
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Le développement économique et le logement principales préoccupations des populations selon le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
3 février 2023, par
Dans une conférence ce 2 février, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, indique que les principales préoccupations des populations d’anciennes colonies intégrées à la République sont le développement économique, le droit au logement et pas l’évolution institutionnelle. Or, l’échec du développement économique et la pénurie de logements décents découlent directement de décisions prises à Paris, compétent dans ces domaines selon le cadre institutionnel. Si les politiques de l’emploi et du logement concernant les Réunionnais étaient décidées à La Réunion, le résultat serait sans doute différent. C’est ce qui explique pourquoi un vent d’émancipation souffle dans les anciennes colonies : Appel de Fort de France et séminaire des Députés des territoires 97.
Peut-on intégrer à la France des territoires distants de plusieurs milliers de kilomètres ayant une culture et une histoire différentes ? Un cadre existe depuis 1946 pour la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et La Réunion, c’est celui de département. Force est de constater que ce cadre n’est sans doute pas le plus efficace compte tenu de la crise sociale, économique et politique dans ces pays causée par le chômage, la pauvreté, les inégalités et le manque de logements.
Pourtant, depuis des décennies, la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et La Réunion bénéficient d’adaptations au droit commun des départements au travers de loi d’orientation ou de loi-programme. Au niveau de l’Union européenne, ces territoires sont des régions dites « ultrapériphériques » pouvant bénéficier d’une adaptation des politiques européennes. Mais ces adaptations sont mises en œuvre au niveau du Sénat, de l’Assemblée nationale ou des institutions européennes, et pas par les élus plus en prise avec la situation locale : ceux du territoire concerné.
Lors d’une conférence donnée jeudi 2 février à Paris, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a donné son point de vue sur l’évolution institutionnelle dans les anciennes colonies devenues départements en 1946. Selon lui, elle n’est réclamée que par les élus : « les gens spontanément dans la rue ne vous parlent pas d’institution. Les gens, ils veulent le développement économique, un logement, plus de subventions, de sécurité, mais pas d’institution différente »
À La Réunion, le problème numéro un est celui de l’emploi. C’est une compétence de l’État. Le dernier bilan trimestriel de Pôle emploi annonce près de 180000 inscrits. Ce nombre est stable depuis des années et ne recense que les personnes officiellement considérées comme à la recherche d’un emploi. Déjà en 1975, une étude du Conseil général indiquait que 25 % des travailleurs réunionnais étaient au chômage total ou partiel.
Le chômage de masse à La Réunion est le principal responsable de la pauvreté. Sur ce plan, le pouvoir central a failli. Or il n’est pas possible d’envisager un développement économique si la moitié des travailleurs sont au chômage ou alternent de longues périodes de privation d’emploi avec des contrats précaires.
Le logement est une autre compétence de l’État. Chaque année, le nombre de familles ayant droit à un logement social augmente. Plus de 30000 demandes non satisfaites sont aujourd’hui recensées. Cela montre qu’à La Réunion, le prix des loyers est trop élevé par rapport aux revenus des Réunionnais. Mais la pénurie de logements sociaux persiste depuis des décennies. Là aussi, le pouvoir central a failli.
Confier les politiques de l’emploi et du logement à la responsabilité de Paris et pas des Réunionnais découle du cadre institutionnel qui date de 1946. Ce cadre a donné le résultat exposé ci-dessus.
Si les politiques de l’emploi et du logement concernant les Réunionnais étaient décidées à La Réunion, le résultat serait sans doute différent. C’est ce qui explique pourquoi un vent d’émancipation souffle dans les anciennes colonies.
Ce vent d’émancipation s’est traduit l’an dernier par l’Appel de Fort de France des présidents des Régions dites d’outre-mer, et cette année par le premier séminaire des Députés des territoires 97. La cause commune est de faire évoluer les relations entre Paris et ces territoires, afin d’aller vers plus de responsabilité au niveau local.
Une dynamique est enclenchée. Elle se traduira à La Réunion par la réunion de la conférence territoriale élargie afin de travailler à mettre sur la table un projet de développement. Il appartiendra ensuite à Paris de faire les modifications législatives voire constitutionnelles nécessaires pour donner les moyens légaux à la réalisation de ce projet. Cela signifie pour Paris évoluer vers une logique d’accompagnement vers plus de responsabilité des peuples concernés.
M.M.
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)