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Un acte révélateur de Paris pour les Réunionnais
25 novembre 2024, par
La COP29 vient de se terminer à Bakou. Elle a été marquée par l’absence notable de hauts responsables français, y compris des ministres et le président Emmanuel Macron. Cette décision aurait pu déclencher des réactions critiques à La Réunion, mais cela n’a pas été le cas. Ceci une dépendance persistante envers Paris, au bout de près de 80 ans de régime néocolonial. Pendant ce temps, les voisins de La Réunion, notamment des pays insulaires de l’océan Indien, se sont montrés actifs en défendant les intérêts des régions vulnérables face au changement climatique. Ce sont ces États, qui ont plaidé pour des enjeux cruciaux pour La Réunion, à la différence de la France, absente du sommet.
La COP29, sommet international sur le climat qui s’est tenue à Bakou en novembre 2024, a été marquée par l’absence remarquée du président français, ainsi que de membres du gouvernement de ce pays. Cette décision, soutenue par Emmanuel Macron, aurait dû susciter de nombreuses, critiques à La Réunion. Mais cela ne fut pas le cas. Il est à noter qu’aucun responsable politique réunionnais, ou ONG réunionnaise n’a fait part de sa participation à la COP29. Cela rappelle l’état de dépendance intellectuelle de notre pays vis à vis de Paris au bout de près de 80 ans de régime néocolonial. Nos voisins ont été très actifs pour défendre des positions qui concernent La Réunion, notamment la solidarité avec les pays insulaires vulnérables à la crise climatique. Ce sont nos voisins et plus largement l’Alliance des Etats insulaires qui a défendu les intérêts des Réunionnais, pas les dirigeants français qui ont boycotté la COP29.
Or, comme toutes les conférences annuelles de l’ONU sur le Climat, la COP29 était un événement crucial pour l’avenir climatique mondial a été largement ignoré. Pourtant, ce sommet a vu des décisions importantes pour lutter contre le changement climatique, comme le lancement de l’alliance G-Zero avec Madagascar au coeur de l’action et la mise en œuvre du Fonds pour les pertes et dommages. Mais pourquoi la France a-t-elle choisi de boycotter cette conférence ?
Le gouvernement français a justifié son absence en raison des tensions diplomatiques avec l’Azerbaïdjan. En effet, cet Etat soutient des organisations et des mouvements dénonçant le passé et le présent colonial de la France dans plusieurs pays, notamment en Corse, Kanaky (Nouvelle-Calédonie), la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane. Le président de l’Azerbaïdjan a d’ailleurs dénoncé la répression coloniale exercée par Paris en Kanaky Nouvelle-Calédonie. Paris refuse de reconnaître cette réalité. Le numéro un français a donc préférer fuir le débat qui aurait pu être posé s’il était venu participer à la Conférence de l’ONU sur le climat.
La création du Groupe d’initiatives de Bakou est un collectif promouvant la décolonisation et les droits des peuples. Ce groupe a son secrétariat à Bakou. Il inclut des représentants de mouvements indépendantistes de diverses régions sous influence française. Ses objectifs sont clairs : dénoncer le néocolonialisme, soutenir les revendications d’autonomie et promouvoir une gouvernance plus équitable et respectueuse des droits des peuples autochtones.
À La Réunion, où les conséquences du réchauffement climatique sont déjà visibles avec la sécheresse, l’absence de dirigeants de la République française à ce rendez-vous mondial a eu des conséquences. La couverture médiatique a été quasiment inexistante, ce qui reflète une volonté de minimiser l’importance d’une conférence pourtant déterminante pour les pays insulaires vulnérables comme La Réunion.
Cette posture devrait être perçue comme une trahison par certains acteurs locaux et environnementaux : Paris préfère défendre le néocolonialisme français que porter les intérêts des anciennes colonies à la Conférence de l’ONU sur le climat. L’absence de réaction des ONG environnementales et d’acteurs politiques est inquiétante : à quand un réveil réunionnais ?
Au-delà de ces tensions politiques, le boycott français illustre un problème plus large : la difficulté pour certains pays de concilier enjeux climatiques globaux et intérêts géopolitiques. En refusant de participer à la COP29 à haut niveau, Paris a non seulement perdu l’occasion de défendre les priorités climatiques de la République française, mais elle a aussi tourné le dos à une discussion essentielle sur le sort des populations les plus vulnérables qui vivent notamment dans les anciennes colonies comme La Réunion.
Pour des pays comme La Réunion, en première ligne des impacts du changement climatique, le silence français à Bakou restera un épisode inquiétant et révélateur.
M.M.
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