Numéro spécial : la population attend des décisions précises

Echéance 2017 : filière canne à sucre en danger

10 août 2014

Le président de la République sera à La Réunion le 21 août. Il faut qu’il s’exprime.
Si François Hollande se tait, c’est la fin de la filière.
S’il parle, il doit s’engager à garantir les aides après 2017.
La canne à sucre c’est : 30.000 emplois, 25.000 hectares, 72% des exportations.

En 2017, c’est officiel : plus de quota ni de prix garantis. Nous avons un sursis de 36 mois. Et après ?
Le président Hollande doit parler.
En 2018, concurrence directe du sucre de betterave pour le sucre blanc et du sucre produit en Amérique latine pour le sucre roux.

Le coût de fabrication du sucre de La Réunion, c’est 240 euros par tonne de plus que le sucre de betterave.
Si nous voulons concurrencer sur le marché européen le sucre de betterave, il faut donc une aide de 240 euros par tonne de sucre.
A côté des 165 millions d’aides actuelles, il faut 38 millions supplémentaires.

Sur la base de ces éléments, voici ce qu’a dit le responsable de Tereos :

« avant de renouveler la convention « Canne » avec les planteurs (en 2015 - NDLR), nous avons besoin d’obtenir des engagements sur le cadre institutionnel de la filière, notamment sur le montant des aides.
Il va de soi que nous ne prendrons pas l’engagement de leur acheter des cannes si nous ne sommes pas certains de vendre le sucre. »

Les députés ont demandé à Téréos de les rasssurer.

La réponse de Tereos a été la suivante : « J’aimerais, Messieurs les députés, pouvoir vous apporter des réponses, mais je ne suis pas en mesure de le faire ».

L’usine de Bois-Rouge va-t-elle fermer en 2018 ?

L’avenir de la filière dépend de cette question : y aura-t-il des aides nécessaires pour la survie de la filière ?
Dès la fin de la campagne 2014, il faut absolument fixer les conditions de la Convention canne 2015-2021.

La canne à sucre c’est :
- 30.000 emplois
- 25.000 hectares
- 72% des exportations

Le président de la République sera à La Réunion le 21 août. Il faut qu’il s’exprime.
- Si François Hollande se tait, c’est la fin de la filière.
- S’il parle, il doit s’engager à garantir les aides après 2017.

MondialisationFilière canne-sucre-alcools-énergieA la Une de l’actu

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La pès kabo

5 juillet, par Christian Fontaine

Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)


+ Lus