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Premier Comité général du Parti communiste réunionnais
19 juillet 2014
Dimanche a lieu à Saint-Paul la première séance d’une instance dirigeante créée voici un an lors du 8e Congrès du PCR, c’est le Comité général. Rassemblant les directions de toutes les sections, cette assemblée aura à l’ordre du jour une question essentielle : l’échéance 2017. La fin des quotas sucriers va-t-elle se conclure par la mise au chômage de 30.000 travailleurs et l’abandon de 25.000 hectares de terres agricoles ? Quelques jours après la tenue de ce Comité général, le président de la République sera à La Réunion.
La première réunion de cette instance nouvelle du PCR se tient dans un contexte particulier. Dans quelques jours, François Hollande sera à La Réunion.
En 2012, le PCR avait soutenu sa candidature dès les Primaires citoyennes, puis au premier tour de la présidentielle sur la base d’un contrat. Au second tour, plus de 70% des Réunionnais ont voté pour lui sur la base de ses engagements pour le changement.
Le dernier voyage de François Hollande à La Réunion était celui du candidat à la présidentielle. Il avait affirmé son engagement à relancer le tram-train et à soutenir l’emploi des Réunionnais notamment. Deux ans plus tard, il est de retour en tant que président de la République. Les principaux indicateurs n’ont pas changé. Près d’un travailleur sur trois est au chômage et chez les jeunes, cette proportion atteint la moitié. La moitié des Réunionnais sont sous le seuil de pauvreté.
Si la France avait 10 millions de chômeurs et 30 millions de pauvres, le gouvernement ferait-il la même politique qu’à La Réunion aujourd’hui ? En tout état de cause, les décisions prises n’ont pas inversé la tendance aux plus grandes difficultés. Plus inquiétant, la prime COSPAR et le RSTA ont été supprimés. Ces deux mesures gagnées par la lutte des Réunionnais en 2009 permettaient un gain de 150 euros par mois pour les plus bas salaires.
Cette décision accentue encore les inégalités créent par l’Etat en 1946, quand il a décidé de donner à une seule catégorie de travailleurs des salaires plus importants qu’en France, tout en refusant l’égalité à tous les autres.
A ce contexte général s’ajoute un élément décisif : la fin des quotas accordés aux producteurs de sucre par l’Union européenne. Ce dispositif permettait aux usiniers d’avoir la certitude de pouvoir écouler le sucre des usines du Gol et de Bois-Rouge à un prix fixe suffisamment rémunérateur, à l’abri des fluctuations du cours mondial. En 2017, ce sera la fin du quota et du prix garanti. Le sucre de La Réunion sera en totale concurrence avec le sucre de betterave qui pourra être produit sans limite de quota et le sucre roux d’Amérique latine. Les deux ont un coût de production moins élevé, il sera donc plus difficile de vendre le sucre, et l’Europe n’interviendra plus pour acheter à un prix préférentiel l’éventuelle production invendue.
Devant les députés de la Délégation des Outre-mer, le responsable des industriels a été très clairs : s’il n’est pas sûr de vendre le sucre, il n’achètera pas la canne des planteurs. C’est donc toute la filière qui est menacée dès 2017. Au total, ce sont 30.000 emplois dont 12.000 directs.
Depuis que le régime des quotas a été condamné par l’OMC, en 2005, le PCR ne cesse d’alerter sur la nécessité d’anticiper cette échéance. Sur la base d’informations en sa possession, il a également annoncé la fermeture de l’usine de Bois Rouge en 2018.
Pour éviter la catastrophe dans l’état actuel de la filière, les subventions devront être augmentées jusqu’à atteindre 200 millions d’euros, soit 1.000 euros par tonne de sucre. C’est du gouvernement que dépend donc l’avenir de la filière. François Hollande devra donc s’exprimer à sur ce sujet. Car si l’Etat n’agit pas, alors ce sont 30.000 Réunionnais qui seront brutalement à la recherche d’un emploi, soit l’équivalent de trois fois la crise du BTP depuis la fin des grands chantiers voici 4 ans.
L’échéance 2017 sera donc la première question abordée lors d’un Comité général du PCR, avec la perspective de la venue d’un président de la République dans la semaine qui vient. Cela situe donc le niveau de responsabilité de l’assemblée de dimanche à Saint-Paul.
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Messages
19 juillet 2014, 17:21, par titienne
De mon point de vue, avons nous réellement poser la question des responsablilitées des uns et des autres dans la crise actuelle et comment se fait-il que malgré les indicateurs alarmants on continuait comme si rien ne pressait ?
Le pouvoir politique, administratif, économique mesurait-il la gravitée de la situation présent et à venir ou se content-il des conciabules administratifs.
Abstration est faite ici pour pour tous ceux , organisations politique , syndicales qui se sont investit totalement contre cette dérive, merci à eux.
Je crains que les décennies à venir serions aux memes points et constats trés amèrs car il y a pire le dialogue des sourds.