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Le changement climatique impose la remise en cause de la culture du gaspillage indispensable au capitalisme
17 novembre 2021, par
Avec le changement climatique causé par le capitalisme, plus aucune région de La Réunion n’est épargnée par la sécheresse durant l’hiver comme en témoigne le très faible débit des cascades dans l’Est chaque année. Cela va encore s’aggraver avec une baisse des précipitations pouvant aller jusqu’à -30 %. Il ne suffira pas de maximiser la récupération des eaux de pluie via des retenues collinaires ou des citernes domestiques. D’importantes réformes doivent être prises dès maintenant pour une politique de gestion durable des ressources en eau. Toute une éducation sera également à refaire, pour libérer les esprits de la culture du gaspillage, dont celui de l’eau, sur laquelle repose la domination du capitalisme. Il n’est pas encore trop tard pour agir, et c’est la seule solution pour éviter de très graves conflits à La Réunion.
Actuellement, La Réunion est à la fin de la saison sèche. C’est durant cette période que les cours d’eau et les nappes phréatiques sont au plus bas. Force est de constater une accentuation de ce phénomène au cours des dernières années. Les images spectaculaires d’une Cascade Niagara quasiment à sec étaient auparavant exceptionnelles, elles sont désormais courantes.
Ceci rappelle bien que le climat de La Réunion a changé. La cause principale est connue : le capitalisme. La recherche du profit maximal de ce système économique a amené à l’utilisation sans retenue des énergies fossiles telles que le charbon et le pétrole. L’exploitation des travailleurs et la colonisation des pays producteurs de pétrole faisaient que ces énergies étaient quasiment gratuites pour les capitalistes occidentaux. C’est durant cette période que l’Occident pollua l’atmosphère par la combustion de pétrole et de charbon dégageant des émissions de gaz à effet de serre responsables du changement climatique, phénomène qui commença à être connu au début des années 1970. L’extension des modes de production et de consommation du capitalisme dans le monde a aggravé la situation alors que la prise de conscience est bien difficile.
La COP26 a souligné combien les anciennes puissances coloniales refusent de remettre en cause les modes de production et de consommation capitalistes responsables du changement climatique. Cela signifie que la dynamique déjà enclenchée n’est pas près de s’arrêter, avec des conséquences déjà observées à La Réunion. Ces effets vont s’aggraver.
En effet, le 8 novembre dernier, l’INSEE-Réunion présentait plusieurs études sur la situation de La Réunion au regard des Objectifs de développement durable (ODD). L’une d’entre elles est intitulée « La Réunion face au changement climatique : entre constats et solutions ». Parmi les faits évoqués, il est à souligner ceci :
« Le réchauffement climatique aura probablement pour conséquence des pluies moins fréquentes mais plus intenses [Météo-France, 2019]. Pendant l’été, les précipitations pourraient augmenter de 10 à 20 %, tandis qu’elles baisseraient significativement pendant l’hiver, jusqu’à -30 % localement. Les contrastes saisonniers seraient donc de plus en plus marqués, tout comme les contrastes entre la zone au vent et la zone sous le vent. De manière générale, La Réunion serait plus exposée aux épisodes climatiques extrêmes (sécheresses, fortes pluies ou cyclones) qui devraient être plus fréquents ou plus intenses. »
Autrement dit, les hivers seront encore plus secs qu’aujourd’hui, et une diminution des précipitations pouvant aller jusqu’à 30 %, c’est énorme. Tout près de nous à Madagascar, une baisse des précipitations de 50 % en 10 ans a asséché des lacs et transforme progressivement en désert des régions. Ceci crée les conditions d’une grave crise alimentaire.
Cela montre l’urgence de remettre en cause à La Réunion les modes de production et de consommation à l’origine de gaspillages qui nourrissent le capitalisme. Et l’eau en fait partie. Il ne suffira pas de maximiser la récupération des eaux de pluie via des retenues collinaires ou des citernes domestiques, il sera également nécessaire de cesser de gaspiller une ressource indispensable à la vie. Faute de quoi, des conflits ne manqueront pas de surgir pour l’accès à l’eau.
Or, l’importation de la société de consommation capitaliste à La Réunion dans le sillage de la départementalisation a amené des absurdités, comme utiliser de l’eau, potabilisée à grands frais de surcroît, uniquement pour évacuer des excréments, nettoyer les sols ou les véhicules, ou encore arroser les plantes des jardins individuels ou des espaces verts communaux. C’est une insulte faite aux centaines de millions de personnes dans le monde qui doivent marcher pendant des kilomètres tous les jours pour chercher l’eau indispensable à leur survie.
