Après le passage de Jean-Michel Blanquer à La Réunion

Education : une visite pour rien

24 août 2017

Pour le PCR, le ton des réactions des syndicats à la suite du séjour de Jean-Michel Blanquer souligne que le ministre n’a pas pris la mesure des problèmes dans l’éducation à La Réunion. De quoi s’interroger sur la pertinence des visites officielles de membres du gouvernement à La Réunion.

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale.

Julie Pontalba revient sur le contenu du séjour de Jean-Michel Blanquer. « Le bilan est négatif ». Une semaine après son passage, toujours pas de propositions décisives de sa part n’est à noter. Aucune réponse au sujet du problème administratif qui a retardé la rentrée scolaire.

Julie Pontalba revient sur l’illettrisme, La Réunion est très touchée : trois fois plus qu’en France (23%). Le ministre n’a pas pris la mesure des problèmes dans l’éducation à La Réunion, rappelle-t-elle relayant une analyse largement partagée par les syndicats.

Concernant les classes à 12 se pose le problème du nombre des enseignants, des locaux… rien n’est clair tout comme pour la mesure dite des devoirs faits.

Le PCR constate également l’absence de proposition pour améliorer un calendrier scolaire inadapté, avec des cours qui se prolongent jusqu’au 23 décembre au coeur de l’été.

Concernant le créole à l’école, c’est toujours au coup par coup.

Autrement dit, c’est une visite ministérielle coûteuse qui ne change rien : « beaucoup de photos, de folklore ». Se pose donc la question de l’utilité de ces opérations. N’est-ce pas un gaspillage d’argent public au moment où la moralité de la vie publique est mise en avant ?

Les gouvernements changent, les habitudes demeurent, constate Julie Pontalba : « On a rien à attendre de ces visites ministérielles ».

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