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Les limites du système dominant
28 novembre 2017, par
Le Figaro du 21 novembre 2017 : « Le modèle de libre-échange débridé qui favorise une production plus quantitative que qualitative et déplace des centaines de millions de tonnes de marchandises d’un bout à l’autre de la terre, devra être repensé. Selon Le Guardian, les 15 plus gros porte-conteneurs polluent autant que la totalité du parc automobile mondial. »
Lorsqu’on lit ça dans Le Figaro, force est de constater que la lumineuse stratégie “les autres pays vont fabriquer à faible coût pour nous et nous on va leur vendre nos merveilleux produits financiers sophistiqués” n’a pu tenir qu’un temps. Suffisamment, certes, pour permettre aux pays occidentaux d’amasser d’incalculables fortunes.
Mais, aujourd’hui, cette stratégie mise en place par les “Chicago’s boys” et leurs contempteurs (tel Laurent Fabius — Premier ministre de François Mitterrand — qui en a été l’initiateur en France) a permis la désindustrialisation d’une bonne partie de l’Europe et l’accroissement ininterrompu du chômage. Plus le chômage croissait, plus les grands stratèges : Rocard, Bérégovoy, Balladur, Juppé, Jospin, Sarkozy, Hollande, Valls nous expliquaient que c’était la preuve d’une libéralisation insuffisante : salaires trop élevés, protection sociale trop coûteuse, lois sur les licenciements trop dures, services publics parasitaires, temps de travail trop faible, compétitivité toujours insuffisante, etc. Et, tandis que les profits croissaient sans discontinuer, on nous rebattait les oreilles de discours cyniques : pour mettre fin au chômage, pour espérer revenir au plein emploi, acceptez le gel des salaires, voire leur diminution, les compressions de personnel, les fermetures d’usine, etc.
Mais, comment s’en étonner, ça ne marche pas tout à fait comme prévu. De partout monte la révolte s’exprimant de façon parfois opposée : luttes pour plus de respect des salariés, de protection de la planète d’une part ou, à l’inverse, montée des autoritarismes d’autre part avec le cortège habituel de leurs obsessions : nationalisme exacerbé, repliement sur soi, racisme, exclusion.
Alors, bien sûr, pour que rien ne change vraiment, certains en viennent à proposer un salaire minimum mondial.
C’est déjà positif en ce sens que même ceux qui se situent toujours dans le cadre économique actuel arrivent à penser que « Dérégulation des échanges et déséquilibres économiques, surproduction et destruction de l’environnement, conditions de travail proches de l’esclavage et immigration, chômage et précarisation dans les pays développés » n’est plus tenable et qu’il serait temps d’envisager un système de rémunération à l’échelle de la planète.
Savoir si ceux qui pensent ainsi le font sincèrement ou par trouille importe peu. Le positif est que leurs réflexions témoignent d’une prise de conscience : il est plus que temps de commencer à freiner avant de percuter le mur.
Mais ils restent prisonniers d’un mode de pensée obsolète. Le monde n’est plus celui du siècle dernier. Quotidiennement, le monde change. Chaque jour se côtoient sur la planète des processus de production inimaginables il y a encore un an, d’une part et, d’autre part, des conditions d’extraction, notamment de terres rares (indispensables au développement du numérique) inhumaines parce qu’esclavagistes.
Tous les jours les richesses produites dans les entreprises du futur s’accroissent sans créer d’emploi.
C’est dans ce monde que nous devons nous situer. C’est dans un monde où, pour produire les biens nécessaires — nécessaires, pas superflus — au mieux être des humains — tous les humains — ET à la préservation de la planète que nous avons le devoir de nous projeter. Évaluer le nombre d’heures de travail nécessaires pour atteindre ces buts essentiels est aujourd’hui parfaitement réalisable.
Est-il encore possible, comme cela se fait encore dans la République, de déterminer que le temps de travail doit être de 35, 37 ou 42 heures hebdomadaires, tout en sachant qu’automatiquement cette décision privera d’emploi 10 à 12 millions de nos concitoyens ?
Est-il supportable qu’ayant pris la décision de priver d’emploi (et de retraite) et des moyens d’une existence normale 10 à 12 millions de concitoyens, on les désigne comme responsables de leur sort alors qu’ils en sont les victimes ?
Poser le problème en ces termes ouvre plus certainement le champ à la réflexion de tous que la stigmatisation des chômeurs qu’on traite de fainéants pour entretenir la guerre, suicidaire, du chacun pour soi afin que rien ne puisse changer fondamentalement.
Jean
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