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Interview du président du PCR dans Etudes caribéennes : « Après l’ère de la liberté en 1848 et l’ère de l’égalité en 1946, il est temps d’ouvrir l’ère de la responsabilité à La Réunion » -3-
28 juillet 2023, par
Après la présentation d’une analyse de la situation, et de la proposition de responsabilité pour l’améliorer, l’interview du président du PCR réalisée par Salim Lamrani pour Etudes caribéennes se poursuit par une proposition de méthode pour construire un projet consensuel réunionnais : la négociation et la conférence territoriale élargie.
Quels secteurs doivent être inclus dans ce dialogue ?
EH : Toutes les Réunionnaises et tous les Réunionnais doivent être inclus dans ce dialogue sur l’avenir du pays. Nous devons réunir le maximum de responsables politiques, syndicaux et associatifs. Il est temps d’élaborer ensemble un projet global économique, social, culturel et environnemental pour La Réunion. Nous avons des solutions ici et il est temps de cesser d’aller chercher des solutions en France, à 10 000 km, pour régler les problèmes présents chez nous. Il y a suffisamment d’intelligence ici pour cela et nous devons mettre en commun nos connaissances et nos compétences au service de ce projet global. Ensuite, nous pourrons le présenter au gouvernement.
Nous disposons d’une structure officielle depuis 2014 créée par la loi NOTRe — Nouvelle Organisation Territoriale de la République — qui nous permet de nous réunir : la Conférence Territoriale. Elle comprend la Région, le Département, les services de l’État, les Présidents des EPCI — Établissement public de coopération intercommunale –. Je propose que l’on l’élargisse aux forces vives du pays, à savoir les syndicats et le monde associatif. Nous pouvons également associer la population en recueillant ses doléances. Nous possédons des moyens techniques pour cela. Tous ensemble, nous construirons ce projet de développement global pour La Réunion par le biais de la Conférence Territoriale élargie.
Quelle doit être la pierre angulaire de ce nouveau projet ?
EH : Le projet global doit d’abord et avant tout être consensuel afin d’avoir une chance d’être entendu à Paris. On ne peut pas se diviser à ce sujet. Nous devons nous mettre d’accord et j’en appelle à l’esprit de responsabilité des Réunionnaises et des Réunionnais pour faire preuve de volonté constructive, nécessaire à l’édification d’un projet commun. Nous pourrons ainsi parler d’une même voix et demander au gouvernement de faire de ce projet une loi-programme sur la prochaine décennie. Celle-ci devra inclure une nouvelle gouvernance pour que les Réunionnaises et les Réunionnais aient plus de responsabilités dans l’exécution du projet. Il ne faut pas avoir peur de faire bouger un peu les lignes quand cela est nécessaire. Définissons ensemble ce que nous voulons et trouvons ensuite les moyens financiers, législatifs et réglementaires nécessaires pour mettre en œuvre notre programme.
Pourriez-vous nous donner un exemple concret ?
EH : Chaque année, de jeunes gens passent des concours administratifs nationaux et sont reçus, mais se retrouvent obligés de participer à un mouvement de mutation qui les envoie à Dunkerque, Toulouse ou ailleurs en France. Cela concerne surtout les enseignants. Alors qu’il y a des postes vacants ici, on les oblige à un exil de 10 000 kilomètres pour exercer leur profession. Cela n’a pas de sens car personne ne connaît la réalité et les spécificités de notre pays mieux que nos enfants. Par ailleurs, c’est proprement scandaleux d’obliger les jeunes à un déracinement qui ne se justifie d’aucune manière. Lorsque les jeunes portent leurs doléances auprès de la rectrice, celle-ci rappelle qu’elle applique la loi car il s’agit du droit commun. C’est l’administration centrale qui dispose de ses agents. Dans ce cas précis, il est possible et souhaitable de faire bouger ce droit commun. On ne porte pas atteinte à la Constitution en adaptant la législation à la réalité des territoires.
Revenons sur la conférence territoriale élargie. Comment peut-on la convoquer ?
EH : La Présidente de Région dispose de cette prérogative. J’ai eu une discussion personnelle avec Mme Huguette Bello à ce sujet et elle est d’accord. Lors de la dernière assemblée générale du Conseil Régional, elle a annoncé publiquement qu’elle convoquerait prochainement la conférence territoriale qui aura pour objectif d’élaborer un plan global pour La Réunion. Nous pouvons donc prendre nos responsabilités et édifier ce programme tous ensemble.
Pour ce faire, nous devons tenir compte de la conjoncture internationale. Nous ne pouvons pas construire un plan ex nihilo, en dehors de la réalité mondiale.
(à suivre)
Salim Lamrani
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