Les jeunes générations n’ont pas connu la corvée d’eau qui consistait à aller la chercher à la fontaine publique. Nos anciens étaient capables de gérer l’eau avec économie, ce que sont contraints de faire la plupart des Malgaches tout près de nous. L’eau du robinet s’est généralisée, apportant un confort sans précédent. Sans remettre en cause cet acquis important qui a permis de faire augmenter l’espérance de vie, il importe de sortir l’eau du marché qui sert aux capitalistes à faire des profits.
Une prise de conscience doit s’opérer pour que chacun puisse bien comprendre la nécessité d’économiser l’eau. Sur ce point, la responsabilité de la classe politique réunionnaise est engagée. D’importantes réformes doivent être prises dès maintenant pour une politique de gestion durable des ressources en eau, dans un premier temps en limitant strictement l’utilisation de l’eau potable aux usages où elle est indispensable c’est-à-dire la boisson et les soins. Toute une éducation sera également à refaire, pour libérer les esprits de la culture du gaspillage sur laquelle repose la survie du capitalisme. Il n’est pas encore trop tard pour agir, et c’est la seule solution pour éviter des guerres de l’eau à La Réunion.
M.M.
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Messages
17 novembre 2021, 11:29, par Luçay Maillot
Vous avez raison monsieur Marchal, La Réunion devra faire face dans les années futures aux modifications de sa pluviométrie causées par le réchauffement climatique . Nous connaîtrons des périodes de sécheresse plus intenses et plus longues mais aussi des périodes de pluies plus abondantes qui provoqueront des catastrophes naturelles telles que celles que nous avons eu récemment dans le Sud de l’ile à Saint Joseph et Saint Philippe . Il y aura toujours de l’eau en abondance sur notre ile et nous n’aurons pas besoin d’économiser l’eau si dès maintenant nous programmons les équipements nécessaires pour la récupérer et la redistribuer à la population selon ses besoins , domestiques industriels ou agricoles .
Au lieu de nous proposer d’économiser l’eau je préférerai que vous nous proposiez un programme d’investissements qui nous permettra de récupérer les 7000M3 d’eau qui sont jetées à la mer chaque seconde à la sortie de l’usine hydroélectrique de saint Rose , de stocker plus de 600 millions de m3 dans dans le site du grand étang de Saint Benoit grâce au captage des l’eau des crues des ravines environnantes ; de pomper jusqu’à 2000m d’altitude les eaux qui ressurgissent à environ 1000m d’altitude dans les trois cirques et de les stocker dans des réservoirs situés au sommet des montagnes pour alimenter les populations qui habitent dans les hauts de l’ile entre 500 et 1500m d’altitude .( il existe des pompes qui peuvent permettre de refouler de l’eau à plus de 1000m d’altitude à un cout très faibles )
Ces investissement auront certainement un coût important mais si on ne gaspille pas toute la capacité financière de nos collectivités territoriales dans des projets pharaoniques comme celui de la nouvelle route du littoral nous pourrons les réaliser et offrir à tous les réunionnais et peut être même aux étrangers qui voudraient nous l’acheter .toute l’eau dont ils auront besoins tous les jours de l’année sans être obliger de se priver d’eau pour l’économiser .
17 novembre 2021, 14:04, par Maillot Joseph Luçay
Le débit moyen de la rivière de l’Est rejeté à la mer à la sortie de l’usine hydroélectrique de Sainte Rose c’est 7m3 /seconde soit 7000 litres /seconde .( pardonnez mon erreur ) mais l’eau est presque pure et ne nécessite pas un traitement important pour être considérés comme de l’eau potable . D’ailleurs une partie de cette eau est distribuée comme eau potable sur les communes de Sainte Rose et de Saint Benoit . L’investissement nécessaire pour la commercialiser à grande échelle , ne devrait pas être trop important .
19 novembre 2021, 08:50, par Luçay Maillot
OUI, Il existe des pompes qui nous permettraient de refouler en un ou plusieurs paliers l’eau qui source des montagnes dans nos trois cirques à 1000 ou 1200 mètres plus haut pour la stocker dans des réservoirs d’où elle pourrait être distribuée par gravitation aux populations qui habitent les hauts de la Réunion entre 500 et 2000m d’altitude .
Vous me direz mais avec quelle énergie ? puisque les réseaux électriques n’arrivent jusqu’aux lieux de pompage. Je vous répondrai , mais il n’est pas nécessaire d’avoir un réseau électrique à proximité des lieux de pompage , car actuellement on peut produire de l’énergie électrique en quantité suffisante pour pomper de l’eau grâce à des panneaux photovoltaïques ou à des éoliennes ou encore grâce à des machines pouvant produire de l’électricité à partir d’un mouvement perpétuel généré par une roue déséquilibrée complétée éventuellement par la force d’attraction et de répulsion d’aimants installés sur la circonférence de la roue ou encore complétée si nécessaire par des petits moteurs électriques de faible puissance qui pourraient donner une impulsion supplémentaire pour lui permettre de tourner sur son axe sans à coup à un rythme régulier .
