
Mal-do-mèr dann sarèt
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Réforme des lycées professionnels
6 mai 2023
Le président français Emmanuel Macron a annoncé le 4 mai que l’Etat va financer à hauteur d’un milliard d’euros supplémentaires par an pour faire des lycées professionnels une "cause nationale".
"On va mettre un milliard d’euros par an en plus sur le lycée professionnel". En France, un tiers des lycéens, soit environ 621.000 élèves, sont scolarisés en lycée professionnel. "On doit aller vers 100% d’insertion professionnelle", a déclaré le chef de l’Etat lors d’une visite au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes en Charente-Maritime.
Dans une tribune publiée dans la soirée sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a dévoilé son plan du réforme des lycées professionnels, afin que "chacun puisse trouver un bon métier, un métier avec un bon salaire, et qui a du sens".
Tous les ans, un tiers de nos lycéens s’orientent en lycée professionnel. Mais, au cours de leur scolarité, un tiers d’entre eux décrochent, et se retrouvent sans baccalauréat ou diplôme équivalent.
Pour ceux qui suivent l’enseignement jusqu’à être diplômé, moins de 40% d’entre eux trouvent facilement un emploi au bout de six mois. Enfin, pour ceux qui poursuivent dans l’enseignement supérieur, seule la moitié d’entre eux réussiront, a déploré Emmanuel Macron en attribuant cet échec à un "système trop rigide" qui "ajoute des difficultés et de l’injustice".
Pour y remédier, l’État français s’appuiera sur trois piliers : la lutte contre le décrochage scolaire, l’amélioration de l’insertion professionnelle ainsi que la reconnaissance du travail et de l’engagement du corps enseignant, selon M. Macron.
Il a confirmé que les lycéens-stagiaires seront rémunérés entre 50 et 100 euros par semaine, selon que l’élève soit en seconde, en première ou en terminale, dès la rentrée 2023. De plus, chaque professeur engagé et volontaire pourra avoir 7.500 euros brut annuels supplémentaires.
Pour optimiser l’insertion sur le marché du travail de ses élèves, chaque lycée est appelé à étudier et publier une carte des métiers en tension et une carte des métiers en devenir, en fonction des besoins du bassin d’emploi à l’échelle locale, à court terme et à moyen terme.
Emmanuel Macron avait promis de faire le réforme des lycées professionnels "un immense chantier" lors de la campagne électorale en 2022.
Pour Charles Lopin, secrétaire académique du syndicat Snuep-FSU, cette réforme ne se saisit pas des bonnes priorités. "Rémunérer un élève alors qu’il n’a même pas les moyens de s’équiper à l’entrée en lycée professionnel ne fait pas sens", a-t-il déclaré au micro de la Matinale de Philippe Dornier sur Réunion La 1ère.
"C’est bien de dire que le travail des élèves doit être rémunéré. Le souci c’est qu’on voit des élèves arriver en seconde sans matériel. Ça coûte cher de s’équiper en filière professionnelle, c’est pas juste un stylo, un cahier et une calculatrice. Il y a quelques aides, mais les élèves qui nous arrivent sont en difficulté sociale, en décrochage scolaire, en difficulté de vie pour certains. Si on est capable de les aider mieux par une allocation pour qu’ils puissent faire leurs études correctement, nous c’est ça qu’on demande", a indiqué le syndicaliste.
Pour la Snuep-FSU, ce n’est pas à l’Etat de rémunérer les stagiaires. "Si ce n’est pas un temps de formation mais un temps de travail, comme Emmanuel Macron l’a dit, alors c’est à l’entreprise de les rémunérer, pas à l’Etat", précise Charles Lopin.
Par ailleurs, le montant fait aussi tiquer. "50 ou 75 euros par semaine, c’est pas une rémunération, c’est de l’argent de poche", a souligné le syndicaliste.
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