Le “Quotidien de La Réunion" a fait état dans son édition du 12 décembre 2005 de l’activité des députés au Parlement européen.
Dans un article intitulé "Vergès eurodéputé invisible", les informations délivrées aux lecteurs relatives au bilan d’activité du Député européen Paul Vergès sont très partielles voire totalement erronées.
Une simple demande de renseignements auprès du secrétariat parlementaire de Paul Vergès à Bruxelles, ou la consultation du site Internet du Parlement européen, aurait permis d’offrir aux lecteurs une information plus objective, et pour le moins plus complète.
Il nous appartient donc dès lors de rétablir la réalité sur la base du simple constat d’informations qui ont un caractère public.

Des chiffres erronés

Contrairement à ce qui est affirmé dans l’article, Paul Vergès est intervenu non pas une seule fois, comme indiqué dans le tableau publié, mais trois fois en séance plénière du Parlement européen :

- Le 16 novembre 2004 à Strasbourg dans le cadre d’un débat sur les orientations de la Commission européenne en matière de lutte contre le changement climatique. À cette occasion, le député européen avait plaidé en faveur de l’amplification du volet adaptation du programme d’action communautaire sur les changements climatiques.

- le 27 septembre 2005 à Strasbourg dans le cadre du débat sur le rapport Marqués relatif aux Régions ultrapériphériques. Cette intervention qui intervenait peu après la onzième conférence des Présidents des RUP avait permis de sensibiliser le Parlement sur l’importance à doter l’Union d’une véritable stratégie en faveur des RUP. Paul Vergès avait alors insisté sur la nécessité d’un renversement d’approche dans les relations entre l’Union européenne et les Régions Ultrapériphériques.

- le 16 novembre 2005 à Strasbourg à l’occasion de l’examen du Rapport Wijkman sur le changement climatique.

Contrairement à ce qui est indiqué dans le tableau sur l’activité des députés, Paul Vergès est également intervenu au Parlement européen en tant que Rapporteur.

Un manque d’information

Une information objective aurait dû conduire le “Quotidien” à signaler que Paul Vergès a fait adopter en tant que rapporteur le 14 juillet 2005, à l’unanimité des membres de la Commission développement, un avis dont il est l’auteur sur la communication de la Commission européenne intitulé "vaincre le changement climatique planétaire". À cette occasion, Paul Vergès a permis que le Président du GIEC, le Dr Rajendra Pachauri soit auditionné par ladite commission.
Contrairement encore à ce qui est affirmé par le “Quotidien”, Paul Vergès a posé 4 questions écrites au Conseil et à la Commission : sur le changement climatique, les Accords de Partenariat économique, la politique de grand voisinage ainsi que sur une stratégie en faveur des RUP.
L’article du “Quotidien” fait aussi l’impasse sur les interventions de Paul Vergès devant la Commission développement où il est intervenu à plusieurs reprises sur la réforme de l’OCM Sucre, notamment au moment de la réunion des commissions conjointes, ouvertes à la presse, et en présence des socioprofessionnels de La Réunion.

Des impasses fâcheuses

Dans son enquête, le “Quotidien” ignore également l’activité de Paul Vergès en tant que vice-président de l’Assemblée parlementaire ACP-UE. Une simple consultation des communiqués de presse du secrétariat parlementaire du Député aurait permis d’en rendre compte.
Aussi bien à La Haye qu’à Bamako, Paul Vergès est intervenu sur la question de la vulnérabilité des petits territoires et États insulaires, très souvent dépendants d’une seule production et particulièrement vulnérables face aux phénomènes climatiques extrêmes.
Très récemment à Édimbourg, dans le cadre de la session de l’assemblée parlementaire ACP/UE, c’est sur proposition de Paul Vergès que l’Assemblée ACP/UE a adressé, le jour de la réunion du Conseil des ministres à Bruxelles, une motion relative à la réforme de l’OCM Sucre. Cette initiative de Paul Vergès, souligné par l’agence de presse européenne "Europe" a été ignorée par le “Quotidien”.
Le “Quotidien” ne fait pas non plus état des 6 propositions de résolution dont Paul Vergès est l’auteur ou cosignataire.
Il convient également de souligner que le “Quotidien” ne retenant pour seuls critères que la prise de parole dans les enceintes du parlement ou les propositions d’actes législatifs, fait l’impasse sur les initiatives politiques.
Ainsi, n’est pas signalé dans ce qui se veut être un état de l’activité des députés, les démarches engagées auprès des institutions européennes.
Ainsi, la simple objectivité aurait dû rappeler que Paul Vergès a conduit une délégation des Présidents des RUP ouverte aux députés européens, à l’occasion d’une réunion de travail approfondie avec le Président de la Commission européenne, José Manuel Luis Barroso.
C’est également en tant que Président du Conseil régional et Député européen que Paul Vergès a conduit une délégation auprès du Commissaire à l’Environnement, S. Dimas.

L’action d’un élu se fait aussi par les courriers

L’enquête fait également l’impasse sur les courriers adressés par le Député européen aux autorités.
Pour ne citer que ceux-là, Paul Vergès a adressé plusieurs courriers au Président de la Commission et au Commissaire à l’agriculture sur la réforme de l’OCM Sucre dans lesquels il a notamment demandé que soit mise en œuvre une étude d’impact de la réforme. Le “Quotidien” comme l’ensemble de la presse est régulièrement informé de ces démarches.
Le “Quotidien” ne fait pas non plus état de la visite à La Réunion, à l’invitation de Paul Vergès, d’une délégation du Groupe GUE/NGL et notamment de la visite de la Présidente de la Commission développement, laquelle a par la suite à plusieurs reprises, dans diverses enceintes du parlement, porté témoignage de l’inquiétude des acteurs de La Réunion sur la réforme de l’OCM Sucre.
Enfin, le “Quotidien” persiste dans son silence sur l’information relative à la participation la semaine dernière de Paul Vergès à la Conférence mondiale sur le climat, en tant que membre de la délégation de l’Union européenne.

Présent à presque toutes les sessions

S’agissant enfin des présences, le “Quotidien” se fonde sur une enquête de la fondation Schumann qui fait le point pour la période de juin 2004 à juin 2005.
Là encore, une demande d’information auprès du secrétariat parlementaire du Député aurait permis au journaliste de disposer d’informations complètes, pour une période allant jusqu’au mois de décembre 2005.
De juin 2005 à ce jour, Paul Vergès a participé à la quasi-totalité des sessions du Parlement, aussi bien à Strasbourg qu’à Bruxelles.