Droit de réponse de Fabienne Couapel-Sauret

14 décembre 2009, par Geoffroy Géraud-Legros

Suite à notre article du 9 décembre dernier et à sa publication sur le site www.temoignages.re, Fabienne Couapel-Sauret a fait parvenir à la rédaction de ’Témoignages’ un courrier incorporant un droit de réponse. Conformément aux usages, nous en publions l’essentiel ci-dessous.

« (…) L’article susvisé porte atteinte à l’honneur et à la dignité de Fabienne Couapel-Sauret en ce qu’il colporte de fausses rumeurs glanées auprès d’un anonyme dont on peut douter de l’existence. Le communiqué du Sénateur Maire de Béziers, en date du 10/11/2009 suffit à démontrer l’implication loyale et efficace de Fabienne Couapel-Sauret dans l’exercice de ses mandats.
« Je tiens à préciser que Fabienne a été conseillère municipale au sein de mon équipe de 2001 à 2007, avec une importante délégation qu’elle a parfaitement exercée. Je n’ai eu qu’à me louer de la façon dont elle a travaillé pendant toute cette période avec moi et l’équipe municipale ».
(…) Fabienne Couapel-Sauret, issue d’une famille de plus en plus métissée se sent très à l’aise dans l’environnement pluriculturel réunionnais. La Réunion est tout en couleurs et toutes les couleurs sont belles. N’en déplaise aux sectaires et racistes (…) ».

 Fabienne Couapel-Sauret 


Un bien étrange communiqué de soutien

Suite à l’article publié par "Témoignages", Fabienne Couapel-Sauret nous a fait parvenir une longue lettre assortie d’un droit de réponse, dont les passages pertinents sont reproduits ci-dessus. Cet envoi, l’ex-conseillère municipale de Béziers l’a assorti d’un "communiqué de soutien" dont la forme et le contenu ont semblé quelque peu étranges aux membres de notre rédaction.

Cette réponse appelle à son tour quelques remarques. Il y aurait beaucoup à dire sur la forme et le ton employés par l’ancienne avocate, qui parle d’elle-même à la troisième personne et énumère ses mérites sans modestie excessive.
C’est surtout la "lettre de soutien" attribuée au Sénateur-maire, Maurice Couderc par Madame Couapel-Sauret, qui a déclenché une certaine perplexité au sein de notre rédaction. Que penser, en effet, d’un document rédigé au format tract, dépourvu de toutes les formules d’usage, et surtout, qui ne comporte ni signature, ni cachet, n’est en rien authentifiable…et aurait pu être confectionné par n’importe qui ?

 Geoffroy Géraud 


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus