Tour d’horizon de cet atelier :

Maurice Gironcel a estimé que « le monde change et ne nous attend pas, des phénomènes irréversibles vont avoir lieu, ce qui justifie la réflexion pour l’émergence d’un nouveau projet où la compétition n’exclut pas la coopération (…) Nous devons, sans plus tarder agir car, d’ici à une génération et demi, tout aura changé… Même si la loi de 1946 a joué un rôle historique indéniable, elle a montré ses limites, il nous faut donc imaginer un nouveau modèle de société reposant sur un nouveau cadre », a poursuivi Maurice Gironcel en soulignant toutes les contributions de son parti à cet effet.

Joël Périgaud a salué les participants et leur a souhaité la bienvenue. Puis, il a présenté à l’auditoire la Cité des Dirigeants, insistant tout particulièrement sur l ’esprit ayant présidé à sa création. Un espace a-t-il poursuivi, en substance réunissant les acteurs économiques et collectivités autour d’une réflexion commune visant à l’émergence d’un travail collectif, l’enjeu étant le Bien-être dans une dynamique de connaissance et d’harmonie avec notre Environnement (comme par exemple, le respect de la saisonnalité) en lien direct avec les objectifs liés au Développement durable. « Nous avons le potentiel nécessaire, à nous d’identifier les problèmes, les besoins, bref tous les paramètres, afin d’être forts d’abord entre nous avant de pouvoir rayonner à l’extérieur. Joël Périgaud est revenu sur des initiatives porteuses et concluantes en terme d’économie circulaire » ; Intervenant par ailleurs, il a également fortement insisté sur la nécessité de remettre l’éducation populaire au cœur de la cité.

Ghislaine Cataye, militante du PCR a exprimé sa peur vis -à-vis des pays ACP. Cette intervenante a demandé « comment faire sauter l’amendement Virapoullé ? »

« Il nous faut organiser une réflexion sur la politique à mener face aux régions ultra-périphériques » a estimé Hervé Boisméry

Eric Magamootoo a remercié le PCR, à travers cette conférence, d’avoir permis « à la pensée d’exister », « La débrouille est aujourd’hui dans toutes les familles, il nous faut reprendre contact avec le peuple, il nous faut imaginer ensemble un projet contenant une vision culturelle et identitaire, une politique faite par et avec le peuple » a poursuivi Eric Magamootoo, fustigeant par ailleurs la politique menée par la Région et qui selon lui, tourne le dos « aux droits et aux aspirations et à l’avenir de La Réunion, de sa population, de sa Jeunesse à un avenir meilleur ».

Nelson Tamayo, représentant du Parti communiste cubain, a rappelé toute la lutte de son pays face à l’impérialisme américain et à la situation de blocage de nouveau imposé par Donald Trump. Une histoire teintée de résistance sans discontinue face à l’oppresseur et qui constitue autant d’encouragements à ne pas baisser les bras.

Fabrice Vandomel a estimé que « l’éco-système aujourd’hui n’est pas en capacité d’accompagner 10 000 entreprises. Il faut passer à autre chose » a-t-il demandé en plaidant pour la mise en place d’une « banque d’investissement local dans laquelle l’épargne des Réunionnais constituerait un outil essentiel ».

Jules Dieudonné a affirmé qu’il « faut changer les règles radicalement, aujourd’hui, nous avons cette possibilité avec sur le terrain des forces vives qui peuvent coopérer ».