L’Alliance se structure — 4 —

Éducation et formation, deux secteurs d’avenir pour La Réunion

29 janvier 2011, par Céline Tabou

L’atout principal de La Réunion est sa jeunesse, qui représente près de 250.000 écoliers, collégiens, lycéens et étudiants. « Cette jeunesse de mieux en mieux formée, diplômée et qualifiée représente une richesse inestimable », a expliqué Paul Vergès. D’ici 2025, le nombre d’étudiants aura plus que doublé, passant de 13.000 à plus de 20.000.

Face à cet afflux de cerveaux, de nouvelles économies pourraient être créées à La Réunion, afin d’éradiquer le chômage des jeunes, et surtout exporter le savoir-faire réunionnais dans les pays de la zone Océan Indien, entre autres.

Vu les dégradations des conditions d’enseignement, et l’importance de l’échec scolaire, il est aujourd’hui urgent de trouver des solutions pour que les élèves, collégiens et lycéens, puissent travailler sereinement. Cela passe de la revalorisation des filières professionnalisantes à la prise en compte de l’accompagnement des élèves en difficultés.

Lors de l’appel de l’Alliance pour que tous les Réunionnais s’impliquent dans la réalisation d’un projet de développement durable pour La Réunion, Gilles Leperlier, président de l’Alliance des jeunes pour la formation et l’emploi à La Réunion (AJFER), a souhaité qu’il y ait « transparence des recrutements dans notre île, l’évaluation des besoins en emplois à La Réunion sur plusieurs années pour pouvoir adapter les formations et un ajustement du nombre de postes aux concours en fonction des besoins réels de l’île ».

Motiver les étudiants réunionnais

Pour l’Université de La Réunion, l’Alliance souhaite « l’émergence de pôle d’excellence correspondant aux besoins du développement de l’île et de son environnement » afin de lancer des domaines de recherche tels que l’énergie, l’agro-alimentaire, la mer, la biodiversité, le génie civil, mais également la santé et la médecine avec la création d’un Centre hospitalier régional (CHR) au sein du Centre hospitalier universitaire (CHU) qui, a terme, ouvrira La Réunion dans toute la région.

La mobilité est également une solution pour permettre aux jeunes diplômés d’acquérir des connaissances pour le développement de La Réunion. En effet, 5.000 jeunes partent chaque année pour se former ou s’insérer professionnellement, « cette manne de jeunes peut revenir à La Réunion et contribuer au développement durable de notre île », a indiqué Maya Césari lors de la réunion du 22 janvier 2011 à Saint-Denis. De même, ces jeunes Réunionnais peuvent non seulement être utiles à La Réunion, mais également dans les pays voisins, notamment Madagascar, qui a besoin d’ouvrir de nouveaux domaines de développement.

Céline Tabou

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