
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Publication des derniers chiffres de la Commission transparence
8 novembre 2014, par
Les chiffres diffusés lors de la dernière Commission transparence montrent une hausse de la participation de l’État au financement des emplois aidés. Malgré cela, le chômage continue d’augmenter. C’est une nouvelle illustration de la nécessité de tout remettre à plat.
La commission de transparence sur les contrats aidés a eu lieu hier à la préfecture. Ses conclusions apportent un éclairage sur l’ampleur du chômage à La Réunion, et l’impossibilité pour le cadre actuel de le combattre efficacement. Voici quelques conclusions de cette réunion, elles expliquent notamment pourquoi le nombre de bénéficiaires de ces contrats a baissé de près de 8000 par rapport à 2013 :
« Le total des emplois aidés non marchands, marchands et des mesures d’accompagnement à l’insertion en cours à ce jour s’élève à 27 814, dont 24 050 depuis le 1er janvier 2014.
L’allongement sensible de la durée des contrats uniques d’insertion de 6,7 mois il y a deux ans à 10,5 mois en 2014 s’accompagne nécessairement d’une diminution globale du nombre de contrats signés en valeur absolue. Cet allongement de la durée des contrats permet d’assurer un parcours d’insertion et de formation de qualité pour ces publics en difficultés : formations plus longues, certifiantes et qualifiantes.
Le nombre de bénéficiaires de CAE-CUI en 2014 reste toutefois comparable et même en augmentation par rapport aux années précédentes si on le rapporte à la durée moyenne de l’année concernée. Les engagements financiers de l’État s’élèvent à près de 140 millions d’euros sur l’année (contre 119 millions d’euros en 2013) pour un volume de contrats équivalent à celui de l’année dernière.
14 354 contrats CAE-CUI ont été signés pour le secteur non-marchand, dont 3 499 CUI-BrSa et 1 951 CUI attribués en 2013 par le ministre de l’emploi. S’y ajoutent 2 411 emplois d’avenir, 4 016 contrats CIVIS et 1 493 jeunes entrés en « garantie jeunes ».
Comme annoncé par le président de la République, le taux de prise en charge par l’État des emplois d’avenir a été porté à 90 % dans le secteur non marchand, celui des CAE-CUI peut atteindre 95 % dans certains cas. Le préfet a sensibilisé dès le mois d’août l’ensemble des partenaires du service public pour l’emploi pour accélérer la dynamique des recrutements de contrats aidés, notamment pour la préparation de la rentrée scolaire. La mobilisation de l’ensemble des acteurs et l’amélioration des conditions de prise en charge des contrats aidés commencent à porter leurs fruits : sur les mois de septembre et d’octobre, il est constaté une accélération sensible des recrutements. »
Ce sont donc 140 millions d’euros versés par l’État aux employeurs de contrats aidés depuis le début de l’année. Le changement des règles de financement va encore augmenter cette somme car l’État prend maintenant à sa charge 90% du salaire net des emplois d’avenir avec effet rétroactif.
Ces données sont à comparer avec le dernier pointage publié par Pôle Emploi. Fin septembre 2014, 174140 Réunionnais étaient inscrits à Pôle Emploi, dont 24130 de moins de 25 ans. Le chômage est donc la préoccupation principale à La Réunion. C’est pourquoi François Hollande avait fait plusieurs annonces à ce sujet. Ce sont les 40000 emplois d’avenir, le changement de répartition du financement des contrats aidés avec une hausse de la participation de l’État.
Que dirait-on si pareille politique était appliquée à la France ? Cela voudrait dire que l’État serait prêt à financer 4 millions d’emplois aidés, et aller bien au-delà de 14 milliards d’euros pour les financer. Tout le monde parlerait alors de crise insoluble et de système à remettre à plat d’urgence.
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