
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Sécurité, emploi, la vie chère et les infrastructures en Outre-mer au centre des discussions
8 septembre 2022
Le président français, Emmanuel Macron, a convié le 7 septembre une cinquantaine d’élus des collectivités de l’océan Atlantique et de l’océan Indien, afin selon l’Élysée de trouver des solutions aux problématiques spécifiques de ces français d’outre-mer.
L’objectif de ce "dîner de travail" est d’avoir avec les élus "un échange sur les sujets importants pour nos concitoyens : la sécurité, l’emploi, la vie chère, les infrastructures", a précisé l’Élysée dans un communiqué.
Emmanuel Macron, la Première ministre Élisabeth Borne, des membres du gouvernement, et de tous les préfets d’Outre-mer ont reçu les parlementaires, les présidents des exécutifs, les présidents des associations des maires et les députés européens de la Réunion de Mayotte, de la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon.
Le but de cette réunion de travail est de "partager les diagnostics et proposer des solutions". Cependant, les élus des collectivités du Pacifique, qui sont régies par des règles différentes, seront reçus lors d’une réunion de travail séparée, a indiqué l’Élysée.
Selon l’Insee, la grande pauvreté est de 5 à 15 fois plus fréquente dans les départements d’outre-mer (DOM) qu’en France, où elle y est beaucoup moins intense. "Le président de la République a souhaité réunir les élus pour avoir un échange direct après la période de Covid et après les élections, ensuite pour répondre aussi aux attentes des élus qui s’était exprimées", selon l’Élysée.
Emmanuel Macron recevra aussi avant le dîner les signataires de "l’appel de Fort de France", qui sont les présidents des régions de Guadeloupe, Réunion, Mayotte, Martinique, Saint-Martin et Guyane. Ces derniers avaient demandé à rencontrer le chef de l’État pour discuter d’"un changement profond de politique" d’aide au développement de leurs territoires frappés par la pauvreté.
Les présidents de régions veulent associer "la pleine égalité des droits" avec la reconnaissance de leurs "spécificités", notamment par une "réelle domiciliation des leviers de décision au plus près de (leurs) territoires".
Le but du chef de l’État est "de travailler avec les élus pour que l’action publique, celle menée par l’État, celle menée par les collectivités soit plus efficace, soit renforcée", a souligné l’Élysée.
Le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique Serge Letchimy a indiqué attendre "un agenda d’évolution des institutions" ainsi qu’un "cadre du développement", avant la réunion.
Un vœu qui pourrait être exhaussé car Emmanuel Macron, "dans les semaines qui suivent, demandera au gouvernement une feuille de route qui permette de renforcer son action", a assuré l’Élysée en rappelant que les "maîtres mots" de l’action de l’État sont "la différenciation et la responsabilisation".
La priorité des concitoyens est sur les sujets du quotidien, selon l’Élysée, mais "si ça revient à faire des évolutions organisationnelles, réglementaires, législatives, on y est ouvert, c’est l’objectif de ces échanges. Et ça peut aller plus loin sur du statutaire, le président l’avait dit de manière très claire +pas de tabou+, mais (ce type d’évolution) passe par les consultations des populations".
D’ailleurs, le gouvernement par la voix de son ancien ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, avait abordé la question de l’autonomie lors d’un déplacement en Guadeloupe à l’occasion des émeutes urbaines qui avaient secoué l’île en novembre 2021.
Pour la sénatrice (RDPI) de la Guyane Marie-Laure Phinéra-Horth, ce dîner sera en effet l’occasion "de poursuivre les négociations" sur l’autonomie. "La Martinique et la Guyane vont en parler", explique-elle.
"Je suis pour une autonomie du territoire mais, avant, il faut que nous aussi on règle des choses. Ce sera à nous, élus, de travailler ensemble pour aller vers plus d’autonomie, pour pouvoir prendre des décisions pérennes qui correspondent à nos réalités", a assuré cette dernière.
L’élue guyanais espère une démarche unitaire des élus ultramarins, dans la suite de l’appel de Fort-de-France pour "poser les bases avec le gouvernement". "Il faut se montrer uni devant le gouvernement et montrer que l’on en veut".
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