Le principe de cette machine que je suis en train de construire dans mon garage, est d’utiliser la force de l’énergie cinétique de rotation d’une grande roue pour entrainer une poulie ou un pignon beaucoup plus petit fixé sur l’axe d’un alternateur pouvant produire de l’électricité avec une vitesse de rotation très basse . Il n’est pas nécessaire que la grande roue soit très grande , mais il faut qu’elle soit très lourde puisque l’énergie qui fera tourner les alternateurs sera son énergie cinétique de rotation pour laquelle l’élément le plus déterminant est la masse ou le poids . (EC= 1/2MV 2)La roue déséquilibrée serait d’abord retenue en position de départ grâce un frein ou un autre moyen et lorsque on la libérera de son point de retenue, elle serait entrainée par son propre poids grâce aux roulements à bille dont elle serait équipée , et pourrait atteindre rapidement sa vitesse de rotation utile . Et en fabriquant une roue avec des matériaux à haute densité tel que l’acier ou le plomb pour certaines parties on devrait pouvoir faire tourner des alternateurs assez puissants pour produire du courant électrique suffisant pour faire monter de l’eau jusqu’à 1000mètres d’altitudes en un ou plusieurs paliers .
Avec une roue de 2m de diamètre pesant au moins 300kg et ayant une vitesse de rotation de 60 tours par minute on pourrait faire tourner au moins 2 alternateurs de 10 kw équipés d’une poulie ou d’un pignon de 20 centimètres à une vitesse 10 fois plus vite , soit à 600tours minutes . or il existe sur le marché des puissants alternateurs qui peuvent tourner à plein rendement à beaucoup moins de 600 tours /minute .
Il n’est donc pas nécessaire d’avoir de réseau électrique ni même de réseau routier, ni de disposer d’une roue géante , pour réaliser ce genre d’équipements n’importe où pour une station de pompage il suffit de pouvoir acheminer les éléments nécessaires par hélicoptère et de les assembler . le plus difficile sera peut être d’installer solidement des tuyaux de gros diamètre à flanc de montagne sur plus de 1000m d’altitude , mais ce n’est pas impossible .
Cette roue que je propose est facile à réaliser et comme elle pourrait fonctionner en permanence par n’importe quel temps sans beaucoup d’entretien , elle pourrait offrir une alternative très rentable à la production d’électricité par éolienne ou par panneaux photovoltaïques et si son utilisation était généralisée sur toute la planète , elle pourrait constituer un moyen très efficace pour lutter contre réchauffement climatique qui menace de détruire toute forme de vie sur la terre si nous ne le stoppons pas à temps .
NB : je suis prêt à fournir plus de précisions sur ce projet de roue à mouvement perpétuel destinée à produire de l’énergie électrique à toute association à but non lucratif qui voudrait m’aider , car même si la construction de la machine est relativement simple la construction d’un prototype coûte cher . Je laisse à toutes fins utiles mon adresse mail : luç[email protected] et mon tel : 692081199
20 novembre 2021, 20:42
Bravo pour votre initiative, il faut persévérer et croire en son idée, surtout en ces temps de pénurie d’énergie annoncée et de consommation jamais aussi forte, dont une partie hélas est gaspillée, comme les pertes en lignes d’EDF. J’aurais une idée à vous proposer, ce serait de faire appel à des jeunes, lycéens, étudiants en sciences de l’ingénieur qui seraient je pense ravis de pouvoir participer à l’élaboration de votre projet, sans oublier qu’il existe aussi des Fab Lab dans l’île, qui eux, fonctionnent un peu comme des clubs, des associations. On peut dans dans un premier temps les contacter, mieux, venir sur place pour d’abord voir comment cela fonctionne puis exposer son idée, son problème à résoudre et ensuite, demander de l’aider technique, administrative, financières, ça sert toujours, fait gagner du temps. Il en existe un à St Paul, Rue Jaquot, un autre à St Denis à la Technopôle, et un à St Pierre.
Je vous souhaite une bonne continuation, en attendant de voir des images de votre prototype qui si cela ce confirme, permettra de résoudre bien des problèmes à venir, car sans énergie, pas de vie, tout simplement, l’énergie, c’est le nerf de la vie, et pas l’argent, l’argent ne se mange pas mais les projets, eux permettent de vivre longtemps, digne. Bon WE, Arthur.