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De la crise financière à la crise politique
24 novembre 2010
Au lendemain de la demande d’aide du Premier ministre de l’Irlande lancée en direction de l’Union européenne et du FMI, le gouvernement et la coalition sont en train d’exploser. Des élections anticipées vont se tenir au début de l’année prochaine, dans quelques semaines.
« Le FMI est là et on ne peut rien contre ça. Par contre ceux qui négocient pour nous (auprès du Fonds monétaire international - NDLR), sont les mêmes abrutis qui ont mis notre pays dans cette situation », lance une habitante de Dublin qui ne décolère pas.
100.000 personnes sont attendues dans les rues de la capitale irlandaise samedi pour protester contre les mesures d’austérité. Mais les syndicats craignent que la mobilisation ne dégénère. « Les manifestations sont généralement assez calmes, mais j’ai peur que ça change », confie un syndicaliste, à Europe 1, « vous n’imaginez pas à quel point les gens sont en colère, car on n’a pas demandé de comptes aux responsables de la crise. En plus, ils gagnent des sommes considérables, alors les gens sont très, très en colère », souligne-t-il.
Brian Cowen, Premier ministre, a été acculé à l’annonce d’élections anticipées après un appel dans ce sens des Verts, membres clefs de la coalition. Deux députés indépendants cruciaux pour la majorité parlementaire du gouvernement ont de plus annoncé le retrait de leur soutien. « Mais il y a également un grand soulagement : il y aura des élections, la population va enfin avoir son mot à dire », ajoute le quotidien, en référence à l’impopularité record de Brian Cowen.
Pour sa part, le Sinn Fein, un parti d’opposition, a annoncé le dépôt d’une motion de censure au Parlement. « Ce Dail (parlement) devrait avoir été dissous hier soir par le Taoiseach (Premier ministre). Brian Cowen n’a plus de majorité au Dail. Il doit désormais procéder à un test et autoriser le vote de la motion de censure déposée par les députés du Sinn Fein », écrit la formation dans un communiqué.
Pourquoi cette aide à l’Irlande ?
Dans un article publié hier sur son site, L’Expansion.com soulève « les questions qui fâchent » au sujet du sauvetage de l’Irlande. Extraits :
Pourquoi aider prioritairement les banques et pas l’Etat ?
- L’Etat n’a, pour l’heure, pas besoin de cash. L’Irlande n’est pas dans la situation de crise de liquidités à laquelle était confrontée la Grèce au printemps dernier : son financement est assuré jusqu’en juin 2011. Et contrairement à la Grèce, Dublin n’a jamais été « coupable » de dépenses publiques excessives. Ce n’est donc théoriquement pas l’Etat, mais les banques qui sont à court d’argent. Car elles ont octroyé, pendant la bulle immobilière, des prêts qui ne seront jamais remboursés. Mais la distinction entre banques et Etat est toute rhétorique. Car l’Etat s’est porté garant en septembre 2008 des dépôts et de presque tous les titres de dette des banques. Sans compter qu’il a nationalisé Anglo Irish Bank début 2009 et a pris des participations dans les autres grandes banques. La facture s’est avérée de plus en plus salée : elle s’élève pour le moment à 50 milliards d’euros, ce qui explique le déficit public astronomique, évalué à 32% du PIB cette année. La création d’un "fonds de prévoyance" dans lequel l’Irlande pourra puiser pour aider les banques à combler leurs futures pertes permettra ainsi à Dublin de renflouer son secteur bancaire sans alourdir encore plus le déficit public.
L’Irlande aurait-elle pu laisser ses banques faire faillite ?
- Certains économistes le pensent. Après tout, en nationalisant et recapitalisant les banques, le gouvernement irlandais fait payer le contribuable irlandais et désormais européen pour les erreurs des banques. L’Etat aurait pu au contraire laisser les établissements non viables faire faillite, tout en garantissant, selon la règle européenne, les dépôts des épargnants à hauteur de 50.000 euros. Les créanciers et actionnaires endosseraient alors une partie du fardeau. L’idée rejoint la proposition avancée par la France et l’Allemagne lors du Conseil européen de créer un mécanisme de défaut maîtrisé pour les Etats en grande difficulté. Ainsi, « Merkel nous aurait épargné bien des maux si elle avait évoqué plus tôt l’idée de partager la charge des pertes avec les investisseurs privés », affirme Fintan O’Toole, le chroniqueur du "Irish Times". Le problème, c’est que laisser les banques faire faillite impliquerait des pertes sévères pour les banques britanniques, exposées à hauteur de 117 milliards d’euros. Il ne resterait alors plus qu’aux contribuables britanniques à recapitaliser une fois de plus leurs banques... C’est cet effet domino que les responsables européens veulent à tout prix éviter en portant secours aux banques irlandaises.
L’Europe fait-elle un cadeau à l’Irlande ?
- Non. Comme pour la Grèce, le taux du prêt devrait être de 5%, ce qui est certes plus avantageux que les 9% que lui réclament actuellement les marchés. Mais selon Morgan Kelly, le "Roubini de l’Irlande", un taux supérieur à 2% risque de « noyer » le pays, vu son faible taux de croissance et d’inflation. Selon lui, la BCE veut envoyer un signal fort aux autres PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne) et il est « moins dangereux de montrer l’exemple sur un petit pays comme l’Irlande que sur un gros comme l’Espagne ». Des discussions sur les contreparties exigées doivent encore avoir lieu à Dublin dans les jours à venir avec l’équipe d’experts européens et du FMI. Des efforts budgétaires vont être exigés pour que l’Irlande ramène son déficit sous 3% d’ici 2014. Le pays a déjà prévu d’économiser 15 milliards de dollars d’ici 2014, soit près de 10% du PIB. A priori, l’Etat ne devrait pas être contraint d’augmenter le taux de son impôt sur les sociétés. Par ailleurs, le secteur bancaire devra être « restructuré ». Les banques pourraient être obligées de cesser de prêter afin de réduire leur bilan, ce qui risque d’accélérer encore plus la chute du marché.
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