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Demain élection : un seul tour
6 juin 2009, par
Outre-mer, une seule liste prend en compte nos intérêts spécifiques, c’est l’Alliance des Outre-mer. Au Parlement européen, Elie Hoarau continuera le travail commencé par Paul Vergès, un travail qui montre que seul un député issu d’un parti réunionnais peut arriver à convaincre le Parlement européen de la justesse de la cause du développement de notre pays.
Quasiment 30 ans jour pour jour après l’élection de Paul Vergès au Parlement européen, La Réunion est à nouveau à la croisée des chemins. En 1979, pour la première fois depuis leur intégration à l’Europe, les Réunionnais avaient leur mot à dire. Jusqu’à présent, l’Europe ne présentait que des inconvénients pour le pays, car ce sont les intérêts de Paris qui étaient la priorité.
L’élection de Paul Vergès en 1979 amena un changement. Pour la première fois, La Réunion avait au Parlement européen un député réunionnais, élu pour défendre les intérêts du pays.
Cet élu réunionnais n’appartient pas à un parti parisien et il n’était pas membre d’un des groupes parlementaires qui partage la Direction du Parlement européen. Mais cet élu réunionnais était le défenseur d’une cause juste, la reconnaissance de notre spécificité par l’Europe.
Déposée en 1984, la revendication portée par Paul Vergès allait aboutir trois ans plus tard sur l’adoption unanime de la résolution Ligios par le Parlement européen. Cette résolution rappelait que la structure des DOM était particulièrement fragile, constatait le faible taux de couverture des importations et les écarts importants de revenus entre les habitants des DOM et du continent européen. Deux ans après le vote de la résolution Ligios, l’Europe annonce le lancement de Programme d’Options Spécifiques à l’éloignement et à l’Insularité (POSEIDOM).
Le droit à ces programmes spécifiques sera reconnu dans le Traité européen signé à Amsterdam en 1998. Depuis cette date, le droit à des mesures spécifiques est inscrit dans la loi qui sert de référence juridique à tous les règlements, directives et normes européennes.
Le point de départ d’un tel résultat, c’est un député élu en 1979 qui n’appartenait pas à un parti parisien, mais à un parti réunionnais qui luttait déjà depuis 20 ans pour la reconnaissance de notre spécificité au sein de la République.
30 ans après cette élection, 20 ans après le premier programme spécifique et 11 ans après la reconnaissance juridique de nos spécificités par l’Europe, le contexte a changé. C’est par exemple l’élargissement de l’Europe à 27 pays, contre 9 en 1979, et 15 en 1998. Parmi les 12 pays adhérents, tous comprennent des régions ayant des retards structurels plus importants que La Réunion. Dans le même temps, les États européens ne veulent pas augmenter le budget de l’Europe, ce qui veut dire que pour davantage de régions ayant droits aux fonds structurels européens, l’enveloppe globale reste la même. À cela s’ajoute une crise économique qui touche l’Europe, et notamment les régions qui sont déjà les plus touchées par le manque d’emplois.
Il est évident que les préoccupations des partis européens vont se concentrer sur les attentes urgentes de leurs électeurs. Cela explique pourquoi La Réunion a vu ses dernières semaines se succéder des envoyés de partis parisiens venus faire campagne pour l’UMP, le Modem ou le PS. Pour ces partis, les Européennes sont notamment un exercice pour préparer l’élection présidentielle de 2012. Pour eux, le résultat des élections européennes sera donc un moyen d’élaborer une stratégie de conquête du pouvoir en France. Tout cela est bien loin des intérêts de La Réunion.
Une seule liste a un programme qui prend en compte ce contexte et nos intérêts. C’est l’Alliance des Outre-mer conduite par Élie Hoarau.
Ce dimanche, il n’y a qu’un seul tour, et le mode de scrutin fait qu’il n’y aura qu’un seul député réunionnais. Ces 30 années passées rappellent que la défense la plus efficace des intérêts de notre pays passe par un élu qui n’appartient pas à un parti parisien. Cette démarche est partagée par tous les peuples des Outre-mer qui placent leurs espoirs dans la liste de l’Alliance des Outre-mer, la seule liste construite par les peuples de la plus grande circonscription du monde.
Au Parlement européen, la mission d’Élie Hoarau sera d’abord de proposer des mesures afin d’éviter toute aggravation de la situation sociale à La Réunion. Cela passe par le maintien du montant des fonds structurels, et des règlements spécifiques qui protègent les planteurs et nos productions locales.
Un autre aspect sera de mettre en avant les atouts irremplaçables que les Outre-mer apportent à l’Europe. Au moment où s’intensifient la mondialisation des échanges, la pression sur les matières premières et les effets du réchauffement climatique, les Outre-mer permettent à l’Europe d’être la 2ème puissance maritime du monde. Cela fait de nos territoires des atouts indispensables à un ensemble de 500 millions d’habitants. La France le rappelle, lorsqu’elle demande l’extension du plateau continental de La Réunion pour avoir accès à des richesses sous-marines.
Nous avons le droit de profiter de nos richesses, et de les valoriser dans le cadre d’un partenariat avec l’Europe.
M.M.
Le Comité de soutien à l’Alliance des Outre-mer a publié un tract qui présente la rencontre, et appelle la population à voter massivement demain pour la liste conduite par Élie Hoarau. Voici les raisons qui amènent le Comité de soutien à voter Élie Hoarau :
- Pour défendre et développer la production réunionnaise menacée (canne à sucre, industries…)
- Pour conserver le niveau de financement des équipements structurants (routes, lycées, collèges…)
- Pour trouver une solution aux Accords de partenariat économique qui livrent le marché réunionnais aux produits malgaches et mauriciens par la suppression des droits de douanes.
- Pour conserver l’octroi de mer qui protège la production réunionnaise et finance le budget des communes.
- Pour prolonger au Parlement européen la lutte pour l’urgence sociale.
- Pour poursuivre la lutte contre l’Europe libérale qui casse les services publics (éducation, santé…)
Ce soir à 18 heures à Saint-Pierre
Réunion publique avec Élie Hoarau
À l’initiative du Comité de soutien de l’Alliance des Outre-mer a lieu une réunion publique avec Élie Hoarau. Le rendez-vous est fixé à 18 heures, à côté de l’église de Ravine Blanche.
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