du gouvernement présenté lundi par le Premier ministre chinois Wen Jiabao lors de l’ouverture de la 5ème session de l’Assemblée populaire nationale (APN, Parlement chinois). L’objectif est de conserver un taux de croissance annuel d’environ 7-8%, permettant de donner du travail à plus d’un milliard de Chinois.
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