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Législatives
5 juin 2007
La démarche de Paul Vergès et d’Élie Hoarau reflète la nécessité d’avoir une approche globale des problèmes qui touchent La Réunion en général et le Sud en particulier. Elle appelle aussi au rassemblement pour que les députés réunionnais de la nouvelle Assemblée nationale soient suffisamment indépendants des appareils politiques parisiens afin qu’ils puissent faire passer les intérêts de La Réunion avant toute chose.
Mercredi dernier - comme nous l’avons déjà relaté - deux candidats aux élections législatives dans deux circonscriptions différentes tenaient ensemble une conférence de presse. Il nous est apparu important de revenir sur un aspect essentiel de la démarche des deux hommes politiques, car il existe un point commun aux deux circonscriptions : elles s’additionnent pour former la micro-région Sud, qui va de Saint-Leu à Sainte-Rose et qui rassemble plus du tiers de la population réunionnaise en âge de travailler.
Ce constat amène à sortir d’une vision communale ou cantonale pour aller vers une approche plus globale, afin de relever les défis du Sud en particulier, et de La Réunion en général.
La question de l’emploi est révélatrice.
Un Sud sinistré
Parmi toutes les Régions de la République, c’est La Réunion qui est la plus touchée par le chômage. Depuis des décennies, les emplois ne sont pas en nombre suffisants. Et avec le prolongement de la croissance de la population active au cours de ces quinze prochaines années, le défi prend encore davantage d’ampleur. Plus de 100.000 travailleurs réunionnais sont aujourd’hui privés de travail, et au cours de ces quinze prochaines années, les estimations font état de 140.000 personnes en plus dans la population active. À ce moment-là, le Sud comptera près de 151.000 personnes en âge de travailler sur un total réunionnais de près de 440.000, selon des projections de l’INSEE et de la DDTE parue dans "l’Économie de La Réunion" d’octobre 2006.
Si le tiers de la population active vit et vivra dans le Sud, ce n’est pas dans le Sud que se trouve le tiers des emplois à La Réunion. Les principaux bassins d’embauche se situent autour de Saint-Denis et du Port. Il est d’ailleurs révélateur de constater que ce sont les micro-régions Nord et Ouest qui rassemblent la majorité des projets de création d’emploi. C’est ce qu’expliquait "Témoignages" en février dernier quand il soulignait que « selon l’enquête sur les besoins en main d’œuvre des entreprises pour 2007 réalisée par l’ASSEDIC Réunion, c’est dans le Nord que le nombre de projets de recrutement est le plus élevé avec 4.151, suivi de près par l’Ouest (4.142). Loin derrière, le Sud avec 2.692 intentions et l’Est (1.455) ».
Sortir des logiques partisanes
Force est de constater que les créations d’emploi dans le Nord et dans l’Ouest sont loin de correspondre aux besoins, que dire alors de la situation du Sud qui apparaît sur ce plan comme la région la plus dévastée par la crise, au sein du département de la République le plus durement touché par le chômage.
Face à cette désastreuse situation, il est à noter que les équipements - investissement pour l’avenir - recensés dans le Sud émanent essentiellement de la Région, faute de véritable projet structurant de la part des maires concernés. Ceux-là même qui aujourd’hui dénoncent le retard du Sud !
Ce constat souligne l’importance de mener une bataille solidaire, pour sortir ensemble de la crise sans laisser une région ou une autre au bord du chemin. Ce rassemblement peut s’opérer derrière un programme de propositions ,la plate-forme de l’Alliance, adopté par le président de la République, qu’il s’agit d’aller défendre à Paris dans la prochaine Assemblée nationale. Une telle démarche implique de la part de prochains députés de La Réunion une vision s’élevant à un niveau global, pour la prise en compte des intérêts de tous les Réunionnais, et cela quelle que soit la couleur politique du gouvernement.
Manuel Marchal
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