
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Un autre sujet absent de la campagne des élections régionales
23 septembre 2015
La Réunion est touchée par les conséquences de la mondialisation. Ses effets les plus immédiats sont la suppression du quota et du prix garanti du sucre dans 2 ans. Avec la signature d’un accord de libre échange entre les pays voisins et l’Union européenne, toute notre production sera soumise à la concurrence internationale. Ce sujet est absent de la campagne, alors que le Conseil régional a la responsabilité de la planification de l’économie.
Lors de sa conférence de presse hier, Paul Vergès a évoqué un sujet malheureusement absent de la campagne électorale. C’est l’impact de la mondialisation sur l’économie de La Réunion. La première conséquence concrète et immédiate est la fin du quota sucrier et du prix garanti du sucre en 2017. Une fois terminée la campagne sucrière 2015, il n’en restera qu’une avec le système actuel. Ensuite, ce sera l’abolition des quotas. « Nous serons confrontés au prix mondial », a souligné le sénateur et en ce moment, « le prix des matières premières agricoles s’effondre ».
D’où cette question : que fait-on de ce rendez-vous avec la principale culture d’exportation de La Réunion ? La crise de la canne, c’est la ruine pour les planteurs, les ouvriers d’usine, les transporteurs de canne et de sucre et les travailleurs du port chargés de l’exportation. La remise en cause du quota sucrier entre en plein dans la responsabilité du Conseil régional et pas un mot des candidats, a noté Paul Vergès.
À cela s’ajoute la menace sur l’octroi de mer. La fin de la dérogation interviendra en 2020, pendant le prochain mandat des conseillers régionaux.
C’est la Région qui fixe les taux et collecte cet impôt. C’est un élément important pour le budget des communes, et pour la sauvegarde la production. Quant à la défiscalisation, le régime actuel prendra fin au cours des 6 prochaines années. Cette aide de l’État est un soutien important au BTP. Ce secteur est en pleine crise, avec la moitié des travailleurs au chômage. Paul Vergès a constaté que l’entrevue entre le président de la République et les patrons de l’Outre-mer n’a pas rassuré. Pour sa part, l’Union européenne a décidé de plafonner les régimes d’aides en incluant l’octroi de mer.
C’est l’inquiétude. La fin de l’octroi de mer et de la défiscalisation sont annoncés pendant ce mandat. Mais pas un mot sur cette question de la part des candidats.
Dans ce volet économique, un autre point n’est pas le plus négligeable. C’est le remplacement des accords préférentiels par les accords de partenariat économique. Ils ont pour effet la constitution de blocs économiques régionaux. L’Union européenne signera un accord avec un bloc d’États allant du Caire au Cap, soit 28 pays peuplés de 600 millions d’habitants dont les îles voisines.
« Comment faire face à la concurrence de nos voisins qui ont les mêmes productions que La Réunion ? Le rendez-vous est immédiat. Les candidats n’en parlent pas », a dit Paul Vergès.
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Messages
23 septembre 2015, 19:38, par Maillot Joseph Luçay
Les planteurs de cannes à sucre et toutes les autres personnes qui vivent de la canne se seront pas ruinés par la suppression des quotas et des prix garantis , s’ils s’engagent rapidement dans une démarche de reconversion de leur métier.
La Réunion a la chance d’avoir des terres agricoles d’excellente qualité et de l’eau à profusion si on exploite correctement toutes les ressources, y compris l’eau qui tombe en abondance pendant la saison des pluies et que l’on peut stocker dans d’immenses retenues artificielles comme le font nos voisins le mauriciens dans les retenues de" La ferme" dans l’Ouest de l’ile Maurice et de "la Nicolière "dans le Nord .
J’ai déjà proposé depuis longtemps d’exploiter le site de grand étang de Saint Benoit pour réaliser une grande retenue pouvant distribuer plusieurs centaines de millions de M3 d’eau entre l’Est et l’ouest . Et Il y a encore beaucoup d’eau qui va à la mer dans les Rivières des marsouins , des roches , de Sainte Suzanne etcet... ( sauf l’eau de la rivière de l’Est qui pourrait être commercialisée comme eau potable. Ce n’est donc pas l’eau qui manquerait aux agriculteurs de la réunion s’ils voulaient produire autre chose que la canne.
Quant aux possibilités de reconversion , avec les moyens de transport modernes qui permettent d’acheminer en grande quantité des produits agricoles sur toutes les régions du monde , elles sont immenses et peuvent concerner tout les productions agricoles depuis , le cacao , les fruits et légumes , les fleurs et les plantes décoratives et d’ornement , les bananes, les céréales , les cacahuètes , les céréales telles que le riz et le maïs, les cultures maraichères , les huiles essentielles,l’élevage de toute sorte , poulets, porcs caprins, bovins , poissons et crustacés d’eau douce ou d’eau de mer etect......
Si la canne n’est plus rentable , il faudrait peut être que tous les responsables compétents qu’ils s’agisse des grandes entreprises agricoles , des institutions telles que la chambre de commerce et la chambre d’agriculture, mais aussi des représentants de l’Etat et de ses collectivités locales , se réunissent dans ce que l’on pourrait appeler "LES NOUVELLES ASSISSES DE L’AGRICULTURE REUNIONNAISE" pour mettre en place les solutions qui donneront aux agriculteurs et industriels réunionnais concernés par la canne à sucre de produire autre chose sans forcément se ruiner mais peut être pour s’enrichir un peu mieux qu’avec la canne .
Pour sortir de la grande crise économique qui l’a frappée dans les années 1930 ,Les USA ont programmé une série de grands travaux que l’on a apellé le New deal . Ce projet a connu un immense succès et a permis aux américains de venir quelques années plus tard au secours de la vielle Europe . L’Ile de la Réunion qui compte déjà pus de 180000 chômeurs et dont près de 350000 habitants vivent au dessous du seuil de pauvreté pourrait également avec l’aide de la France et de l’Europe et pourquoi pas des banques et fonds internationaux , faire la même chose que les américains , et se mettre d’accord sur un programme pluriannuel de grand travaux , dans lequel une place privilégiée serait accordée aux infrastructures agricoles destinées à la reconversion de son secteur agricole .
Pour sauver les agriculteurs , il ne faut pas forcément s’accrocher désespérément à la canne à sucre .